Voilà, c'est fini.

C’est l’automne.

Aujourd’hui, j’ai envie de te dire que c’est différent. J’ai envie de te dire que j’ai chassé un vilain démon plutôt gentil, et une bonne fois pour toute.

J’ai envie de l’écrire, de le hurler.

J’ai l’impression de m’être débarrassée d’une vieille couche qui m’empêchait de respirer, mais dans laquelle je me complaisais.

Ce matin, je me suis réveillée, comme ça, ça avait disparu.

Sans doute, tu ne dois rien comprendre, mais peu importe, de toute façon, qu’on comprenne ou pas cet article, je m’en fous un peu, celui là, je l’écris pour moi.

Je crois que c’est plus simple de se dire que c’est fini quand c’est coulé sur du papier, gravé sur un écran.

Je n’ai plus l’impression d’écrire ça, de l’inscrire dans la postérité pour me dire que c’est vrai.

J’écris pas ça pour que ça fasse plus vrai ou pour y croire plus.

Je ne sais pas non plus si c’est comme je le dis souvent pour « purger le radiateur », j’en sais rien.

J’ai juste envie de dire, de lui dire « dans ton cul la balayette »

Over.

Putain, c’est fini.

Sourire.

Fini.