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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 20:30

JOURNEE 6

Il fait moche, et je suis à l’appart pour la matinée, pour bosser ma linguistique.

Cherche l’erreur.

Je pourrais être sur les pistes.

Ça me saoule.

Ce matin, la passivation et les compléments de verbe me collent la nausée.

A vrai dire je commence à bien flipper pour les partiels de la rentrée.

Sachant que je me prends au minimum deux fois par jour « arrêtez la grève maintenant, ça sert plus à rien. Faut savoir s’avouer vaincu »

Merci Papa, c’est justement ces mots là que je voulais entendre…

Me remettre au boulot est limite douloureux. A vrai dire, je n’y arrive même pas.

Effet kiss pas cool de la grève que je continue d’assumer.

Tu vois, en face de moi, il y a une piste, couverte de neige qui m’appelle.

Allez juste deux heures sur la phrase passive, sur le GV, sur la transitivité…

Ça me semoule déjà.

Il est 09h44.

Fais chier, j’ai envie d’aller snurfer, tu peux pas savoir.

En bas du balcon, les marmottons s’agitent, touchent leur nez, et remuent des bras pour s’échauffer.

A gauche les pioux-pioux font le chasse neige sur une piste plate.

Bon, je vais essayer de bosser.

Besoin de vacance…

« LOL »

Il est actuellement 19h20.

Aujourd’hui, c’était la merde.

Temps pourri, la neige qui te brûle les joues, et…

La bonne gamelle.

Enfin les deux bonnes gamelles.

Première piste, du plat. Vitesse. Je me penche.

Et merde.

La tête la première.

Un peu sonnée, voire plus si affinités.

Je me relève.

Le plus douloureux, c’est les chutes sur du plat quand t’as bien pris de la vitesse.

Putain, j’me suis niquée une first time, mais attends, c’est pas fini.

15h, l’heure de la chute.

Tu sais mon bichon, que Mémé Mo souffre beaucoup de son dos de merde (minute plainte ON), qu’elle a limite, une jambe de bois, et qu’elle a une sorte de sciatique bizarre, qui lui pourrit la vie.

Donc mamie Mo descend la piste, et a le malheur de tendre sa jambe car il y avait une bosse

ET PAF !

Ca a fait des chocapic.

Putain, j’en ai chié, je te jure, j’aime pas trop me plaindre (c’est vrai ?), mais là, j’peux te dire que j’ai eu tellement mal que j’en ai pas parlé.

Pour que Mo ferme sa gueule, c’est que ça doit être quand même un peu douloureux.

Bien sûr, tu comprends, quand on se fait mal, c’est pas en bas des pistes.

Donc, j’ai traîné mon body jusqu’en bas.

Et je suis arrivée, j’ai posé mon cul dans la neige pour calmer mon cul.

Je te vois venir avec ton humour douteux à la Oncle Bens «  ah t’as vu, Mo, elle a le feu au cul ».

Comment te dire.

Donc me voilà à l’appart’, mon frère se prend pour une grue, retour à la normal.

Aspro, et ce soir, dodo.

J’ai mal au cul.

 


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