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« Et ça, c’est pour Muffin ! »
Je crois que cette réplique peut résumer, ou du moins presque, ce film barré.
Bon, moi j’ai toujours été très bd donc, je vais déjà vous parler du graphisme.
Alors on reconnait carrément la patte de l’auteur de Sin City, de 300, Franck Miller. C’est plus tellement du « film » à proprement parler, je parlerai plutôt d’une sorte de « Bd vivante ».
Ses adaptations conservent justement ce côté graphique, et souvent bichromique (genre je suis une fille très technique…) des planches d’une bande dessinée. On pense à Sin city et l’affreux mec tout jaune, on pense à la cravate du Spirit. Et, justement, ce côté noir et blanc permet de diminuer le côté sanglant des scènes. Mais là, je ne vous apprends rien.
Donc.
Ce que j’ai aimé avec ce film, c’est cet humour décalé, ce côté complètement grotesque de certaines scènes. Je suis fan du second degrés (pas sur facebook , t’es gentil, mais dans la vrai vie, you know In the real life , je sais je suis bilingue et mon accent te merde..), alors là j’ai été carrément servie : entre les scènes de bagarre, les scènes avec Octopus. Alors là, je m’arrête. Je dois dire Big Up, faire la ola, montrer mes seins, ou montrer un autre signe d’admiration. Samuel L. Jackson et sa performance m’ont clouée. On retrouve le sadisme, et ce côté complètement fou du Jocker (cf The Dark Knight)
Le casting est assez fou, et j’ai été très surprise par Eva Mendès.
Quoi d’autre ?
Ah oui, sensiblement, les gens qui n’ont pas aimé ce film ont sans doute mal jugé le jeu des acteurs. Sans doute ce côté un peu surfait (ou surjoué si tu préfères, Chou) en a dérangé plus d’un.
Moi je sais pas, j’ai vraiment adhérée totalement aux différents jeux d’acteurs, aux plans, et à la façon de tourner.
Après je peux comprendre que les gens n’aient pas compris l’humour, parce qu’il partait vraiment super loin (notamment les trois benêts Ethos, Pathos, etc...)
NB : Oui parce que mesdemoiselles et messieurs les Gays, The Spirit, c’est une bombe sexuelle (avec le masque, sans le masque, je vous le laisse hein). Là tu vois, il hante mon esprit. Note ça, note cette subtile touche d’humour.
Quant à ranger ce film du côté des films de super héros, j’en sais trop rien. Je dirais plus qu’il suit le sillon de V for Vendetta, des héros peut-être plus réalistes, et non porteur de slip à frange ou en latex.
« Dentiste et nazi, y a pas pire »
alors une petite pensée pour Muffin, et pour les superbes lunettes de Scarlett…
