Bon, va falloir être lucide. Oui, j’avoue, mon article sur la Saint Valentin était génial et je me vois dans l’incapacité de surpasser ce génie à l’œuvre, en toute modestie bien sûr.
J’ai juste, pour toi public, tenté de découvrir l’enjeux de cette fête par le biais d’une étude statistiques du statut, du rejoignage-de-groupe sur notre plate forme sociale préférée : Facebook.
TOP 1 du groupe sérieux, bien organisé, à la limite de l’ONG ( vive la puissance de l’abréviation combinée à la lettre majuscule) :
Pour être viril et sexy pendant la coupe du monde de foutre-balle, c'est simple, il te faut:
-les couilles, avachi sur ton canapé, tu te gratteras avec passion et vigueur. (possibilité d'accompagner ce geste de frappe amicale sur l'épaule de ton pote Paulo, avachi à côté de toi, qui se gratte aussi les couilles)
-les chaussons avec des crampons et la moquette imitation gazon pour les perfectionnistes.
-de la bière tu boiras et de la pizza tu mangeras
- « allez les bleus! » sera ton statut Facebook
-une casquette FIFA tu porteras. Même à l'intérieur, elle te servira. La jeter par terre tu devras, pour éviter de frapper Monique qui aimerait regarder l'Amour est dans le pré, et qui comprend rien à la tactique des bleus (remarque: peu de gens comprennent vraiment où ils veulent vraiment en venir). Si elle persiste à dire que le foutre-balle, c'est de la merde et pourquoi on dit « corner » et pas « coin », la frapper avec ta pantoufle à crampon tu pourras. Pas déconner il faudra. Et puis, si elle ressemble à Ribériz, c'est toujours ça de pris, hein Monique?
-un maillot de l'équipe de France tu achèteras à foo Locker, celui à 140€ de préférence qui te permettra de transpirer dans ton canapé en remuant tes bras dans tous les sens pour saluer la belle performance d'un vollayeur manqué: Tiéri Enri ( pour les fautes d'orthographes, panini (oui, comme l'album avec les images des joueurs à coller partout) problème, je me mets au niveau d'un joueur de foutre-balle moyen. On sait jamais, si j'ai la chance d'avoir des lecteurs foutre-balleurs. On sait jamais)
-GOOOOOOOOOAL en postillonnant ta bière partout et tes chips ( cf le chapitre pizza dans le livre de cuisine spécial coupe du monde. À mon avis, sans doute un MUST-HAVE de ton été culinaire mon petit cuticule au saumon) tu crieras. Tu peux varier les plaisirs en criant BUUUUUUUT (mais fait gaffe, c'est pas forcément compatible avec toute les équipes. Par exemple, ça marche avec le Mexique, mais pas avec la France, alors méfies toi)
-un drapeau de l'équipe que tu supportes, tu attacheras à ta fenêtre ( variante possible avec le balcon). Non, parce que bon, la coupe du monde c'est tout les quatres ans, un vrai cycle, comme les catastrophes naturelles en fait. D'ailleurs, la dernière était en 2006, comme l'ouragan Hector, coïncidence? Je ne crois pas
-l'accessoire in-dis-pen-sa-ble de cette coupe du monde, c'est apparemment, selon les dires de l'Homme Crevette, le « Vuvuzela ».
Si tu es comme moi et que tu te tiens aussi loin que possible de ton poste de télévision, tu ne sais sans doute pas ce que c'est. Alors, non, ce n'est pas une nouvelle façon d'appeler ton kiki, ta chatte, ta vulve, ton vagina (pour les bilingues...), c'est une sorte de trompette qui reproduit à merveille le bruit d'un éléphant en train d'être étrangler. Cet accessoire indispensable de cet été 2010 vous aidera à faire la paix dans votre intérieur. Accompagné d'un régime à base de manioc ou de bio au bifidus trouducus, cet objet facilitera votre transit intestinal. A essayer à deux, il vous procurera des sensations intenses et un plaisir longue durée. Vous pouvez également vous en servir pour apaiser votre mari avant de dormir, qui, encore tout excité par ces 90 minutes de match, ces corps transpirants qui se jettent violemment à terre, toute cette violence, cette balle ronde qui épouse, à la manière d'une couille dans un caleçon dim body touch, la surface plane et tondue de ce superbe terrain, tente justement de shooter dans vos deux ballons.
-pour les superstitieux: une poule ou un poulet à sacrifier avant chaque match
-ne pas cracher par terre comme après l'entraînement, tu devras.
-acheter un écran plat remboursé par Carrefourre, tu devras.
(…)
Qu'est ce qu'on ferait pas pour gagner un godmichet doré et qui vibre même pas?
La coupe du monde, ça n'a pas de prix, pour le reste et le vuvuzela, il y a Africa Golden Card.
Parce que dans le monde, il y a quatre types de personnes:
ceux qui achètent aux 3 Suisses, ceux qui achètent à La Redoute, ceux qui achètent et aux 3 Suisses, et à la Redoute, et les autres: ceux qui vont chez France Loisirs.
Moi, tu vois, je suis une femme 3 Suisse, et assortiment de trois débardeurs en coton à 14,97€, soit 4€99 le top fines bretelles!
Tu rends pas compte, y a même le petit sac où tu peux normalement ranger tes trois petits top fines bretelles. Au final, tu te rends compte que tu peux juste caser une culotte, surtout si tu fais un bon 40 comme moi.
Bref.
N'oublies pas que ce lot de 3 tops est indispensable, avec des formes féminines, et que tu n'en verras pas partout cet été, sur les plages de Trifouillons en Mer. N'oublies jamais ça: les 3 Suisses, c'est une secte.
Oui, un peu comme ikea ma choucroute, t'as tout compris.
Non, tu vois, chez les 3 Suisses, t'as des bases. Oui Monsieur, Oui Madame, Oui le Mondame (pour les travlos qui me lisent et qui s'appellent Chantal ou Patrick, je sais jamais).
Les bases féminines:
-le string à multiple ficelle
On sait pas vraiment pourquoi il subsiste celui-là, mais depuis que je lis les 3 Suisses (oui, je le « lis », chuis une littéraire nom de dieu), y a toujours eu ce fameux string moultiples fichelles, qui te saucissonne le derch', MAIS MAIS MAIS, qu'est apparemment moutl sexchy, et d'attrakchion trèch sexchoual. A fortiori, même si ton cul ressembles à un saucisson, comme dirait ma grand Mère « tout est bon dans l'cochon! ». merci Mami pour cette belle leçon d'humaniste.
Et puis, à 5€990, c'est moins cher qu'un saucisson Justin Bridoux! Si c'est pas le bonheur ça!
Mais suis-je bête, ce string ne fera que souligner tes magnifiques fesses que tu auras musclées avec l'aide de tes :
-vêtements de sudation.
Car oui Mesdames, depuis des années, les 3 Petits Suisses vous proposent ce superbe ensemble orange fluo pour bien transpirer dedans et sentir pas bon. Cette combinaison deviendra votre compagnon lors de séance d'abdominaux. Associé au bifidus-trou-du-Kus 10 actif des glandes de phacochère, le prépuce de lamantin qui tapisse l'intérieur de cette magnifique combinaison, vous permettra de suder, et d'activer le processus d'amincissement.
Même Patrick Sébastien le dit: « c'est formidable! »
On emettra un petit bémol, la couleur de la combinaison est un peu terne, mais vous pouvez un autre modèle en K. que vous pourrez remettre pour vos soirées latex. Un must have comme la doudoune réversible!
Vous voyez Paulo ce soir, mais, mais, mais, c'est quoi ces cheveux?
J'ai ce qu'il vous faut:
-d'abord, on va commencer par appliquer ce fameux et cultissime engrais pour cheveux, plus communément connu sous le nom de Hair Belle! A vous les cheveux de Barbie Princesse réponse.
Mais, comment faire après le shampoing HairBelle pour les sécher alors qu'ils traînent par terre car vous avez (oups) mis trop de shampoing. Les Suisses ont la solution:
RICOLA!
Pardon, j'me suis trompée. Remarque: c'était trop facile. La prochaine fois, je dirais Swatch.
Donc, reprenons.
(effet de lumière)
Les Suisses ont la solution:
le casque souple, sponsorisé par la marque Michelin.
Comment avez vous pu vivre sans ce casque? Depuis des années, vous l'avez eu devant les yeux!
Ce fameux casque doudoune à air chaud rotatif et pulsations venteuses vous fais ressembler à la diva bleue (l'alien quoi) dans le Cinquième Elément, « c'est formidable », car rassurez vous, vous êtes prévenu que ce casque ne se porte pas dehors, alors que les mémés avec leur sac plastique sur leur tête, on ne leur a pas dit que c'était des sacs pour ramasser les crottes de Dog Allemand. Non Madame, on ne nous dit pas tout.
Avec ce super casque, tu auras des cheveux soyeux, et surtout, qui seront séchés u-ni-for-mé-ment.
Au niveau capillaire, si t'as un problème de blanchissement, les Suisses te proposent un vaste choix de rouges à lèvres. Euh bah non, je corrige : de marrons à cheveux.
Moins glamour quand même. Enfin, aussi glamour que :
la tondeuse pour poil du nez! Alias « le coupe poils nez rotatifs »
Une Base ça Madame.
Grâce à ça, à vous les doigts et la langue dans le nez de votre partenaire. Les crottes de nez ripent sur votre nasaux tout tondu!
Adieu obstruction nasale, adieu crotte de nez qui lévite au milieu de la narine.
Bonjour Microbes, bonjour bactérie!
« c'est formidable ».
Existe en modèle pour les oreilles.
Et si par malheur, Paulo t'avait quitté pour une autre, qui elle, cette connasse, achète à la Redoute, ne désespère pas car, les trois Suisses savent ce dont tu as besoin:
- les vibromasseurs!
Je sais pas si tu as connu celui en métal, qui n'était pas livré avec le blonde qui collait sa joue dessus. Remarque à moi même: un vibro, ça vibre, alors pour les rides, ça peut pas être trop mal. Pense à ce fameux effet roll on. « C'est formidable ».
Je sais pas si t'as connu aussi celui avec les embouts différents. Il était particulièrement répugnant celui-là, avec sa couleur chair dégueulasse et ce fameux embout plutôt bizarre en forme de palmier (oui, comme les palmiers qu'on fout dans les cocktails). Bref, maintenant, ils le font plus.
Une super vente apparemment, suffisamment rentable pour qu'ils décident de le retirer de la vente.
Je viens de penser: avec les vibrations et l'embout palmier, tu peux même t'en servir de fouet pour faire la cuisine. « c'est formidable ».
Remarque pour les célibataires depuis des lustres: ça dépoussière aussi... pas le lustre.
Là par contre, on a un problème.
Les Suisses là, vous avez déconné.
(parcourt les pages comme une furie au rayon slips pour homme)
Y sont où les strings là?
Non sérieusement, parce que là, je suis tombée sur une image toute petite, et toute merdique d'une paire de fesse dans un string vert anis (note à toi Bébé: il aurait été parfait avec ta feu chemise.)
Non, mais là, ça me troue le cul quoi, sur 100 pages de lingerie pour femmes, on voit je sais pas combien de culs en string, et là, pour même pas 15 pages (déjà, c'est pas justement réparti le nombre de pages) de sous-vêtements pour homme: un string et UN PUTAIN DE STRING VERT ANIS QUOI!
Et on peut même pas se consoler avec l'espèce de combinaison grenouillère en cotton.
En guise de consolation, on a le pyjama Gaston Lagaffe ou Marsupilami quoi. Merci.
J'ai l'impression qu'on se fout de nous là.
Rien à foutre que ce soit une « seconde peau microfibre », je veux voir de la fesse quoi.
Non, sérieusement, c'est formidable.
Ta gueule toi là.
C'est pas formidable du tout quoi.
Tant pis, j'ai plus qu'à me rabattre sur les slips pour petit garçon et les brassières Hello Kitty.
Note à vous: y a plus de string fendu pour les femmes. Dommage!
Conclusion: les Suisses, c'est plus ce qu'ils étaient, ils se sont bien assagis.
Hey, les Trois Petits Suisses là, faites gaffe hein, et craignez mon courroux, moi la faisselle vengeresse qui veut voir de la fesse moulée dans un Sloggi rose!
L'homme est un animal étrange susceptible de faire des bruits bizarres, et de se mettre dans des situations embarrassantes. Allez, un petit top 10 des moments qu'on aimerait oublier et des situations délicates:
Un best seller : la crotte de nez.
Ah, cette fameuse crotte de nez qui, on sait pas trop comment, lévite au milieu de ta narine.
Elle sera de préférence bien grosse, molle, et carrément dégueulasse. Si tu as de vrais amis, ceux ci n'hésiteront pas à te faire remarquer que tu as une grosse crotte de nez qui pendouille. Remarque, c'est pas facile à dire à un pote non plus, on sait jamais trop comment amener le sujet en plus. Après si tu as de vrais amis, tu n'es pas forcément à l'abri de passer la journée avec ta crotte de nez qui aura, avec le temps, séché. Bref, la crotte de nez Majax, CE N'EST PAS SALE.
Un must have: faire caca chez son copain.
Oui Madame, oui Monsieur. C'est un fait: faire caca chez son lapin des îles, c'est passé un cap dans la relation. C'est, au même titre qu'adopter un chat appelé Cachou, une preuve d'amour.
Tu apprendras qu'il y a différentes manières de dire qu'on se sent bien, voire carrément à l'aise avec la personne.
Pour faire cru: quand t'as l'anus détendu...
Ca passe tout seul.
Comme dirait Bébé, « ca va bien se passer ».
Je sais, je suis quelqu'un de dégueulasse, et je m'épate moi même des fois (est en train de rire de sa propre blague de merde et se demande qui va comprendre les multiples problématiques soulevées par sa blague).
Et puis, c'est une manière comme une autre de marquer son territoire, faute de traîner ta meuf par les cheveux dans la rue pour montrer qu'elle t'appartient, ou même faute de pisser sur la porte de sa chambre.
Mais aller faire caca chez lui, c'est, au même titre qu'aller acheter un rouleau de PQ, reconnaître que tu fais caca, alors forcément, c'est pas très glamour. Surtout si celui ci habite dans un appartement mal isolée, ou dans une maison où les toilettes sont à côté de sa chambre. Je sais pas si c'est un problème uniquement féminin, mais ce problème aura fait couler beaucoup d'encre, faut de faire couler autre chose...
Qui a eu la connerie de dire un jour que j'étais quelqu'un de classe ou de raffinée?
Parce que c'est un blaireau.
Donc bref, tu apprendras, et pas avec les moines shaolines, a te contenir, et tu passeras au level deux du petit bonze parfait, pardon du gros bronze perfect...
A moins que tu sois un des rares surdoués à maîtriser à la perfection cette fameuse technique, approuvée en camping ou ailleurs: le Perfect.
Le Perfect c'est le caca fantôme, une affaire surnaturel quoi. Le caca qui sent rien, qui fait aucun bruit, et qui ne laisse aucune trace. Alors, il te sera aisément possible de « détrôner le Moboutou » ou encore « chier une pendule », en paix, sans avoir peur de faire chier ton croupignou d'amour, et sans avoir peur de passer pour une, je cite, « vile productrice d'étrons » à ses yeux.
Le romantisme n'est pas mort, il est juste tombé dans les chiottes.
L'indispensable: les bruits de ton corps quand tu dors(et pas que...).
Bon, on est dans le gore j'ai l'impression, donc quitte à y aller, allons y jusqu'au bout. Car ton corps peut être un réel enculé, que tu en sois conscient ou pas. Car oui, il continue de fonctionner quand tu dors. Perso, j'ai découvert que le corps humain ne dormait jamais quand, à trois heures du mat', j'ai entendu en rentrant de soirée, mon grand père péter. Un grand traumatisme, car dans mon monde de bisounours, personne ne pète, personne ne rote, et Dieu porte un string léopard sous son pagne. Alors forcément, si ta dulcinée ou ton roudoudou, est amené à « lâcher une caisse » et que ça « daube grave », bah j'ai juste envie de te dire de te retourner, de prendre ton mal en patience, d'ouvrir la fenêtre si l'odeur est trop atroce, et de la regarder avec amour en pensant que tu ne sors pas avec un robot mais avec un être humain. Et puis, quel est le con qui a dit que l'amour c'était propre, sans odeur, sans bruit, sans moments humiliants?
Le hit féminin: « le débordement sanguinolent »
Non, tu n'as pas une hémorragie interne du colon. Non, tu ne t'es pas assise dans un flaque de sauce tomate. Non, tu n'es pas énervée. Oui, j'ai envie de te foutre mon poing dans ta gueule de merde.
Ah les joies féminines, et cette fameuse tâche qui t' est arrivée au moins une fois dans ta vie. Moment de solitude parce que forcément, t'as passé la journée à demander à Gwendoline « j'ai rien sur le cul », et là, paf, après trois heures de linguistiques du portugais du XVIIème, c'est le drame: une base Madame.
Alors forcément, tu remercies ton écharpe ou le sweat que tu enrouleras autours de tes hanches histoire de dissimuler tout ça.
Un petit must: La trace de dentifrice du matin
généralement, elle sera étalée du coin de ta lèvre au milieu de ta joue.
De préférence, ça arrivera quand tu auras une gueule de merde, avec des cernes en mode arc en ciel, et un visage qui hurle « mmmmf, caféee »
Les gens te regarderont avec un petit regard lubrique et seront même à mène de te dire « alors, c'était chaud ce matin ».
T'inquiète, t'as un sourire ultra bright (ou pas), et tu l'emmerdes ce gros con, de toute façon, il a la braguette ouverte.
Un petit plus: la braguette ouverte.
Car oui, qui n'a pas eu sa braguette ouverte une seule fois dans sa vie?
Remarque, ça a le mérite de t'aérer un peu, et en été, c'est pas désagréable. Sans pour autant dire que t'as les couilles ou la moule au vent (raffinée? Tu disais quoi déjà? Maritime conviendrait mieux), n'abusons pas des bonnes choses veux-tu.
Le pire c'est quand tu as mis une culotte moche ou d'un peu transparent, ou pour vous les mâles, le slip Snoopy acheté quand vous aviez 12 ans, mais que vous voulez pas jeté parce qu'il est trop confortable et que vous pouvez pas faire ça à Snoopy.
Dans les deux cas, c'est un peu gênant, mais rien de dramatique. Il te suffira juste de refermer ta braguette. Seul problème, en général, tu te rendras compte qu'un léger courant d'air s'engouffre là où elle ne devrait pas, en public. Donc, je te conseille de la remonter avec dignité, et rapidement.
Un Hit estival :Vamos à la playa: le téton qui sort de ce putain de triangle de merde
Car tu as beau aimer d'un amour sincère et profond ce maillot de bain, tu ne peux pas faire grand chose dedans. Bah ouai, suffit que tu plonges et toute la plage a droit à, dans le meilleur des cas, un morceau de téton, dans le pire des cas, la totale, ta poitrine entière.
Car même serré au maximum en mode saucisson, c'est un fait: le triangle est un putain de vicieux du cul.
Alors, si tu ne veux pas faire profiter toute la plage et Gérard le vendeur de « beignet, chouchoux, beignet!! », mets toi au une pièce, ou au maillot de bain qui saura tenir tes seins en place, sans les laisser s'échapper.
Après la mise en cage de nos charmants enfants, dans des « parcs », voilà maintenant : la mise sous cellophane.
Efficace et pratique, c’est un moyen radical pour vous mettre à l’abri des joies et des hurlements de bébé.
Puisqu’on met bébé en boite, j’ai envie de proposer le même truc, adaptable sur les chaises roulantes pour Pépé et Mémé.
A l’abri du vent, ils dureront plus longtemps.
De plus, vous pourrez désormais les laisser dehors, faute de les laisser dans la voiture en plein soleil.
Cependant, n’oubliez pas de faire des petits trous pour permette à Bébé, à Pépé, et à Mémé, de respirer.
Après, si vous avez peu qu’ils aient froid, y a toujours le congelo, c’est efficace et radical.
Ps : sous sa protection anti pluie, il sera prêt à être congelé. N’oubliez pas de préciser la date sur le cellophane, car même si ça congèle bien, ça se périme vite et la viande perd de sa tendresse.
Si certains pleurent une fois par an, d’autres s’en donnent à cœur joie, et la moindre situation est prétexte à de chaudes larmes
Perso : j’ai jamais pris leur température.
Car nous ne sommes pas tous sujet à ces inondations faciales.
Je te parle de LARMES pas d’autre chose mon chou…
Sur cet autre plan, nous ne sommes pas tous égaux non plus.
Demande à Laetitia qui travaille à Boulogne, tu verras qu’elle te répondra autre chose que Marie Gertrude, caissière dans le Larzac.
Donc, faut-il pleurer pour quelque chose de noble ou simplement parce que ce bébé labrador est tout simplement trop mignon ?
A cela, je vais te dire :
Le zoophile pleurera en voyant Kiki le labrador remuer de la queue.
A vrai dire, je crois que ça fait un bien fou de pleurer. J’appelle ça « purger le radiateur ».
C’est marrant mais y a toute une mystique lacrymale.
Par exemple, est-ce que tu as déjà vu ton père pleurer ?
Si oui, c’est une grosse tapette.
Non, je rigole mon crocodile en terre cuite.
Sauf si bien sûr, il a pleuré en regardant Rex le berger allemand se faire tirer dessus pour sauver Günter son maître, dans le cas présent, c’est une grosse tapette, à couilles imberbes, ou un zoophile.
Je sais, je devrais relire la définition de zoophile, mais j’aime trop avoir des gens bizarres dans mes stats.
Bon, reprenons.
C’est vrai qu’il est plutôt rare de voir un homme pleurer. Je t’avouerais qu’en temps que nana, je trouverais plutôt bizarre.
Ou comme dirait Zao, chanteuse de talent, c’est carrément « chelou ».
Alors sous prétexte qu’ils ont des couilles, par convention, ils auraient pas le droit de pleurer ?
Encore le truc du sexe fort : celui qui ne pleure pas, mais celui qui, dans le monde des nichons, est la cause de beaucoup d’ « inondations faciales », dans les deux sens du terme.
(Je ne suis pas une perverse, je précise. c’est toi qui lit ce que tu veux lire. BITE)
Demandons à Pascal le Grand frère s’il a déjà pleuré :
-Pascal, as-tu déjà pleuré ?
-oui, quand Marceline m’a craché dessus.
Donc :
Preuve en est :
1) Pascal est une grosse tapette.
2) les hommes pleurent.
Mais les hommes, contrairement à certaines d’entre nous (qui sont à l’origine de notre honte et de l’appellation non méritée « pleurnichardes »), pleurent, mais à l’abri des regards.
Je n’ai par exemple, jamais vu mon père pleurer. C’est un fait : un père ne peut pas pleurer.
Ou du moins, il pleure, mais c’est comme moi, mes parents, et la cigarette, on reste dans le déni.
Pourquoi est- ce toujours aux hommes d’être forts ? Pourquoi sont-ils toujours les épaules sur lesquelles on va lamentablement morver ?
Le Mâle est THE figure protectrice, c’est sans doute vieux jeu, mais, je suis quelqu’un de vieux jeu, j’écoute Brigitte Bardot et Michel Sardou, steuplait..
Les hommes apparemment, ont une espèce de fierté, d’orgueil à ne jamais pleurer, à ne jamais dire qu’ils pleurent.
L’homme ne pleure pas, tu comprends, il a pas envie de passer pour une grosse tapette.
Le Mâle est aussi sec qu’un spéculos, et aussi sec que le sol en Afrique.
Limite, quand tu verras une larme, tu auras envie de la garder, de la boire.
Si, si, leurs larmes à eux, viennent du cœur. Un vrai millésime.
Ils les gardent et les retiennent, et sans doute, dans ce sens, leurs larmes sont plus pures que les nôtres.
L’homme ne pleure pas pour rien. Mais il est fourbe, il ne te dira pas qu’il a pleuré quand Mirelle Mathieu s’est fait larguée. Non.
Et même si, homme et femme sont, à 90%, faits de flotte, l’homme transforme sa flotte…
Il est très très fourbe le coquinou.
En ce sens, si nous sommes des radiateurs, ils sont des « cocottes minutes à retardement »( je cite, l’idée n’est pas de moi, ni de Joel Grobouchon, c’te grosse tapette).
Pas que je dise que nous chouinons à longueur de journée, MAIS, avouons le, une fille ça pleure. Et pas qu’une seule fois par an.
Regarde, eux, ils vont pas pleurer devant Turbo (quoique), mais nous avec le nombre de films (de filles justement !) qu’on se regarde à longueur de temps, avoue qu’on nous titille plus la larme !
Je sais c’est aussi français que « c’est chelou ».
Après, je vais pas te faire un catalogue des moments où nous sommes amenées à pleurer.
Les peines de cœur, les labradors, les bébés phoques qui sont tués pour faire des manteaux, les gazelles qui sont assassinées tout les jours sur Arte par Nalla (c’te catin, la gazelle quoi…)…
Et j’en passe.
Le mec n’est pas open : note la comparaison houleuse :
En matière annale, il est aussi fermé du cul qu’il l’est de la larme.
Essaye pour voir, et approche toi de lui avec une courgette en lui susurrant des mots comme « ce soir baby, je te titille la prostate, c’est la fête à ton cul, et pas au mien ! », et bah je peux t’assurer que ta courgette, tu vas pas la mettre là où tu pensais…
Non madame, tu vas la mettre….
Dans la ratatouille que tu lui prépareras avec amour.
Esprit pervers cher lecteur…
J’ai sans doute la larme facile, et je ne m’en cache pas. Pleurer, c’est cathartique, ça te purge.
Et puis, en plus, si t’es émo et que tu pleures noir, tu pourras faire de belles photos pour ton skyblog.
Ce n’est pas que je ne sois pas quelqu’un de fort, toi-même tu as touché mon corps budy buildé (…), c’est juste que pleurer me fait un bien fou.
Y a différente façon de pleurer, différents moments.
Des fois, ça te surprend, tu pleures devant un truc con, genre une pub pour Câlin « putain, l’ostéoporose aura ma peau ! », ou devant des trucs plus ou moins grave.
Y a jamais de mauvaises raisons de pleurer.
Je pleure en m’énervant, en chouinant, et dans ces moments là, heureusement que le ridicule ne tue pas…
Et puis, toi le Mâle sans cœur ni larme, je suis sûre que tu trouves ça choupi (comme Kiki le labrador oui) une fille qui va pleurer.
Sauf si elle le fait tout les jours, ok.
Mais même Bob Marley le dit « no woman no cry » !
Bon ok, y a aussi « Boy don’t cry », mais je fais pas trop confiance aux grosses tapettes qui ont influencé la coupe de Bill de Tokyo Hotel.
Mais ce que je veux dire, c’est que les larmes, c’est un écoulement de ce qu’il y a à l’intérieur, comme le sébum oui !
N’oublie pas et surtout :
Pense à une fleur…
J’arrête.
Je ne suis pas en train de dire que nous sommes des fleurs fragiles, loin de là.
Mais, nous pleurons plus que vous.
Ok, sans doute moins que Steevy d’accord.
Mais qu’importe.
Je ne suis pas en train de généraliser non plus, il y a des filles qui ne pleurent pas : regarde Amélie Mauresmo, elle ne pleure pas. je sais, exemple de merde
Arrêtons de penser que pleurer, c’est ridicule.
Bon, ok :
Après, je suis pas forcément du genre à jouer ma Chimène en public, je trouve ridicule ce besoin de s’afficher.
Parce qu’en plus, quand on pleure, généralement, ça s’accompagne de morve et de spasmes incontrôlés. Bon, bien sûr, il y a les vraies larmes, celle qu’on voit dans Confessions Intimes, ces larmes sont belles et passent très bien à l’écran.
Je trouve que la larme est quelque chose qui ne se partage pas forcément.
Après, c’est sans doute mon côté à ne pas trop parler de moi (genre…), mais j’en sais rien, j’aime pas trop montrer mes faiblesses.
Bon, je l’avoue, mes spots lacrymaux préférés sont : la moquette de ma chambre, le carrelage de la salle de bain, et en regardant Sauvez Willy.
Je suis à l’automne de mes relations sociales. Je ne sais pas si vous avez déjà eu cette impression de ne plus avoir rien à dire à quelqu’un qui a partagé votre vie pendant des années ?
Comme une chanson que vous avez écoutée à un moment précis de votre vie, qui vous rappelle des joies, des peines, et cette chanson, ce n’est pas que vous ne pouvez plus l’écouter, non.
Cette chanson ne vous évoque que quelques choses de lointains, de flou, d’opaque.
L’amitié est une belle chanson, qu’on aimerait fredonner toute notre vie.
Mais la mélodie se délaye dans le présent.
Et là, d’un coup, c’est le choc sismique, le choc temporel.
On essaye d’intégrer le passé dans le présent car on a signé une espèce de pacte ridicule « ami pour la vie ».
On essaye de recoller quelque chose que le temps a rompu.
L’amitié, c’est une gymnastique qui se travaille.
Il y a cependant ce lien qui persiste, cet argument d’autorité qui relie une personne à une autre.
Mais ce n’est pas parce qu’hier, on était amis, que demain, on le sera aussi.
Les relations humaines changent, et mutent, un peu comme les pokémons si tu veux.
Pourquoi se sent-on obligé de garder ces amis d’enfance rencontrés à la maternelle, entre une marelle et un toboggan ?
La nostalgie ? Le besoin de se retrouver soi même dans un passé révolu ?
Pourquoi cette sorte d’obligation ?
En matière amicale, comme en matière fécale, je ne me suis jamais sentie obligé de renouer un contact alors que je n’avais plus rien à dire à telle ou telle personne.
Passé cette franchise un peu cruelle, sans doute, je ne veux plus m’accrocher à des cendres.
Il faut vivre avec le passé, sans pour autant le faire revivre à chaque fois.
Le passé est un souvenir, et vivre dans la nostalgie de ce souvenir ne fait guère avancer.
C’est comme une mauvaise blague faite il y a bien longtemps, et qui ne produirait en nous qu’un sourire forcé.
Il ne faut pas oublier le passé, mais il ne faut pas se sentir obliger de le faire revivre, sous prétexte qu’il a été fait de bons moments.
Le passé est une page, qui ne peut être réécrite au présent.
Si je dis ça maintenant, c’est parce que je constate qu’il y a quelques temps, j’ai essayé de faire revivre ce passé qui n’avait plus cours.
Je me suis souvenue.
Mais les gens changent.
Je ne suis plus la Morgane du collège, j’ai changé.
Comme eux, comme lui, comme elle.
Demain, je n’ai pas envie de me forcer de faire revivre maintenant.
Le passé ne nous entrave pas pour autant, il permet juste de construire un présent, un présent différent.
Aujourd’hui, j’ai envie de me souvenir, de faire revivre le passé, mais je n’ai pas envie de transformer mon passé en présent.
Une amitié, et c’est sans doute cruelle, peut être comparée à un aliment.
Un aliment moisit, comme une amitié.
Un aliment n’aura jamais le même goût qu’il a maintenant car il est justement consommé à un instant précis.
Si j’aime manger ma viande bleue aujourd’hui, et que demain je la préfère carbonisée, je n’ai pas envie de la manger crue demain car hier, je l’aimais comme ça.
L’amitié, si je continue avec mon steak, ce sera le steak que je mangeais avec de la moutarde hier, avec de la sauce au poivre demain, avec du nutella aujourd’hui.
J’ai 19 ans aujourd’hui, j’ai laissé des amis sur le banc du souvenir.
Je ne regrette rien si c’est fini.
Ca a été intense, et après, peu importe si ça dure, tant que c’est intense.
Je ne veux pas d’amitié délayée.
Peu importe si ça ne dure qu’un hiver, tant que ça m’a réchauffé le cœur.
Sans doute vais-je paraître pédante, et auras tu l’impression que je me sers des gens comme je me servirais d’aliment pour remplir mon frigo, sans doute.
C’est déjà assez compliqué de faire vivre le présent, alors je te dis pas ce que c’est de faire vivre le passé.
Aujourd’hui, tu n’es pas étudiant de première année.
Non.
Aujourd’hui :
tu es juste dans la merde.
Tu es étudiant en LLCE anglais mais tu feras de la philo.
Etudiant en philo, tu me feras, disons, de la géo.
Tu es l’étudiant multitâche, un peu comme Windows oui.
Tu aimes la littérature de Molière, de Balzac, de Gide ?
Bah tu aimeras aussi la littérature espagnole, t’inquiète !
Quoi tu veux pas faire de l’histoire ?
Mais bordel, t’es en Anglais, t’as rien compris ou quoi ?
Bon, ça suffit, tu me prends trois matières dans ce blog, tu reviens demain, tu passes par la case départ, tu prends un ticket en 226, tu remplis ta fiche de vœux en 325, tu attends deux heures, et tu la déposes en 119.
Tu reviens demain, tu dois t’inscrire en LANSAD mon petit.
Makéskécé ?
Ta langue vivante bordel, tu comprends vraiment rien ou quoi ?
Quoi t’es perdu, mais ça suffit oui ?!
Quoi « où çaaaa ? » ?
PUTAIN MAIS POURTANT C’PAS COMPLIQUE !
Quoi y a pas de créneau compatible avec ton emploi du temps ?
Nan mais tu te crois où ?
L’administration fait très bien son travail et les emplois du temps sont faits en totale concertation entre les départements, t’as cru qu’on rigolait ici ou quoi ?
Bah voilà.
Elle est pas bonne ma réforme ?
Sérieux, elle est géniale.
Allez, avec un peu de chance, à 25 ans, tu pourras enfin étudier ce que tu veux.
Déjà, ça c’est une putain de révolution dans ta tête.
Tu ne fais pas partie des couples kikoo-lol-forever.
Vous essayer d’être des « pas choupis », mais au final, ça marche pas vraiment super bien.
Tu es un peu niais, forcément. Je sais pas pourquoi d’ailleurs la niaiserie est un effet secondaire à la vie en couple. Le Cruel Réfugié Politique vous en parlera prochainement.
Pourtant à la base pas niaise, je me retrouve à gazouiller légèrement.
Et, un soir, tu seras couchée dans ton lit en train de fumer, et d’un coup, tu te mettras à sourire niaisement en pensant à lui, à vos conneries.
Tu te trouveras conne mais bon, c’est pas grave, tu t’en fous.
Vous êtes un peu niais, et alors ?
Le regard des gens qui te faisaient avant si peur, commence peu à peu à disparaître, tu t’en fous.
Et si dans une file d’attente au cinéma, il s’éloigne parce que tu lui as donné une claque, tu n’hésiteras même pas, et tu gueuleras « Géraard ! Ici ! ».
Vous ne vous donnez pas en spectacle non plus. Vous êtes dans votre monde quand vous êtes tous les deux.
Pas le monde avec les oiseaux roses et les petits poneys, non.
Vous n’êtes ni un couple barbecue, ni un couple UHU.
Vous pouvez être au même endroit, au même moment, sans être ensemble. C’est ça qu’est bien.
Y a un temps pour tout.
Vous ne chronométrerez pas votre relation.
D’ailleurs, c’est quand que vous vous êtes mis ensemble ?
En avril, oui, le 11, ou le 12.
Peu importe.
Vous ne vous projetterez pas dans l’avenir.
On aura un chien, une voiture, et une maison avec des volets bleus.
Non.
Quand vous parlez d’avenir, vous vous demandez juste quand éclatera la première embrouille.
Vous avez la même conception du couple, mais vous êtes différents, c’est çà qui est bien.
C’est jamais du réchauffé quand vous vous voyez.
Vous vous posez pas trop de questions.
C’est comme avant pour toi, un grand « on verra », sauf que maintenant, c’est un « on verra » à deux.
Mais attention, il y a toi, et lui. Il y a toujours ces deux personnes qui se sont rencontrées il y a quelques temps.
Et puis…
On verra bien.
[Fini. Bon, cet article m'a donné des idées pour les suivants, donc, je reviens bientôt mes bichons. Bidougnougnou]
Ça va 30 secondes, mais quand ils en sortent un peu, ça va plus.
Là, non, tu t’en fous, tu le prendras tel quel, avec ses poils sur les pieds, ses défauts, ses coups de gueule, ses mimiques, tu le prendras blond, roux, brun, aux yeux bleus, avec un œil de verre, peu importe, tant qu’il te plaira à toi.
LA REVOLUTION SENTIMENTALE EST EN MARCHE.
Tu fonctionnes au coup de cœur.
Tu n’es pas pressée, tu prends ton temps. Tu as passé un cap, tu es toujours célib’, tu ne cherches pas, ça viendra, et comme tu le dis si bien : « ca viendra ou pas. Alors on verra ».
Tu le cherches pas pour autant. T’es toujours bien avec ton statut de célibataire.
4 ans, tu peux faire mieux, j’en suis sûre.
Et puis un jour il arrive.
Il était déjà là, tu n’y avais pas forcément fait attention.
(Toutes ressemblances avec des faits réels ne seraient que pure coïncidence)
C’est pas le coup de foudre, les soit disant papillons qui pétillent dans ton ventre.
De toute façon, le coup de foudre, tu n’y crois pas forcément Nom de Zeus !
Et c’est pas plus mal comme ça.
Il te plait, c’est tout.
Il a juste mis les pieds dans ta vie, sans trop se présenter, sans trop attendre le « you’re Welcome ».
Immigré clandestin sentimental.
Mais il a débarqué comme ça, d’un coup, et sans carte de séjour.
Tu finis par l’accueillir et l’adopter ce roumain sentimental.
Il est hors du moule.
Tu passes de l’artiste, au musicien, à l’homme politisé.
Toi qui touchais trois cacahuètes en politique, tu t’es finalement politisée.
Maintenant, t’as la chips politique et la noix de cajou syndicaliste.
Tu votes l’Homme Cruel. Tu prônes le terrorisme sentimental.
Tu t’engage avec réserves, t’as plus envie de perdre des plumes, toi la Dinde Sentimental, t’as pas envie de te farcir un nouveau râteau. Tu n’idéalises plus, tu ne fais plus de pronostic foireux, tu ne commences plus tes phrases avec des « quand » ou des « si ».
Ca marche ou ça casse.
Tu réponds « On verra » dès qu’on te parle de lui.
Finalement, tu parviens à approcher l’Homme Cruel.
Plus ou moins d’ailleurs.
Tu rentres en phase de Radicalisation.
Il a des qualités, des défauts, il est bizarre, un peu comme toi.
On verra bien.
Et puis un jour, tu te retrouves comme une conne à bondir sur ton portable quand il sonne.
Ca casse ou ça passe.
Tu rentres dans la phase : je-sais-que-je-te-plais-et-toi-aussi-tu-sais-que-tu-me-plais-mais-on-continue-à-se-chercher.
Mais c’est si délectable de se sentir un peu désirée après 4 ans où les seuls qui t’on désirée, ont été les chiens qui se sont accrochés à ta jambe en faisant des gestes obscènes.
Je cite dans la catégorie pervers sexuels et fétichistes de la jambe : le cavalier King Charles, le York Shire et le Labrador (en gros manque d’amour apparemment…)
Remarque, c’est le côté pratique des chiens : tu sais quand ils t’aiment bien : ils remuent la queue…
Après reste à savoir laquelle, mais je n’en dirais pas plus, toi-même tu sais, mon Croudougnouchou (tu sais, je m’épate des fois en réalisant ce que j’arrive à faire avec le simple son [ou]).
Donc tu es en guerre de positions. Tu joues avec lui, tu l’embêtes, le taquines
En maternelle, je sais pas pourquoi, tu aurais passé ton temps à le frapper.
Ton premier amoureux, tu lui as pété l’arcade, mais c’était de l’amour pur et dur. Oui mon bichon, comme ton poing dans sa gueule.
Qui aime bien châtie bien. Enfin j’espère que Tractman n’a pas pris mon bleu comme une marque d’un amour profond. Enfin, tu comprends, Tractman est un libertin sado-masochiste alors bon.
Tu commences à marquer ton territoire, tu lui pisses pas dessus non plus, comme l’aurait fait Battisto, le York Shire à ta vieille tante Monique.
Et maintenant, c’est toi qui es sur un banc en train de l’embrasser.
Tu es en couple.
Nan, j’te jure, et pas sur Facebook.
Non, c’est pas comme les antibiotiques, c’est pas automatique.
Comment on peut savoir que tu es en couple ?
Han han.
Tu as des chewing-gums et des Tic Tac. Forcément. Te moque pas mon canard, c’est con, mais là, c’est plus toi qui taxe dans le paquet de Maurice, c’est Maurice qui vient taper dans ta boîte.
C’est la Révolution Sentimentale : tu as même envie de le voir.
Tu as eu 4 ans pour breveter tous les surnoms niais et tu t’épates :
Crapouillou, Croupignon, Crapouillito quand t’es en mode « Aie Pépito ! ».
Il a débarqué sans trop ruiner tes vieilles habitudes, et sans vouloir te changer.
Maintenant vous larvez à deux.
C’est bien, ça tient chaud. Faut avouer qu’à deux c’est bien aussi.
Vous avez le don de fossoyer un film.
Il ne t’a pas pris ta liberté et tu lui as laissé la sienne. Tu ne sais jamais trop ce qu’il fait, ni où il est. Notons que mon modèle a vraiment le don de s’éclipser, comme ça, en moins de trente secondes quand c’est l’appel du Yop.
(Limite, je me demande si c’est pas Harry Potter.)
Tu n’as pas eu besoin de changer, et surtout de changer ta vie.
Maintenant, il y a quelqu’un qui te voit faire des crises de folie à base de « gazougazou ».
C’est très impressionnant.
Vous partagez, vous allez voir des films que tu penses bien mais qui en fait, sont nuls.
A noter qu’il te le fera remarquer.
Ton portable est rempli de message à la con, de message niais (là, c’est toi qui te moquera), de message pour rien dire, de conneries, de mots en majuscules qui font comme si tu étais en train de hurler.
Son portable aussi est rempli de tes coups de folies à 3h du mat’.
Vos mots doux c’est « je crois pas nan », « eh bah nan », « petit con », « ta gueule pour voir ? », « GééééEEErard ! »..
Y a toujours cette spontanéité du début, ce jeu un peu gamin qui vous fait marrer, ces claques (car oui, vous êtres des brutes masochistes), et puis maintenant, ce qu’est bien, c’est que tu peux lui piquer son sweat.
Là, tu penses qu’il va encore te faire une remarque sur ton matérialisme.
Tu lui diras « attaque nuque ! ».
Tu vois, tu commences à faire des private joke que personne ne peut comprendre.
Ce qui est bien, c’est que vous êtes ensemble, mais que vous êtes restés amis.
Tu fumes, il ne te fera aucune réflexion là-dessus.
Il vomit, tu ne lui feras aucune réflexion là-dessus.
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