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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 22:49



Parlons de notre « quota » de semence lacrymale.

Si certains pleurent une fois par an, d’autres s’en donnent à cœur joie, et la moindre situation est prétexte à de chaudes larmes

Perso : j’ai jamais pris leur température.

Car nous ne sommes pas tous sujet à ces inondations faciales.

Je te parle de LARMES pas d’autre chose mon chou…

Sur cet autre plan, nous ne sommes pas tous égaux non plus.

Demande à Laetitia qui travaille à Boulogne, tu verras qu’elle te répondra autre chose que Marie Gertrude, caissière dans le Larzac.

Donc, faut-il pleurer pour quelque chose de noble ou simplement parce que ce bébé labrador est  tout simplement trop mignon ?

A cela, je vais te dire :

Le zoophile pleurera en voyant Kiki le labrador remuer de la queue.

A vrai dire, je crois que ça fait un bien fou de pleurer. J’appelle ça « purger le radiateur ».

C’est marrant mais y a toute une mystique lacrymale.

Par exemple, est-ce que tu as déjà vu ton père pleurer ?

Si oui, c’est une grosse tapette.

Non, je rigole mon crocodile en terre cuite.

Sauf si bien sûr, il  a pleuré en regardant Rex le berger allemand se faire tirer dessus pour sauver Günter son maître, dans le cas présent, c’est une grosse tapette, à couilles imberbes, ou un zoophile.

Je sais, je devrais relire la définition de zoophile, mais j’aime trop avoir des gens bizarres dans mes stats.

Bon, reprenons.

C’est vrai qu’il est plutôt rare de voir un homme pleurer. Je t’avouerais qu’en temps que nana, je trouverais plutôt bizarre.

Ou comme dirait Zao, chanteuse de talent, c’est carrément « chelou ».

Alors sous prétexte qu’ils ont des couilles, par convention, ils auraient pas le droit de pleurer ?

Encore le truc du sexe fort : celui qui ne pleure pas, mais celui qui, dans le monde des nichons, est la cause de beaucoup d’ « inondations faciales », dans les deux sens du terme.

(Je ne suis pas une perverse, je précise. c’est toi qui lit ce que tu veux lire. BITE)

Demandons à Pascal le Grand frère s’il a déjà pleuré :

-Pascal, as-tu déjà pleuré ?

-oui, quand Marceline m’a craché dessus.

Donc :

Preuve en est :

1) Pascal est une grosse tapette.

2) les hommes pleurent.

Mais les hommes, contrairement à certaines d’entre nous (qui sont à l’origine de notre honte et de l’appellation non méritée « pleurnichardes »), pleurent, mais à l’abri des regards.

Je n’ai par exemple, jamais vu mon père pleurer. C’est un fait : un père ne peut pas pleurer.

Ou du moins, il pleure, mais c’est comme moi, mes parents, et la cigarette, on reste dans le déni.

Pourquoi est- ce toujours aux hommes d’être forts ? Pourquoi sont-ils toujours les épaules sur lesquelles on va lamentablement morver ?

Le Mâle est THE figure protectrice, c’est sans doute vieux jeu, mais, je suis quelqu’un de vieux jeu, j’écoute Brigitte Bardot et Michel Sardou, steuplait..

Les hommes apparemment, ont une espèce de fierté, d’orgueil à ne jamais pleurer, à ne jamais dire qu’ils pleurent.

L’homme ne pleure pas, tu comprends, il a pas envie de passer pour une grosse tapette.

Le Mâle est aussi sec qu’un spéculos, et aussi sec que le sol en Afrique.

Limite, quand tu verras une larme, tu auras envie de la garder, de la boire.

Si, si, leurs larmes à eux, viennent du cœur. Un vrai millésime.

Ils les gardent et les retiennent, et sans doute, dans ce sens, leurs larmes sont plus pures que les nôtres.

L’homme ne pleure pas pour rien. Mais il est fourbe, il ne te dira pas qu’il a pleuré quand Mirelle Mathieu s’est fait larguée. Non.

Et même si, homme et femme sont, à 90%, faits de flotte, l’homme transforme sa flotte…

Il est très très fourbe le coquinou.

En ce sens, si nous sommes des radiateurs, ils sont des « cocottes minutes à retardement »( je cite, l’idée n’est pas de moi, ni de Joel Grobouchon, c’te grosse tapette).

Pas que je dise que nous chouinons à longueur de journée, MAIS, avouons le, une fille ça pleure. Et pas qu’une seule fois par an.

Regarde, eux, ils vont pas pleurer devant Turbo (quoique), mais nous avec le nombre de films (de filles justement !) qu’on se regarde à longueur de temps, avoue qu’on nous titille plus la larme !

Je sais c’est aussi français que « c’est chelou ».

Après, je vais pas te faire un catalogue des moments où nous sommes amenées à pleurer.

Les peines de cœur, les labradors, les bébés phoques qui sont tués pour faire des manteaux, les gazelles qui sont assassinées tout les jours sur Arte par Nalla (c’te catin, la gazelle quoi…)…

Et j’en passe.

Le mec n’est pas open : note la comparaison houleuse :

En matière annale, il est aussi fermé du cul qu’il l’est de la larme.

Essaye pour voir, et approche toi de lui avec une courgette en lui susurrant des mots comme « ce soir baby, je te titille la prostate, c’est la fête à ton cul, et pas au mien ! », et bah je peux t’assurer que ta courgette, tu vas pas la mettre là où tu pensais…

Non madame, tu vas la mettre….

 

 

 

Dans la ratatouille que tu lui prépareras avec amour.

 

 

Esprit pervers cher lecteur…

 

J’ai sans doute la larme facile, et je ne m’en cache pas. Pleurer, c’est cathartique, ça te purge.

Et puis, en plus, si t’es émo et que tu pleures noir, tu pourras faire de belles photos pour ton skyblog.

Ce n’est pas que je ne sois pas quelqu’un de fort, toi-même tu as touché mon corps budy buildé (…), c’est juste que pleurer me fait un bien fou.

Y a différente façon de pleurer, différents moments.

Des fois, ça te surprend, tu pleures devant un truc con, genre une pub pour Câlin «  putain, l’ostéoporose aura ma peau ! », ou devant des trucs plus ou moins grave.

Y a jamais de mauvaises raisons de pleurer.

Je pleure en m’énervant, en chouinant, et dans ces moments là, heureusement que le ridicule ne tue pas…

Et puis, toi le Mâle sans cœur ni larme, je suis sûre que tu trouves ça choupi (comme Kiki le labrador oui) une fille qui va pleurer.

Sauf si elle le fait tout les jours, ok.

Mais même Bob Marley le dit «  no woman no cry » !

Bon ok, y a aussi «  Boy don’t cry », mais je fais pas trop confiance aux grosses tapettes qui ont influencé la coupe de Bill de Tokyo Hotel.

Mais ce que je veux dire, c’est que les larmes, c’est un écoulement de ce qu’il y a à l’intérieur, comme le sébum oui !

N’oublie pas et surtout :

Pense à une fleur…

J’arrête.

Je ne suis pas en train de dire que nous sommes des fleurs fragiles, loin de là.

 Mais, nous pleurons plus que vous.

Ok, sans doute moins que Steevy d’accord.

Mais qu’importe.

Je ne suis pas en train de généraliser non plus, il y a des filles qui ne pleurent pas : regarde Amélie Mauresmo, elle ne pleure pas. je sais, exemple de merde

Arrêtons de penser que pleurer, c’est ridicule.

Bon, ok :

Après, je suis pas forcément du genre à jouer ma Chimène en public, je trouve ridicule ce besoin de s’afficher.

Parce qu’en plus, quand on pleure, généralement, ça s’accompagne de morve et de spasmes incontrôlés. Bon, bien sûr, il y a les vraies larmes, celle qu’on voit dans Confessions Intimes, ces larmes sont belles et passent très bien à l’écran.

Je trouve que la larme est quelque chose qui ne se partage pas forcément.

Après, c’est sans doute mon côté à ne pas trop parler de moi (genre…), mais j’en sais rien, j’aime pas trop montrer mes faiblesses.

Bon, je l’avoue, mes spots lacrymaux préférés sont : la moquette de ma chambre, le carrelage de la salle de bain, et en regardant Sauvez Willy.

Je sais, c’est honteux.

Mais j’aime les baleines, les lapins, et le rose.

 

 

 

 

 

En conclusion :

Pleurer, «  ce n’est pas sale ».

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