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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 18:21
Oula, ça y est, j'ouvre ma gueule.
pas comme pauline l'a fait devant tout le monde, en parlant dans THE fameux micro.
j'ouvre ma gueule en cours.
Donc donc donc, j'ai commencé le cours de XIX ème avec un lascar, plutôt en forme.
j'ai fait mon petit récapitulatif de la situation au sein des AG, sorti ma phrase "qui veut devenir prof ici?"
et j'ai dit, après avoir pris mon travail, "je suis en grève, donc je m'en vais".
alors ça, je t'entends direct jaser :
mais qu'est ce qu'elle fait ?
Tu crois qu'elle rigole.
oh la la, en fait, elle a juste pas envie d'aller en cours.
eh bah non, je dois faire partie de cette faible minorité, mais je le dis : j'aime les cours du père Lascar.
alors oui, je me mets dans la merde en partant comme ça.
mais saches toi, dans tes pantoufles à carreaux, eh bien, je suis là depuis ce matin, et cette semaine, j'ai été là tous les jours que Rhézouce fait, et qu'au final j'ai eu 3h de cours.
alors, je te merde profondèment, toi qui penses que j'ai tout simplement séché.
je te merde, parce que mon action était là pour te montrer que la motion sur la banalité des cours ( élèves excusés pour leurs absences) a été validé ce matin même, et j'espère que mon action, à titre exemplaire, te fera réagir, et sortir de ta torpeur.
voilà.
j'ai rien d'autre à dire.
bon, de toute façon, on lit pas mes articles, mais saches le, je ne fais pas ça pour le plaisir, et parce qu'être militante, c'est fnu.
c'est pas fnu du tout.
et ne penses pas non plus que j'ai fait ça pour me la jouer, je n'ai pas que ça à foutre, c'est demain que je vais pouvoir me la peter en robe léopard.
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commentaires

M
réponse à toi, olalala<br /> olala la la, tu m'intrigues fort, toi et tes commentaires.<br /> Saches que tu es en train de créer chez moi une grande curiosité sur ton identité, enfin, bref, peu importe.<br /> pour répondre à mon "allocution", c'était plutôt un mélange brouillon de quelques idéaux balancés à des lettrés, qui sont,ma foi, d'un engagement douteux.<br /> enfin bon.<br /> merci en tout cas pour ce commentaire élogieux qui me fait très plaisir, et qui flatte ma pauvre petite plume d'étudiante.<br /> en tout cas, merci.<br /> je vais tenter de dresser un "profil" (tu vois que j'ai une culture populaire des séries plutôt impressionnante...) de toi, olala.<br /> ça m'intrigue tout ça, ça m'intrigue.<br /> en tout cas, tu te lèves (ou tu te couches ) bien tôt (bien tard).
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O
Mais si on lit tes articles. Enfin, du moins je. <br /> Je ne vais guère te mentir plus longtemps, entre Balzac, Rabelais et Appolinaire tu ne peux pas savoir combien ta prose, fraîche, déliée, libérée de toutes ces vaines conventions, facétieuse parfois, mutine souvent, exquise en toute occasion, me procure un contentement absolu et j'irais même jusqu'à confesser, parlons sans ambages, que la lecture de ta prose provoque chez moi ce qui s'appelle, à la lettre, un orgasme.<br /> <br /> En revanche, je n'ai pas eu l'occasion d'assister à ton allocution. Et vois-tu, j'en suis fort marri, car nul doute qu'il devait y'avoir là ce souffle épique qui caractérise les grands discours, ou plus précisément le discours des grands, celui des passionarias qui enflamment le coeur des foules, et qu'il a du faire vaciller les convictions des plus indécrottables anti-grévistes. Quand ils n'avaient pas déjà succombé sous la force irrationnelle de ton charme.<br /> <br /> <br /> PS : merci d'avoir consacré un article complet à mon précédent commentaire. J'ai ressenti les frissons de la gloire pendant un quart de seconde. Oui ça date un peu quand même. C'est vrai qu'il était assez élogieux, ce commentaire. De là à déduire que je te jette des fleurs uniquement pour que tu me consacres des articles, il y'a un gouffre hein. Teu teu teu, tout ici est vachement sincère.
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