Oh Gaby.
Il voyage en solitaire.
Derrière lui, il laisse des chansons orphelines.
Gaby pleure et Suzanne crie.
C’est fini.
Artiste mystique et enivrant, il aura été un Dieu sur la scène de la chanson française.
Artiste maudit, sa cigarette se consume encore au bord du cendrier.
La scène frappe encore du pied.
Une autre ! une autre !
Mais c’est déjà la fin.
La fin de sa mélodie.
La scène s’éteint, la musique est en deuil.
Aujourd’hui, Alain Bashung est mort.
Alors, je me rappellerai de ce concert magique.
Apothéose.
Madame ne rêve plus, elle pleure.
Malaxons notre chagrin, et continuons de chanter je t’ai manqué
Et jamais nous ne l’aimerons moins, jamais nous ne l’aimerons plus.
l'harmonica résonne encore dans le Vercors
.
tu déconnes?
Sérieux?