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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 20:18

Ça va 30 secondes, mais quand ils en sortent un peu, ça va plus.

Là, non, tu t’en fous, tu le prendras tel quel, avec ses poils sur les pieds, ses défauts, ses coups de gueule, ses mimiques, tu le prendras blond, roux, brun, aux yeux  bleus, avec un œil de verre, peu importe, tant qu’il te plaira à toi.

LA REVOLUTION SENTIMENTALE EST EN MARCHE.

Tu fonctionnes au coup de cœur.

Tu n’es pas pressée, tu prends ton temps. Tu as passé un cap, tu es toujours célib’, tu ne cherches pas, ça viendra, et comme tu le dis si bien : « ca viendra ou pas. Alors on verra ».

Tu le cherches pas pour autant. T’es toujours bien avec ton statut de célibataire.

4 ans, tu peux faire mieux, j’en suis sûre.

Et puis un jour il arrive.

Il était déjà là, tu n’y avais pas forcément fait attention.

(Toutes ressemblances avec des faits réels ne seraient que pure coïncidence)

C’est pas le coup de foudre, les soit disant papillons qui pétillent dans ton ventre.

De toute façon, le coup de foudre,  tu n’y crois pas forcément Nom de Zeus !

Et c’est pas plus mal comme ça.

Il te plait, c’est tout.

Il a juste mis les pieds dans ta vie, sans trop se présenter, sans trop attendre le «  you’re Welcome ».

Immigré clandestin sentimental.

Mais il a débarqué comme ça, d’un coup, et sans carte de séjour.

Tu finis par l’accueillir et l’adopter ce roumain sentimental.

Il est hors du moule.

Tu passes de l’artiste, au musicien, à l’homme politisé.

Toi qui touchais trois cacahuètes en politique, tu t’es finalement politisée.

Maintenant, t’as la chips politique et la noix de cajou syndicaliste.

Tu votes l’Homme Cruel. Tu prônes le terrorisme sentimental.

 Tu t’engage avec réserves, t’as plus envie de perdre des plumes, toi la Dinde Sentimental, t’as pas envie de te farcir un nouveau râteau. Tu n’idéalises plus, tu ne fais plus de pronostic foireux, tu ne commences plus tes phrases avec des « quand » ou des « si ».

Ca marche ou ça casse.

Tu réponds « On verra » dès qu’on te parle de lui.

Finalement, tu parviens à approcher l’Homme Cruel.

Plus ou moins d’ailleurs.

Tu rentres en phase de Radicalisation.

Il a des qualités, des défauts, il est bizarre, un peu comme toi.

On verra bien.

Et puis un jour, tu te retrouves comme une conne à bondir sur ton portable quand il sonne.

Ca casse ou ça passe.

Tu rentres dans la phase :  je-sais-que-je-te-plais-et-toi-aussi-tu-sais-que-tu-me-plais-mais-on-continue-à-se-chercher.

Mais c’est si délectable de se sentir un peu désirée après 4 ans où les seuls qui t’on désirée, ont été les chiens qui se sont accrochés à ta jambe en faisant des gestes obscènes.

Je cite dans la catégorie pervers sexuels et fétichistes de la jambe : le cavalier King Charles, le York Shire et le Labrador (en gros manque d’amour apparemment…)

Remarque, c’est le côté pratique des chiens : tu sais quand ils t’aiment bien : ils remuent la queue…

Après reste à savoir laquelle, mais je n’en dirais pas plus, toi-même tu sais, mon Croudougnouchou (tu sais, je m’épate des fois en réalisant ce que j’arrive à faire avec le simple son [ou]).

Donc tu es en guerre de positions. Tu joues avec lui, tu l’embêtes, le taquines

En maternelle, je sais pas pourquoi, tu aurais passé ton temps à le frapper.

Ton premier amoureux, tu lui as pété l’arcade, mais c’était de l’amour pur et dur. Oui mon bichon, comme ton poing dans sa gueule.

Qui aime bien châtie bien. Enfin j’espère que Tractman n’a pas pris mon bleu comme une marque d’un amour profond. Enfin, tu comprends, Tractman est un libertin sado-masochiste alors bon.

Tu commences à marquer ton territoire, tu lui pisses pas dessus non plus, comme l’aurait fait Battisto, le York Shire à ta vieille tante Monique.

Et maintenant, c’est toi qui es sur un banc en train de l’embrasser.

Tu es en couple.

Nan, j’te jure, et pas sur Facebook.

Non, c’est pas comme les antibiotiques, c’est pas automatique.

Comment on peut savoir que tu es en couple ?

Han han.

Tu as des chewing-gums et des Tic Tac. Forcément. Te moque pas mon canard, c’est con, mais là, c’est plus toi qui taxe dans le paquet de Maurice, c’est Maurice qui vient taper dans ta boîte.

C’est la Révolution Sentimentale : tu as même envie de le voir.

Tu as eu 4 ans pour breveter tous les surnoms niais et tu t’épates :

Crapouillou, Croupignon, Crapouillito quand t’es en mode « Aie Pépito ! ».

Il a débarqué sans trop ruiner tes vieilles habitudes, et sans vouloir te changer.

Maintenant vous larvez à deux.

C’est bien, ça tient chaud. Faut avouer qu’à deux c’est bien aussi.

Vous avez le don de fossoyer un film.

Il ne t’a pas pris ta liberté et tu lui as laissé la sienne. Tu ne sais jamais trop ce qu’il fait, ni où il est. Notons que mon modèle a vraiment le don de s’éclipser, comme ça, en moins de trente secondes quand c’est l’appel du Yop.

(Limite, je me demande si c’est pas Harry Potter.)

Tu n’as pas eu besoin de changer, et surtout de changer ta vie.

Maintenant, il y a quelqu’un qui te voit faire des crises de folie à base de « gazougazou ».

C’est très impressionnant.

Vous partagez, vous allez voir des films que tu penses bien mais qui en fait, sont nuls.

A noter qu’il te le fera remarquer.

Ton portable est rempli de message à la con, de message niais (là, c’est toi qui te moquera), de message pour rien dire, de conneries, de mots en majuscules qui font comme si tu étais en train de hurler.

Son portable aussi est rempli de tes coups de folies à 3h du mat’.

Vos mots doux c’est « je crois pas nan », « eh bah nan », « petit con », « ta gueule pour voir ? », « GééééEEErard ! »..

Y a toujours cette spontanéité du début, ce jeu un peu gamin qui vous fait marrer, ces claques (car oui, vous êtres des brutes masochistes), et puis maintenant, ce qu’est bien, c’est que tu peux lui piquer son sweat.

Là, tu penses qu’il va encore te faire une remarque sur ton matérialisme.

Tu lui diras « attaque nuque ! ».

Tu vois, tu commences à faire des private joke que personne ne peut comprendre.

Ce qui est bien, c’est que vous êtes ensemble, mais que vous êtes restés amis.

Tu fumes, il ne te fera aucune réflexion là-dessus.

Il vomit, tu ne lui feras aucune réflexion là-dessus.

Et ça marche plutôt bien cette affaire.

(...)

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commentaires

F
Je valide :D
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