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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 03:00

Cher ami, c’est le printemps.

A moins que tu fasses toi aussi parti de ces « anarcho-traître » qui  font chier tout le monde en disant «  non le printemps, c’est le 21 !! ».

Si tu fais partie de ce groupe contestataire, je te demanderai de bien vouloir te taire.

Ou sinon, vote NPPV.

Fossoyeur !

Reprenons veux tu.

Alors, en ce moment, je hurle à la propagande « couplesque ».

Non faut qu’on m’explique là.

C’est quoi ce problème avec le printemps là, comme quoi, le printemps, c’est la saison des amours ?

 Et puis c’est quoi ce second truc là, comme quoi 25 % des couples se forment en manif’ ?

Bon, y  a bien c’te fossoyeur là, l’AJR.

Non en fait c’est pas le seul à avoir quitter le côté obscur de la Force.

Moi qui pensais qu’AJR,  c’était chasteté et dévotion entière à la Révolution, bah voilà quoi.

Fossoyeur !

Bon, remettons les choses au clair veux –tu Jean Pierre.

En temps que célibataire et gréviste (et poulpe) je suis la cible d’attaques.

Quoi ?

Non mais c’est vrai, je te fous un combo moi, mates ça :

Célibataire et gréviste quoi !

Je suis un double félon à la Patrie, une vraie pestiférée quoi.

Et je te parle pas des pressions que je subis par les palourdes quoi.

Heureusement que les bernard l’hermittes sont avec moi.

Et puis, le FLP (dont le SG tarde à écrire le Manifeste) est derrière moi aussi.

T’inquiète.

Le problème pour les célibataires, c’est pas d’être seul. Non.

C’est d’être entouré de couples, nuance.

Non parce que tout seul dans son aquarium, le poulpe est bien.

Mais hors de son bocal, le poulpe est confronté à la dure réalité : les moules ça marche par deux (voire plus pour les partouzeuses  ( là, je viens d’attirer grâce aux mots clés, des gens avec des pensées totalement  saines et pures…).

Bon, alors, en temps que célibataire, et en même temps, en temps que poulpe (putain, ça en fait du temps…), je peux te dire que le concept du printemps, je le déteste.

Non, mais les petits oiseaux là, donnez moi un fusil quoi, du kebab de colombe, je suis sûre qu’avec la sauce samouraï, ça passe ni-ckel.

Non, parce qu’il devient désormais dangereux de se balader dans les rues sans sentir la niaiserie à plein nez, alors méfie toi des jets de bave qui fusent pendant cette période de l’année.

Fossoyeuse !

Enfin, quoique, je crois que j’aime bien le printemps parce que c’est la saison où on critique encore plus.

Oui sache le, le ou la célibataire, passe sa vie à critiquer. En espérant parfois être un jour la cible de critiques, tu me suis ?

Bref, pour certains, le célibat est une période de solitude, de mélancolie.

Quenini oui !

Le célibat c’est comme de l’open bar tout le temps ;

C’est génial pendant longtemps, mais t’es vite saoulé.

Bon « vite », ça dépend des gens hein : y en a c’est au bout d’années, d’autres au bout de quelques jours.

Moi je le vis bien.

En fait, je crois que ça dépend des moments, et des gens que tu croises.

Tu vois, moi en temps que poulpe, je dois suivre le calendrier.

La période propice aux amours a lieu malheureusement tout les trois ans. Tous les quatre ans, l’année prochaine et, tous les cinq ans en 2011.

Ma vie est réglée à la migration prête.

Pour revenir au printemps, et à la grève.

Alors écoute, je suis en grève, mais pas en grève du sentiment

Je dois avouer qu’avec moi, le gros problème, c’est le contrôle continu qui pèche toujours (le poulpe est instable).

La niaiserie gratuite, je laisse ça aux autres quoi.

Moi, au printemps, y a que ma peau qui bourgeonne.

Aussi, je sais pas si on a la même conception du couple toi et moi.

Atta voir, j’vais te dire comment je vois ça.

Bon alors, déjà, dans le couple, y à toi et moi.

Pas nous. Enfin, pas encore.

Non, y a deux personnes, un « on » où y a toi, et à côté moi.

Tu n’es pas une partie de moi, je ne suis pas une partie de toi.

Non parce qu’y aurait scission aux toilettes, et rêves pas, les soirées pyjamas c’est no way quoi.

C’est quoi le truc de la moitié là ?

Tu es, je cite, « ma moitié ».

Non, mais Coco, t’es un Bigoo ou quoi ?

A moins que tu te sois fait fossoyé en deux, ou que tu sois, comme le scotch, double face, c’est pas possible.

Donc pour moi, dans un couple, il y a avant tout, deux personnes, pas une moitié d’un quart de quatre quart, pas de demi pinte de toi, pas de tiers Etat. Il y a deux personnes, différentes, qui existent.

Le problème je crois, c’est qu’on veut que l’autre soit conforme à l’idéal qu’on se fait de lui.

Alors tu comprends pourquoi quand tu rotes et te gratte le bide devant le curling, eh bah Mariah, elle gueule.

Son idéal ?

Un beau maçon avec une chpouniette, une truelle, une salopette en jean, et un corps recouvert de poils.

Sacrée Mariah.

Je viens de perdre mon lectorat portugais, alors autant allez jusqu’au bout et te sortir une blague super drôle : comment on appelle un portugais qui ment ?

Un mentos.

Tu pourras la sortir au repas chez Beau Papa et belle Maman Gonzales.

Ils vont t’adorer.

Donc le problème, c’est que « ton demi » ne sera jamais conforme, parce qu’il est avant tout : LUI.

A partir du moment où tu vas accepter qu’il est comme toi, sans l’être, et qu’il  sera susceptible de puer de la gueule le matin, de puer la cigarette, je crois que tu as passé le premier cap du couple, du poulpe pardon.

Non parce qu’au début d’une relation, il est parfait.

Mais c’est progressivement la découverte de l’autre qui va faire mourir l’idéal que tu avais crée. Le gros problème c’est ça : vouloir le rendre conforme à ce qu’on attend.

Ensuite, y a le problème de la priorité.

Non.

C’est pas parce qu’on est en couple qu’on doit devenir la priorité.

On est deux, on a deux vies différentes, qui se joignent, certes, mais deux routes avec pleins d’intersections, c’est pas une autoroute à deux voies.

On a bien envie de passer en route prioritaire, mais c’est pas forcément toujours possible, après on l’accepte, ou pas.

J’ai pas envie d’être une priorité, lundi, je vois Mo, mardi, je lui envoie un texto, et samedi, adieu la soirée potos autours d’une pizza, je vois Mo.

Le célibat, c’est la liberté, mais c’est le double effet KissCool.

On prend justement goût à cette liberté totale, mais je crois qu’on devient un peu égoïste.

Et vachement sélectif.

On veut ça, pas ça, et ça, mais ça, hors de question.

On veut partager, mais on veut que ce soit selon nos règles à nous.

On a été le maître pendant un certain temps, et là, c’est fini.

On veut plus faire de concession, soit parce qu’on en a trop chié pendant tous ce temps, entre les histoires avortées, les râteaux, les crampes, ou parce qu’on a trop bien vécu le fait d’être seul.

On envisage plus tellement le couple en fait, on trouve ça même bizarre, on se voit plus mis en situation de séduction.

Ça nous fait bizarre. On trouve même ça anormal.

Sur le marché sentimental, c’est de plus en plus dur d’investir en bourse, la bonne personne, le bon moment, c’est de plus en plus compliqué.

La concurrence est dure, on nous juge tout le temps.

Le moindre poil oublié sur une jambe, l’œil tombant, l’haleine, l’auréole, c’est con, mais on y pense tous un peu.

Moi j’avoue que plus le temps passe, plus ces détails me sont insignifiants.

L’auréole, on pratique tous.

La morve au nez, aussi.

Après y  a la sacro sainte phrase qui sert trop souvent d’excuse :

« mais on est jeune, faut profiter !! »

Qu’est ce que j’ai pu l’entendre cette phrase.

Qu’est ce que j’ai pu la sortir aussi.

Je vois pas je devrais me mettre avec quelqu’un  parce que je suis jeune.

Non, expliquez moi, parce que depuis trois ans, je l’ai rodée cette maxime.

Ça me fait douter parfois, je me demande si, au final, je loupe pas un truc.

Ca arrive comme des relents de bière, ça prévient pas, et ça sent pas bon…

Au final, je suis bien dans cette seconde peau qu’on appelle le célibat.

Certes, y a des jours avec, des jours sans, des trucs qui manquent.

Et puis le Poulpe est pas à deux ans près.

Parfois, c’est long, mais bon, au final, on est une bikeuze ou pas quoi.

Fossoyeuse !






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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 19:40
Des gens auxquels tu n'as pas forcément envie de parler, ou auxquels tu n'as pas forcément des choses à dire, viennent te parler sur msn?
J'ai la solution.
Travaux Pratique

LUTIN666 dit:
salut (smiley qui clignote)
Mo dit:
yup
LUTIN666 dit:
ca va ? ( putain ça clignote cette merde)
Mo dit :
oui

(et là notes bien ça, tu ne dis pas "et toi?" mais tu gardes le silence.
Et tu verras, ça marche.)


LUTIN666 dit:
Ok


Qu'est ce qu'on dit?
Merci Mère Castor





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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 20:20

 La tragédie des nez rouges.


Je vais encore parler de trucs dégueulasses, je sais, mais je crois que la discussion sur les excréments avec ma camarade littéraire, a de mauvaises répercutions sur ma santé mentale, et ma santé tout court.

Ce problème ne m’est pas purement personnel, il touche de plus en plus de monde.

Cher toi, je vais te parler du nez qui coule.

Parce que toi aussi, j’en suis sûre, tu es adepte du froid chaud.

Comme tu peux être adepte du sucré salé, plus communément appelé « sacré ».

En plus, si tu fumes, ou que tu es solidaires (j’entends par là que tu as des potes fumeurs, et des potentiels cancéreux. Oui Simone, en te gelant les miches avec eux, tu fais une bonne action. T’auras un sucre, solidaire ou pas hein), tu es la « Target » de ce fléau ravageur :

Tambours

Le nez qui coule.

Contrairement à ce qu’on pense, c’est pas le nez qui coule.

Non.

C’est UNE narine.

Alors vois comme le corps humain est bien fait.

Admettons.

Tu es en cours de phonétique portugaise, et là d’un coup, c’te pute de narine droite  se la joue chute du Niagara.

No problemo.

Tu penches la tête à gauche.

Malheureux que fais-tu ?

Ne penches pas ta tête en arrière mon ami.

Gnu ?

On t’a jamais raconté quand t’étais petit qu’en mettant ta tête en arrière, le sang allait couler de l’autre côté.

Légende urbaine tatata.

Sinon mon cerveau nagerait dans ma morve quoi.

(Remarque c’est peut-être déjà le cas.)

Généralement, c’est au moment où tu penches la tête à gauche que c’est l’autre qui coule.

No problemo tu dodelines de la tête.

Effet shaker.

Cocktail maison.

Miam.

Tu y as mis tellement de toi dans ce cocktail qu’on n’oserait le refuser.

Et puis de toute façon, tu n’es pas tellement d’accord sur la façon dont on prononce Jésus en portuguais.

Rhésous ?

Chésous ?

Non tu suces pas mon petit.

Sauf pour un chokobon à la limite.

Pourquoi tant de haine, pourquoi tant d’effort alors que tu pourrais te boucher ?

Barce que t’es en cours.

T’imagines s’il en reste un morceau ?

Miam.

Remarque les cocktails avec morceau, ça existe.

Passons.

Non c’est vrai ça, je suis une des premières à pratiquer le reniflement, le «  j’enfouis ma tête dans mon écharpe » ( en essayant de ne pas utiliser cette fameuse écharpe comme un mouchoir. Remarque, c’est doux.).

Je suis une adepte du masque tuba moi, alors respirer par la bouche, voilà quoi, j’ai déposé le brevet.

Une vraie Morue la Mo hein !

Oula, je t’arrête, je suis un Kraken, un animal marin, alors fais attention, un coup de tentacule arrive si vite dans la « guule » (pour la rime hein. Oui bon bah ca va hein).

Alors on adopte tous des techniques de combats.

Moi j’aime bien le reniflement énorme.

Mais tu sais, quand tu renifles, cette morve où va-t-elle à ton avis ?

Où qu’elle est la morve où qu’elle est ?

Où ça ?

Elle est là !!

Dans ton œsophage.

Miam.

Je sais, ce soir, c’est raffiné.

Mais je suis fatiguée alors parler crotte de nez, ça me détend.

Tu me diras parler caca et sexe pour une littéraire, c’est normal, on nous apprend à voir du cul partout.

Sérieux ?

Va y avoir plus de littéraires à P12 l’année prochaine.

Enfin, je dis ça…

Donc tu renifles parce que se moucher en cours, c’est dur.

C’est vrai ça, enfin pour moi, et pour d’autres apparemment, vu que je suis pas la seule à renifler en cours, et pas la seule en phonétique portugaise.

C’est la matière cachée, un peu comme le quai ¾ (ou 12/25 j’en sais rien) d’Harry Potter, y a que les élus qui peuvent y aller huhu…

Mais bon, tu peux aussi être un de ceux que les-nez-rouges-qui-reniflent envient secrètement :

Toi, Tu peux te moucher en cours.

T’as même pas peur.

Eh bah respect gars.

Nous, on a toujours peur du petit résidu, du bruit que va faire notre nez.

D’en avoir sur les doigts.

On est pas les pros du mouchoir.

On renifle, ça par contre, on est champions.

On a le nez rouge parce qu’on se mouche (quand même ) dans les toilettes, dans les couloirs, partout, mais pas en cours.

Le nez est plus ou moins rouge en cette période de l’année.

Après, ça dépend du matériel.

Tu vois Choumareur en saxo (dédicace) ?

Moi j’ai déjà testé du mauvais matos :

Le PQ de P12.

Eloignes toi malheureux.

Même si le rouge te va bien, conseil d’ami.

Le PQ de P12 c’est un peu comme se moucher avec du papier de verre.

Après y a le lotus.

Ah le bonheur d’un bon lotus.

Je suis pas contre les sous marques, nous à la zonmai, on est sponsorisé par la marque Inter Marché, mais y a des trucs qu’on peut pas « sous marqués ».

Et le lotus en fait parti.

Encore que, après considération au café solidaire, j’ai revu mes positions le Moutela n’est pas mauvais.

Encore que, la pâte noisettes à tartiner…

Donc le lotus, on y touche pas.

Si tu veux pas avoir le nez en mode courge, ou poivron, fie toi au Lotus.

Valeur sûre.

Bais bouches toi quand bême.

Et puis, tes potes te diront s’il en reste un peu.

Ou pas.

T’inquiète, je te parlerai de ces moments de honte extrême, comme la fameuse crotte de nez qui sort délicatement du nez, du pavot de chez Paul (vicieux…) coincé entre tes ratiches, de la raie du cul qui dépasse du jean(fichu mode du taille basse…), …

Mais pas ce soir.

Et bouches toi, je t’entends d’ici.

Quoi c’est Happy hours ce soir ?






 

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 00:31

Diphtongue sur ton « ow »

Alors le slow, ringard ou pas ?

Non parce qu’on a dépassé la Boom.

Je sais, tu kiffes chanter « dreaam are myy realityy ».

Mais n’abuse pas des bonnes choses.

Alors le slow.

Le slow, la première fois que j’ai « pratiqué », j’étais en classe de préhistoire (la classe, je sais) et c’était le temps de boom.

Y avait même des mammouths.

A l’époque, tu me diras, on n’était pas loin de la préhistoire, je considérais que le jogging (qui se boutonnait sur les côtés) était THE MUST HAVE for the boom.

De préférence, rehaussé par le port de basquets.

Et oui, la féminité, ça ne s’apprend pas :

Ça se vit.

Tu me diras, niveau classe, j’ai quand même dansé avec un mec qui avait sorti pour l’occasion ( je ne vois pas d’autre explication), sa paire de chaussons à motif écossais.

Et dire que maintenant, on doit s’habiller pour aller en boite…

Je dis ça, je dis rien.

Moi la classe, je l’ai depuis le jour où j’ai associé les sandales de mer en plastique à la bonne paire de chaussette.

Et oui, j’avais pas envie d’avoir froid en hiver.

Tu me diras, j’étais très précoce, 2009, la sandale se porte avec des collants.

Donc la boom, et le slow.

Tu comprendras bien vite qu’à 12 ans, les porteurs de boules, on s’en fout un peu.

Même s’ils ont des beaux chaussons.

Nous, on a juste envie qu’elles poussent, nos boules.

Alors on est là, à se dandiner sur les Venga Boys, et sur Britney.

Et là, c’est le drame.

Je me souviens plus trop ce qu’on passait pour les slows.

Atomic Kitten,Céline Dion je sais plus trop.

Mais la musique pour les slow, c’est du flan.

Aux pruneaux ?

Si tu veux, canard, si tu veux.

Et là, la température monte d’un cran.

Y a le beau gosse qu’est assis.

Merde merde merde, je l’invite.

Meuuh non, t’es une fille.

M’en fous, moi, ça m’a pas empêché d’aller les inviter à danser.

Les normaux hein.

J’ai pas tenté d’inviter les beaux gosses.

Trop timide dans mon jogging.

Alors tu bois.

Puis, les mains sont moites, et les corps, faute de se frôler, s’éloigne.

Distance de sécurité, stp.

Tes mains : sur mes côtes.

Un mètre  nous sépare.

Ta main.

Plus haut.

On s’éloigne de la piste lorsque Dj Moule balance le premier slow (c’est par vague, une fois partie, t’en as pour 10 minutes).

Tu bois.

 

Sur une chaise, aux toilettes.

Il faut trouver une occupation pour passer ce moment difficile de l’invitation à la ritournelle.

Pause clope ?

Pas à 12 ans.

Mais on met au point des techniques.

Moi j’ai commencé à fumer juste à cause des slows quoi.

Franchement.

12 ans, 16 ans, 20 ans, c’est la même chose.

Alors on va boire un verre, on va aux toilettes, on va prendre des chips.

C’est toute une géographie atypique les pistes de danse.

En périphérie, ou si tu préfères, en marge, y a les bancs.

Généralement, c’est pas couscous boulette (enfin, ça dépend..), mais plus couscous brochettes.

De préférence, les jambes croisées, un gobelet (d’Orangina, vite remplacé par le mojito) dans la main, et le regard qui traîne un peu.

-regarde là comment elle se colle à lui.

-putain il l’a pécho.

-chuis vénère, John John m’invite pas.

Vous buvez.

Bon, je passe le dialogue sur la vulgarité de Thérèse et les mains basses de Pierre Henri.

De toute façon, le slow, célibataire ou pas, je crois que ça reste quand même ringard, dans le mauvais sens du terme.

Déjà la musique.

Tu me diras, passer les berrus, c’est pas forcément romantique non plus.

Après, y a le slow tendancieux.

Ou l’art du :

Comment te dire ?

Ou bien :

Je crois que ça va être possible.

 Tu peux aussi la jouer fine :

Je sors d’une rupture douloureuse.

ou bien

j’ai déjà quelqu’un.

Tu peux aussi mentir.

J’aime les ornithorynques.

Pendant ces longues minutes, les toilettes vont devenir ton refuge.

Tu t’y sentiras bien, en sécurité.

Ou alors tu tentes le tout pour le tout.

Et là, tu es dans la merde.

Putain tu sais danser le disco, mais un slow voilà quoi.

Tango argentin, nickel.

Mais le slow.

Il tente un rapprochement :

Il te marche sur les pieds.

Bingo, je crois que ça y est.

C’est l’amour de ta vie.

Vous aurez des enfants et un skyblog avec des poèmes sur votre amour.

Pourquoi la chanson s’arrête ?

Une autre.

Là, c’est le moment où tu te prends un talon, balancé par les remplaçantes sur le banc.

On appelle le numéro 10.

Le numéro 10 rentre en piste, et c’est le buuuut !

Roulage de pelle à la chaîne, putain, c’est chaud ce soir, c’est chaud !

Mesdames et messieurs, regardez ce superbe râteau au ralenti :

Reeeestooons aaamiii.

Crochet du gauche.

Carton rouge, mains trop basses.

Le numéro 3 s’avance, la prend par la main. Il prend sa main, il prend sa taille.

 

Buuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut.

 

Les voilà partis !

Quelle dextérité !

Quel match !

Qualification en quart de final.

L’équipe jaune repart verte, les remplaçantes, verte de jalousie.

Je crois qu’au bout de toutes ces années, j’ai enfin compris.

Tout était de la faute du jogging.

Damned.

 

Non, mais c’est vrai que les slows, voilà quoi.

Y a toujours la nana qui va rester toute seule parce que, c’est la fatalité des booms, il y a un nombre impair de personnes, ou parce qu’il y a trop de fille et pas assez de mec.

Bois un coup, c’est pas fini.

Putain qu’est ce qu’elle est longue cette chanson de merde.

Allez, un coup pour la route.

De toute façon, tous des salauds !

Hips.

Allez met moi de la bonne musique.

Quoi pas Claude François ?

Et ta mère, c’est Dalida peut-être ?

 


 

 



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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 19:05

Scatologie mon amie.

 

La question existentielle de la journée.

Je ne vais pas faire dans la dentelle, mais tu me diras, le sujet s’y prête pas forcément.

So what’s up ?

Je te préviens, ça va pas être glamour du tout, mais alors là.

Je te materne un peu mon bichon, mais là, je suis en train de me marrer devant mon écran en pensant à ce que je vais te raconter.

Je sais, tu ne brilleras pas en société si tu poses cette question, j’te préviens.

Alors.

Je vais te parler d’un phénomène étrange qui se passe aux toilettes.

Le caca sur la lunette des toilettes.

So glamour.

Ah ! je t’avais prévenu hein !

Non parce que faut qu’on m’explique là.

Tu y arrives toi à « déféquer » sur la lunette des toilettes ?

Parce que moi, perso…

J’vois pas vraiment comment c’est possible.

Non parce qu’y en a qui sont vraiment balèzes quoi, ils arrivent même à faire ça sur le rebord à côté du mur.

Non, je dis bravo, ça m’épate quoi.

Tu me diras, déjà, faut être vachement détendu pour « couler un bronze » dans les toilettes de la BU, je te dis pas l’intimité.

Bon après tu peux maîtriser le Perfect aussi.

Enfin, on n’a pas tous les mêmes facilités hein.

Je t’entends d’ici dire

Beuark elle est vraiment dégueulasse, elle parle caca.

Oh ça va hein, merde quoi.

Ca vole pas haut, je sais, mais je me demande comment y en a qui font ça.

Je sais pas, c’est peut-être un problème physiologique d’orientation.

j’arrête, j’ai compris.

Ma poésie t’éblouit, je sais mon bichon.

Non, mais sincèrement, si vous avez des réponses sur ces virtuoses des toilettes, je vous écoute.

Bon, après c’est peut-être un caractéristique propre aux étudiants de P12.

 

bon ça reste franchement dégueulasse, mais comme phénomène de société, y a pas plus intéressant.

Quoi ??


 

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 18:47

Les cahiers de texte, bordel, ils sont où ?

Même si la case collège est une case que j’aimerais oublier, je ne peux pas ne pas la mentionner.

Bon, le collège alors.

Déjà le collège, c’est la technologie et la musique.

Alors écoute.

Je propose un nouveau programme pour ces deux matières.

Et si, tiens toi bien, on fabriquait une flûte lumineuse en techno ?

Non parce que va pas me dire que tu utilises tes superbes enceintes et ton porte clé lumineux tous les jours ?

Bon, ok la cascade lumineuse, tu peux plus t’endormir sans.

Oui, ton porte crayon est très beau placé ainsi sur ton bureau.

Moi j’vais te raconter un truc.

La technologie, ça a jamais été mon kiffe.

Enfin la matière hein, rassure toi, je fonctionne en bluetooh à longueur de journée, et je pense face book.

Poc.

Attend, deux sec’.

J’ai un message.

Non, mais dis moi toi là, tu connais quelqu’un qui a aimé étudier le système hiérarchique dans une entreprise ?

Bon, ok, y a bien eu l’activité super qui consistait à découper les différents composants d’une boîte de céréale.

Oui, oui, moi aussi, j’y ai eu le droit.

Bon après t’avais la musique pour réveiller ton côté artiste, mais je crois que la prof n’a pas forcément aimé ta reprise à la flûte d’Offspring.

Oui, tu écoutais Offspring, et tu  portais fièrement ce bracelet avec des pics que tu regardes toujours en versant une larme et en murmurant «  ah c’était le bon temps ! ».

Bah moi, le collège, tu vois, ça a jamais été du bon temps. 

Je vais te parler de ce fléau qui sévit dans les cours, qui n’est plus la cours de récréation /

LA VICTIMISATION.

On y passe tous, et on en bave tous de manière plus ou moins intense.

Nique ta mère, j’te pète ta gueule.

Va pas me dire que c’est peace and love au collège, j’te crois pas.

La poésie collégiale est géniale, avouons le.

Ta gueule.

Connard.

Sale pute.

J’vais te défoncer à la sortie.

Ah la fameuse sortie.

Petit conseil de Mami Mo.

Si un jour, une connasse, je m’emporte, pardon, une camarade de ta classe, te coince les doigts entre deux tables et que tu lui réponds « putain t’es conne ou quoi, mes doigts », et que cette même personne te réponds «  putain, j’vais te défoncer à la sortie ! ».

Tu as deux choix.

Soit tu aimes la bagarre, et tu es plus grand qu’elle.

Tu la défonces, et tu penses à moi.

Soit tu fermes ta gueule et tu attends la sortie, la peur au ventre.

Tu te fais défoncer.

Mais admettons que tu aimes la douleur.

Tout le monde y gagne.

Soit.

Ou alors, tu lui glisses ce fameux mot qui fait tant râler les profs’, en écrivant «  je suis un peu sur les nerfs,  mon arrière grand-mère vient de mourir ».

C’est la solution que j’ai adopté.

Quoi ?

Jeune et conne, et alors.

 C’est pas toi qui étais assise à côté d’une terreur qui te piquait tes stylos plumes diddle, et c’est pas toi non plus qui a eu un pot de blanc renversé (comme par hasard… mais bien sûr) dans tes cheveux et sur ton super manteau en jean que tu aimais d’un amour pur et profond.

Alors tais toi.

Mais bon, comme les bonnes choses ont une fin, le collège se termine.

Et cette victimisation devient marrante, on se sent con de pas avoir ouvert sa gueule, et d’avoir passé la nuit au CDI (ce fameux CDI…) parce qu’à la sortie tu serais mort.

Bon, ok, ta mère on l’a niqué à plusieurs reprises.

 Je sais, ça fait jamais du bien.

Et puis après, y a les anecdotes sur les profs qui reviennent au galop.

Un épisode récurrent source d’une grande angoisse au collège :

Le cahier d’appel et le cahier de texte.

Oui, toi aussi tu as passé une semaine et plus dans ta vie, à passer chercher le cahier.

Le plus généralement, on l’oublie dans une salle, ou on l’oublie tout court.

Et puis, je crois qu’on se passe difficilement de cette phrase :

« il est où le cahier d’appel ?? »

Alors là, tu te dis merde.

Tu vas devoir te lever, te faire juger des pieds à la tête par tes camarades pré-pubères, tu vas devoir frapper à une porte qui s’ouvrira sur des inconnus qui te jugeront encore.

Ah le collège.

Le jogging qu’on oublie (toujours pour les filles) lors du cours d’EPS ;

Rien que le mot fait mal.

EPS.

Et l’SVT.

Putain on étudie les punaises et les cloportes, réjouissant tu me diras.

Je me souviens que j’avais eu une bonne note parce que mes punaises avaient fait un œuf.

Oui, je sais, je me passerais de tes commentaires, et répondrai juste :

C’est le miracle de la vie.

Alors on commence à s’assumer, on met des baskets et pas que pour aller faire du sport.

On demande un EASTPACK, un porte clé Diddle, on veut de l’indépendance et pouvoir regarder Love Story en paix.

On a un carnet de liaison.

On l’oublie souvent et puis..

On le customise.

DECO et le scrapbooking c’est de la rigolade par rapport aux agendas de collègiens.

« tu me marques un mots ? allez steuplait ! ».

Alors au lieu d’écouter ce cours passionnant sur la tectonique des plaques, on écrit un mot.

« Jt’e kiffe, t’es ma BBF ; Big Bisous Bien Baveux Belle Blonde »

 (remarque que ça marche aussi avec les Brunes mais pas avec les rousses… )

On fait passer des mots de façon super discrète…

Tu crois qu’il me regarde ?

Putain ça me fait chier, mon daron veut pas que je devienne chanteuse grâce à Pop Star.

Ah l’adolescence et ses joies.

Moi, quand je repense à toutes ces années ( mode vieille activé), j’en ris.

Je dois t’avouer que pour mon arrière grand-mère, j’en ris.

Mon vieux baggy est au fond de l’armoire, vestige d’un temps révolu.

Mes bracelets à pics (et avec des flammes) prennent la poussière.

C’est la vie que veux tu.

Et d’un coup, le petit con que nous étions tous au Collège respire un coup, et voit qu’il a grandi.

Et qu’on se dit.

Putain merde, c’est fou ce que le temps passe.

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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 10:11

La Saint Valentin.

 

Bon, alors quelques mots pour les anticapitaliste de cette fameuse fête, pour les féministes revêches et les mecs fauchés qui n’ont pas envie que le célébrissime bouquet de roses, leur coûte un bras, et tous ceux qui hurle fête commerciale en entendant le mot Valentin associé au mot Saint. 

 

Terrain miné.

Terrain dangereux.

 

 

Déjà, pour les porteurs de couilles, on voit le reste après.

 

Tu as l’alternative suivante :

Les fausses fleurs.

mais attention Jean Marie, qui dit fausses fleurs dit aussi qu’elles ne faneront jamais.

Si si je t’assure, c’est scientifiquement prouvé.

 Donc attention malheureux ! Offrir des fleurs en plastiques, c’est comme offrir une bague de fiançailles, ça prête à confusion.

Elle pourra ainsi penser :

Il m’aime d’un amour sincère, cette fleur, tel notre amour, ne fanera jamais.

Ou pas.

Et non, ce n’est ni ringard, ni radin de ta part, de toute façon, si elle n’est pas contente, tu lui dis que c’est la faute de la crise.

N’oublie pas de lui préciser que ce superbe bouquet Made In Taiwan (un peu d’exotisme, je te prie) n’a pas besoin d’un vase rempli d’eau.

Minute fleuriste :

Si ce n’est pas la femme de ta vie, mais que tu veux quand même conclure ton affaire avec bobonne après minuit (car avant,  il y a match de foot, avec tes secondes femmes : tes potos), tu lui offriras des roses rouges ou roses, comme tu veux hein, à durée limitée (oui, comme le forfait bloqué, c’est bieeen).

Précise lui par contre que ces roses qui t’auront coûtées environ 10 euros ( va à Monceau (mon sponsor estival) elles sont à 1€90 l’unité ou 4€50 la botte, si ça n’a pas augmenté bien sûr ; et après on parle de « désinformation »…), c'est-à-dire le prix de l’amour.

 Pendant ce temps là,  ta moitié (vide ou pleine, à toi de voir) aura sillonné Etam Lingerie à la recherche d’un ensemble en coton gris avec « I love you forever baby » surpiqué avec des paillettes roses (à prononcer « raaze »).

Chiquissime.

Si c’est pas une preuve de true love forever ça.

Méfie-toi du forever qui peut durer 15 jours comme 20 ans.

Les deux sexes n’ont pas la même notion du temps, comme tu as pu le constater lorsqu’une nana (ou un mec. Et pas forcément gay, je précise) t’a dit « j’arrive dans 5 minutes » à 20h30, et qu’il est 22h, et que OUI, putain de sa race, il fait froid.

 C’est fou ce que le temps passe vite.

 

Baby come back to the subject.

Baby come back.

 

Oui, je sais, y a des remontées de soirées ringards.

 

Alors.

Bon déjà, c’est quoi la Saint Valentin ?

 

La Saint Valentin.

Bah pour moi, c’est la fête à mon ex’.

Ah oui, c’est vrai ?

Il s’appelle Valentin alors son ex’.

Quel sens de la déduction, tu m’épates là.

Non franchement.

 

 

Ca jase déjà dans le poulailler :

- t’as vu, elle a un ex’.

-c’est vrai ? (Valère sera cette tierse personne. )

- c’est quiii ?

 

Bon les cocottes, ça suffit oui.

Donc.

L’épisode ex’.

Bah, je te dirais même pas.

Haaan.

Putain viens on boycotte ce blog, y a pas de sexe.

Oui, mais y a des mecs en string raaze.

T’inquiète comment on peut parler de Saint Valentin sans en parler ?

C’est comme si tu disais Derrick sans dire Rex.

Alors, Val, c’est Val quoi, bon, je vais pas faire son apologie, il sait que je le  kiffe de la vaillze de la mort qui ch’tue ouech t’as vu. De toute façon, tu ne le connais même pas.

Donc pas de potin, mais ça viendra, hein t’inquiète.

 

Alors pour les anticapitalistes (du nouveau parti, ou pas), les célibataires, les fauchés, Brendon, les gens qui se sont fait largués, les pigeons en céramique ( ?), c’est vraiment, comment te dire, une fête commerciale de meeerde !!

Mais en fait, y a jamais de vrai bonne raison, ah si, l’ultime raison des deux camps :

« non mais tu vois, y a pas qu’un jour par an où je t’aime et où je dois t’offrir des cadeaux. »

Eh bah au moins coco, y aura au moins un jour par an où tu lui montreras que tu l’aimes.

Et puis tu comprends, cet étalage intempestif qui pue le renfermé sentimental ça me colle des boutons sur le cul, alors tu vois moi perso, je suis pas jaloux, nan t’as rien compris, j’ai mon bichon et je peux lui rouler une pelle toute l’année.

Alors tu vois moi, han, je trouve ça, haaan, comment dire, ri-di-cule.

Brendon, ta gueule.

 

 

Et pour les autres, en couple, ou souffrant de narcissisme aigu (des gens comblés..), c’est aussi, bah ouai, une fête de merde.

Déjà, t’es méga stressé parce qu’à Histoire de Plaire, ils ne font plus le mug Betty Boop avec des cœurs partout.

Non mais « trop venère quoi…d’façon, tu peux pas comprendre»

En plus celui avec Titi et Grosminet est en rupture de stock.

Bon après, y a bien Bob l’Eponge mais ça lui rappelle trop son statut de femme au foyer.

Pourquoi pas un flacon de parfum Paic Citron ?

Oui je sais, tu adores le citron, mais elle, pas forcément.

Bah oui, faut faire des concessions.

Pose cet après shampoing Ajax s’il te plait.

Tout de suite.

 

Ça pique les yeux la Saint Valentin.

A croire qu’ils se sont accordés pour rendre cette fête ringarde.

Et vas y que je te paillette la tronche, et vas y que je te fous des cœurs partout, et vas y que je te fait péter la carte musicale, et vas y que je t’emmène manger une pizza avec des putains de violonistes qui se sont cru à l’Olympia.

 

 

N’empêche que moi, ça me fait marrer la Saint Valentin.

Non je te jure, y a que pendant cette fête que je reçois des mails comme ça :

« Saint valentin avec notre famille : Offrez-lui le confort d’un peignoir brodé »

Merci qui ?

Mimi mati !

Non !

 merci à Notre Famille pour cette idée de cadeau formidable, j’y avais pas pensé.

Et attends toi là-bas, n’oublie surtout pas d’accorder le peignoir avec le mug Johny Halliday que tu vas offrir à ton keum.

Enfin ton mec quoi.

 

Bon, pour tout vous avouer, la Saint Valentin pour moi, c’est comme la Saint Gertrude, ça devrait être des fêtes nationales reconnues.

Non, franchement, imagine notre chère ‘trude (pas mal, je m’épate aussi), imachine cha choie !

 

On fête la fêtes des Mères, des Pères, des Grands-mères, de Tata Suzanne, alors pourquoi pas faire une Saint Johny (fête des alcoolique), une Sainte Amy (fête de la drogue) ?

 

Bon, pour les hyper stressés du slip kangourou, pas de panique.

 

-Qu’est ce que je lui achète, tu crois que cette superbe paire de pantoufles lui plaira ?

Non, allez t’es un ami, je peux compter sur toi.

  Si l’ami en question te répond sans hésiter « oui, je suis sûre que ça va lui plaire » c’est que soit, il veut se faire ta copine, soit il a des goûts de merde.

Mais bon, dans les deux cas, ça reste un super ami forever hein ?

Non, je t’avouerai  aussi que c’est chiant la Saint Valentin, parce qu’imagine le type, ça fait, aller, 2 semaines qu’il est avec sa nouvelle moitié,

( NB Tu comprendras que cette nouvelle moitié est la moitié du quart du gâteau humain )

Soit il lui offre un bon cadeau (le mug Simpsons par exemple) en gage de leur amour nouveau, de leur amour naissant, soit il lui offre un cadeau pourri, qui signifiera clairement :

-on est ensemble, mais pour :

Réponse A une semaine

Réponse B on verra combien de temps

Réponse C j’ose pas m’engager parce que tu comprends, si je t’offre un mug Pokémon, ça veut dire que je vis ma relation avec toi à 200% et que c’est tellement intense que j’ose pas m’engager parce que tu vois, je t’aime trop.

Réponse D ça dépend, tu suces ?

 

Grave dilemme les enfants, grave dilemme.

On ira demander à père Castor de nous parler fidélité (apparemment Mère Castor ne suce pas parce que sinon, sacré Père Castor n’aurait pas pris en levrette l’ornithorynque Monique, dans le salon avec le chandelier. Quel coquin ce Castor !)

 

J’ai rien contre le côté complètement niais, virant parfois au stupide, de cette journée faite soit disant pour les amoureux.

Je vais pas dire que ça me saoule pas quand un couple super in love du true love, sont en train de se violer bucallement.

Enfin, je corrige.

Si vous pouviez faire ça qu’une seule fois par an, ce serait cool.

Mais, ça marche pas comme les migrations des grues cendrées c’t’affaire.

Ça dure toute l’année.

Et pendant toute l’année, je suis toute seule.

Alors pourquoi est-ce que le 14 février, ça devrait changer ?

J’avoue que la Saint Valentin, ça reste sa fête à lui. Point barre.

Après, je vais pas sauter de joie et m’auto envoyer une carte « mo yé t’aime d’oune amour pour et proufond ».

Non.

Yé refuse.

Moi, je propose par contre la création d’une Saint Gertrude : une fête pour célibataires.

Non ça s’appelle pas une soirée rencontre sponsorisée par Meetic.

Non.

 

La Saint Valentin, c’est l’art de rompre en beauté.

Non sans déc’, c’est la grande classe.

« chérie aujourd’hui, c’est la Saint Valentin, et je te quitte »

De préférence par texto, c’est « vachement plus mieux ».

 

 

 

La déclaration d’amour.

Alors là, Jean Denis, je t’arrête tout de suite.

Déjà, commence par descendre de ce cheval blanc.

T’as rien compris.

C’est trop clichés çà, même les pétales de roses sur le couvre lit Tintin au Tibet.

 

C’est passé de mode la déclaration d’amour ce jour là.

Non, je te jure, comme la brillantine sur tes cheveux, c’est totalement out.

Encore, tu faisais ça, t’avais 10 ans.

Ok c’était mignon.

T’avais une amoureuse, qui s’appelait Suzie, ou Sandra.

Enfin, elle avait un nom mignon, pas encore ces changements hormonaux, et elle te cassait pas les couilles à t’envoyer un texto à minuit « tu dors mon amour ? ».

Evidemment.

Donc, je sais Jean Denis Denis, tu as attendu un an, mais c’est no way.

Le 14 février, tu n’envois pas une carte anonyme avec marqué, au dos de l’enveloppe, ton adresse (au cas où la lettre se perdrait..), parce que je crois que tu serais grillé.

Et non, la Saint Valentin, c’est pas le bon jour pour déclarer sa flamme.

Range ce briquet Jean Denis, fais pas le con.

Encore, ça peut être le jour parfait pour la rupture méga classe par texto « chérie, je t’aime trop, je te quitte. »

 

Pour résumer, je crois que cette fête n’est pas la pire.

En fait, j’en sais rien.

On va dire que c’est comme beaucoup de fêtes, l’occasion de s’amuser un peu.

Pour les célibataires, je crois que cette fête devient l’occasion de se remettre un peu en question.

Ou pas.

 

-je comprends pas ce qu’il lui trouve, je suis mieux. franchement ?

-elle est fiancée. Je vois pas ce qu’elle lui trouve.

-il ressemble à Mac Lesggy.

-bah je crois que c’est justement ça qui l’a séduit.

-tu crois ?

 

Les célibataires, hérétiques de l’amour, ou tout simplement en dèche depuis quelques temps, vont se retrouver, et boire pour oublier

Le mug Diddle qui est au fond du placard.

 

 

 Note :

Pour le malheureux qui va dormir sur le canapé parce qu’il a oublié cette sacro-sainte fête, ou fait caca dans le lit nuptial recouvert de pétale de chardon (lui il a rien compris) :

Tu es un minable.

Tu as commis l’irréparable.

Encore oublier son anniversaire, ça passait, mais tu ne te rends pas compte que tu viens de louper l’occasion de rompre. Pardon.

L’occasion de lui prouver tout ton amour.

Alors ce soir, sur ton canapé souhaite une bonne Saint Valentin à celle qui ne t’a jamais déçu.

Non pas ta maman.

Ta main droite.

Ou ta main gauche.

Ou les deux pour les ambidextres.



PS et c'est pas parce que tu trouves ça méga romantique que tu devras lui chanter Céline Dion, dans une soirée Karaoke couscous.


 

 

 


 

 

 

 
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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 22:31

Le célibat ne tue pas, il nous rend plus forte.

Mais bien sur, et Maria Carey porte des gaines et des bas à varices.

Non, c’est vrai ça, depuis quand célibat rime avec faiblesse ?

C’est vrai quoi, on est des bikeuzes sur la route dangereuse nommée Recherche du Mâle. Enfin du Mal quoi.

C’est pas parce que soit disant il nous manquerait une partie de nous même, que nous ne sommes pas heureuses, ou que nous sommes, tout bêtement frustrées.

Je crois qu’on a même de la chance.

Bon, Ok, pas tout le temps. NB à moi-même, faire un article sur les joies du célibat.

Reprenons.

Enfin, on ne chine pas le Mâle non plus, je ne suis même pas sûre qu’on le recherche vraiment en fin de compte cette sister soul (comment j'aime ce néologisme bilingue).

On est toute, plus ou moins, et là je ne vais rien t’appendre, à la recherche de ce fameux Prince Charmant (ou pas) du XXIème siècle, et plus ou moins impliquées (hommes ou femmes d'ailleurs).

Mais je ne sais pas, otez moi d'un doute, mais vous ne trouvez pas ça triste de rencontrer la bonne personne trop tôt?
bon, certes, c'est con, on va ressortir sur la table cette fameuse conclusion "mais elle aura rien vu d'autre de sa vie!!" , mais c'est un peu vrai.
enfin, j'en sais trop rien, c'est sur que quand on l'a trouvée cette personne, on peut planter le panneau "déjà vendu par Belle étoile", et on a plus besoin de chercher.
mais quand même quoi.
qu'est ce qu'on veut au final?
un plan cul, une relation à distance, une relation tout court, une relation amoureuse, une relation non sérieux, une union libre (merci facebook) , une relation dominant/dominé (huhu coquinoux..), une relation durable, un forfait texto MMS illimités (merci Papa merci maman), un forait à durée indéterminée..
??
on veut tous cette fameuse relation parfaite, où et d'une on décide tout et l'autre se plie à nos quatres volontés.
mais en fait, ce qui nous fait "kiffer la vailz", c'est le défi, et la difficulté.
je crois que l'Homme est profondément con, sadomasochiste et suicidaire en matière de "relations humaines", enfin dans le domande de l'amour hein Jeannot, parce que de l'autre côté, y  a les amis, et c'est pas trop la même chose tu vois.
on veut, on veut, on veut.

bon, mais en matière d'homme on veut quoi, nous les fâaammes?
On n’en veut plus de celui qui ressemble à Ken, on veut un Mâle, un vrai.

Celui qui préfère aller voir (même si ça te fait chier ) ces fameux potos qu’on ne rencontrera sûrement pas, tu comprends chérie, c’est une soirée entre Mâles, plus communément appelés Porteur de boules.

Nous, on a nos soirées pyjamas, donc tu comprendras bien vite que d’une certaine manière, c’est no way, dehors les porteurs de boules basses, ici, on se les tâte plus haut, nos boules.

Et puis, même si on boit comme eux ce fameux nectar des Dieux appelé Binouze, y a pas moyen, ce soir c’est Desperate Housewife, et pas la coupe du monde de foot, un Open de tennis, ou une soirée cacahuète entre couilles.

NON, ce soir, c'est soirées entre bikeuzes, alors "on démaarrre"...

C’est vrai que si les femmes sortent des roses, les hommes du XXIème eux, sortent des roses bleues.

Note que j’ai été fleuriste baby, et que oui, ça existe les roses bleues, et que oui, le string scratch, ça gratte.

De toute façon, soirée caraco dentelle, ou soirée slip kangourou, on reste différents : c’est ce qu’on appelle diversité du monde mon chou.

Regarde, je vais prendre un exemple vécue lors d’une soirée entre nichons, autours d’une crêpe.

Les mecs ne sont pas super bavards. En tout cas, tout ceux qu’on a croisés pendant cette soirée.

Ou bien, quand ils parlent, c’est qu’ils reprennent notre sujet de conversation passée.

Le Mâle fonctionne au ralenti.

Attention à toi qui par mégarde penses (encore et toujours )que je suis une féministe revêche, et qui voit en l’Homme, une créature porteuse de slip à motifs bleus et rouges (je cite « ça sent le cramé. Ah mais c’est le slip de Tony. » Chaud bouillant le Tony…), je te retiens.
Sans les hommes, et d’une, on aurait moins de choses à se raconter entre porteuses de nibard, et de deux, on se ferait vraiment, mais vraiment chier. « Femmes, je vous aime » disait un pionnier de la chanson ringarde française, « homme je vous aime » dira une future ringarde.

Reprenons.

Les mecs ne sont pas ceux qu’on va appeler à 23h pour raconter un potin.
enfin, on a tous un pote gay qu'on peut appeler à cette heure çi.
Si si.
(nb particularité de la femme : elle a toujours un bon pote gay dans ses contacts)
donc, chérie, tu raccroches ce téléphone, Brendon s'en fout de savoir si Kenny prends du speed dans les toilettes du Ritz.
pourquoi n'allons nous pas les appeler ?
Parce qu’et d’une, il nous enverrait nous faire foutre ou nous répondrait avec une nonchalance énervante, par un « Mouai », par un « c’est pas vrai » à l’annonce d’une nouvelle presque capitale, commencé par « tu sais pas quoi ?! ».

« Eh bah non, et je m’en fous. »

Peu convaincant le porteur de Boules.

Safari du Mâle, nous voilà.


Où sont les hommes alors ?


Non parce que c’est THE question.

Si tu n’es pas une fille, tu ne comprendras pas cette question qu’on se pose toutes.

Ils ne sont certainement pas à la fac, et certainement pas en fac de lettres.

A la fac de lettres, bah, il y a des étudiants en lettres.

Attend voir, toi le porteur de boules qui me montrent du doigt en gueulant « putain maman, t’as vu quoi ? Je suis un homme moi, et je suis à la fac ! » (j'ai envie de mettre un nom, mais j'ose pas.. V.. in. un carambar pour celle qui ne trouve pas..)

Je te parle du mec, enfin, plus particulièrement DU parisien, qu’on croise toutes sur Paris.

Je dis pas qu’il y a personne dans les facs, enfin comment dire.

Et si, Mesdames, on ne regardait pas dans la bonne Cour de récréation ?

Bon, on en voit des beaux mecs, on se rince l’œil mais après ?

Ça reste des beaux mecs dans la rue quoi.

Non, on ne pleure pas, mais Paris, c’est pas comme dans Sex & The city, y a pas un mec (beau, intelligent, drôle, riche, et qui est tombé amoureux de toi au premier regard) qui va venir te payer un cosmo à 45€ dans un bar, lorsque tu seras au comptoir en hésitant à aller t’en griller une parce qu’il fait -10°.

Non, le plus réaliste c’est le mec en raout et cette fameuse phrase qui ch’tue :

« hey madmoizelle, t’as un numéro ? »

De préférence, il sera vilain, et il t’aura au préalable sifflée.

Et on ne pleure pas non plus, à la Fac, tu n’auras pas ton casier, et tu ne verras pas de pom pom girl. A la limite, des filles avec des pompons.

Tu ne pourras pas non plus sauter sur la table du Krous en chantant « le Krouss c’est pas bon, ils nous prennent pour des cons, pourquoi, mais pourquoi, font-ils çaaa ?? »

Tu risques de te faire sortir par le vigile de Paris XII, ne fais pas attention à sa voix d’eunuque et à son t-shirt rose : c’est un homme dangereux.

 

Je te parlais donc de ce fameux mec qui ne te demandera jamais ton numéro, et que tu oublieras une fois rentrée chez toi, en bouffant un donut.

Un mec, un donut.

On finira toutes en mode « côte de porc ».

Ulala.

Mais au moins, on sera heureuses, avec nos 70 chats handicapés, notre charriot d’oxygène,  et les copines qui viendront tout les soirs, boire un coup, et refaire le monde avec nous. Je te rassure, pas un monde sans vous,  macho macho man.

Eh, les couilles, que je vous avoue un truc, entre nichons, franchement, c’est vachement plus mieux parce que nous, on parle.

« LOL »

Ta gueule Kevina.



 

Alors heureuse ?

Si c’est pas du vrai mâle ça, on est mal.

et ne me demandes pas où j'ai eu cette photo.


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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 15:28

What the FAC ?

Ça bouge un peu à Paris 12, et c’est pas la faute de la neige.

Paris 12, révolution du saucisson.

Parlons de ces fameuses, et non moins énigmatiques, AG.

Déjà, quésako ?

A pour assemblée.

G pour générale.

Je t’apprends peut-être un truc, toi qui pensais que c’était les initiales des soirées Tupperware. T’inquiète.

C’est un peu comme ça les AG.

Enfin, distinguons bien deux types d’AG :

-celle où on parle

-celle où on hurle.

Tu apprendras bien vite que (c’est magique !) tu peux faire les deux en même temps.

Tu apprendras aussi (vite ou pas, va à ton rythme) qu’il y a les AG étudiantes : celle où ça crie, et les AG professorales (mot du jour, bonjour) où ça peut crier aussi.

De toute façon, je crois décidément que la politique est un monde où d’abord, on crie beaucoup, et ensuite, on parle.

Bon, comprenons que vu la situation actuelle des choses dans l’expectative d’une modification totale, nous revendiquons le droit de crier, et de faire des phrases très compliquées :

Faire des phrases avec de nombreux morphème de dérivation en –ion, pour montrer une réelle combustion de nos plus intenses réflexion au sujet d’une bombe à néons.

Alors, comme dirait Monsieur Linguistique, on nous propose une version maousse costaud du CPE.

Dieu a parlé, alors tu fermes ta gueule et tu applaudis ces paroles tranchantes.

Clap clap.

Attention, si tu crois que les AG, c’est aussi long et chiant que les cours de Dauz’Dauz, tu te trompes.

Clap clap.

Ça part de partout, et ça se dispute, comme autours d’un barbecue, le dernier morceau de saucisson.

Clap clap.

Ca suffit oui ?

Clap clap.

Mais dans l’idée, je trouve que les AG, c’est plutôt pas mal, surtout si on y va, et mieux encore, si on y va avec une petite idée de la situation.

Révolution chausson !!

Révolution saucisson !!

Non, t’as rien compris, la violence ne résout rien, alors arrête de taper ta télé avec ta pantoufle.

Bon, je tourne autours du pot, comme il y a quelques heures, mais je fais de la politique attention, je tente de faire un putch contre la descente journalière de mon linge sale, s’il te plait.

note à toi même, la révolution, on la fait pas sur face book. si si.

Donc.

Oui, je sais, j’aime bien ce mot.

On papote, on papote, mais ça débouche à quoi ?

Le fameux..

Vote à main levée.

Tu comprends qu’à la fac, les bulletins anonymes…

Allez, les mimines on se lève.

Grève pendant une semaine ?

POUR ?

Alors là, t’as les blonds de première année avec les cheveux longs et gras qui lèvent la main

-quoi, c’est déjà l’heure du pogo ? troop bien.

Rire nasal.

Non parce que quand même, la grève, ne sois pas hypocrite, ça nous arrange un peu. Tu comprends, c’est le début du semestre, et on a tous des bouquins à lire.

Non, c’est vrai quoi. La grève, c’est relou quand c’est la RATP, mais quand c’est l’éducation.

Arrête ça Monique !

Ca t’arrange quand même un peu.

Bon, ok, tu es allée à la Fac et ton prof était là.

Mais ton prof était en grève.

Tu te dis VDM.

Mais c’est qui la première à râler quand, en période de grève, ton prof arrive et te dit qu’ il fait cours ?

Eh bah voilà.

Sacrée Monique va !

Donc la grève a été partiellement votée, parce que je précise, on sait toujours pas trop ce qui vase passer lorsqu’on ressort des AG.

Une semaine.

C’est pas mai 68, mais la jeunesse, ou du moins, l’amphi jaune, est dans la rue.

On sera déguiser en poussin, et on hurlera « révolution du saucisson ! Justin Bridoux Président !! »

Bon, ok, j’arrête.

Mais tu vois, je viens de passer au moins trois heures dans des AG, pas parce qu’il fait froid dehors et que j’ai les pieds congelés, ça c’est quand j’avais cours de linguistique au premier semestre, ne mélange pas tout voyons, mais parce que ce qui se passe me concerne. Et concerne mon université.

Si c’est pas de l’Universiténionalisme ça.


 







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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 18:59

Génération reboot.

 

Je ne suis pas une post révolutionnaire, et je ne suis même pas née en 68.

Je suis de l’année 90, merveilleuse année, meilleur cru, un vrai millésime.

Sans faire de la publicité pour moi, je te rassure.

J’aurais fait ça de façon subtile genre « putain, je suis géniale », tu vois le truc ?

Donc.

Génération reboot c’est quoi ?

C’est la génération MSN, texto et mms quoi.

 Pas M&Ms, ça aurait été plus marrant si on avait été des cacahuètes géantes criant « mangez- moi ».

Tu t’imagines en mode cacahuètes géantes comment on aurait eu un sex appeal de fou ?

T’inquiète, je ne suis pas partie non plus pour dire « bouuh c’est  une génération de merde ».

Bon ok, y a la tektonik (même si Word juge ce mot comme une erreur de français..) mais bon, ne généralisons pas.

Bon ok, y a Slip-knot, mais ne rétrécissons  pas non plus notre belle génération naillenetine à quelque phénomène post an 2000 qui sont les résultats retardés du fameux bug.

Nous sommes la génération de la première Nintendo 64, de la Game Boy color, d’internet, du minitel (si, si, ça a existé), des pop corns au micro-onde, et de l’épilation laser (oui Luke, tu es mon fils, et non, ton sabre n’est pas un épilateur géant), du string qui dépasse du slim (d’un bon goût vu et approuvé).

Nous sommes la génération écran.

Tu te rends pas compte, avant (au Moyen Age) ils n’avaient pas une Wii pour Noël, ils avaient une orange ! T’rends pas compte quoi !

On nous a tous déjà fait le coup : alors oui Pépé a eu une orange et en plus, il était allergique aux agrumes. VDM pour lui.

Mais bon, faut vivre avec son temps, on s’adapte : on sauvegarde nos vies sur des mémoires vives, ou inertes, sur le disque dur, ou sur le disque mou.

C’est comme ça.

Nous sommes au XXIème siècle, on écrit plus : on envoie des mails. Ce serait d’ailleurs moins chiant d’envoyer un texto à Mémé pour ses 85 ans, mais Mémé, depuis qu’elle est aveugle et sourdre, tu dois aller la voir, car même si tu daignais faire ce que tu n’aimes pas : appeler, elle entend plus le téléphone sonner.

De toute façon, tu crois qu’elle comprendrait : « BN anivérsère MéMé !!  J T M. PS panss à mon chèk pr NoL.@+  Jte Kif »

Eh bah non, il faut faire une mise à jour de Mémé, sinon ton chèque, tu l’auras jamais.

T’inquiète, on fait des maxi update tout les ans aux vœux du maire.

Le miroir du XXIème siècle, c’est la webcam.

Mais je te rassure, t’es moins flou que ça et tu bug moins.

 Ou pas.

C’est plus la quête du Graal, mais la quête du Buzz.

 C’est moins fun qu’à la Cour du Roi Arthur, mais comme dirait mère grand : « faut vivre avec son temps ! »

Maintenant, on lit plus les Contes de Perrault aux enfants, pour aborder la sexualité, on débloque le contrôle parental.

T’inquiète, ils sauront que la sodomie animale c’est normale, que toi aussi tu pratiques, et que non, une vache, ça ne sert pas qu’à donner du lait…

Bon, ok, si tu sors pas beaucoup, on mettra ça sur le compte des boutons, et de ton pyjama Winnie l’Ourson, même si il est super confortable…

Alors, dans la Cour cybernétique, tu te démarques parce que toi, tu as un skyblog et que tu sais y mettre des photos des potes en train de fumer (hannn !) une cigarette et de boire du Boomerang.

Oups, je vais me faire censurer. Je te fais une mise à jour : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Mais c’est qui Modération ?

LOL

Putain, je suis ptdr là, je suis vraiment trop drôle.

Attends, ôtes toi l’envie de penser que je me sens au dessus de la masse, parce que je ne mets jamais « lol », j’y baigne dans cette masse.

Non mais, je dois t’avouer qu’Internet est un outil fabuleux pour les études.

Franchement, comment j’aurai pu savoir que Kevin en troisième B, eh bah il était célib’ ?? hein, comment ??

Je fais pas une diatribe de la société de moins de 15 ans( et plus), moi aussi, je suis restée sur msn jusqu’à 01h du matin, en écrivant « put1 mé paren me soule graave ».

Non déjà, je précise, j’ai jamais été très branchée écriture phonétique, je suis une L steup’.

 J’ai jamais été trop kikoo lol non plus. Faut pas abuser des bonnes choses.

Non mais je suis pas d’accord avec toi comme quoi les gens ne parlent plus.

Ne sortent plus ?

 Ok, ça c’est pas faux mais tu comprends si je suis en pleine quête du bouclier bleu de Cacalibur avec Gandalf25689 dans la forêt enchantée, et que tu me dis sur msn« viens, lol, on se fait,lol, une parti, lol, de counter strike chez moi lol ? », je suis face à un grand dilemme.

Chimène et Rodrigue n’ont rien compris.

Fallait envoyer un texto !

Ok, je sais, tes parents sont cons et ton forfait bloqué c’est troop d’la meeerde.

Je sais tout ça mon petit.

Comment ça alors, on communique plus ?

Tatata, on communique par Facebook. D’ailleurs, j’ai Kevina dans mes amis et je suis fan des Kinder Bueno, et Mickael a taggué mon mur.

Jaloux hein ?

Avoue.

Bon, ok, on a tous honte de se connecter pour voir si Mickael a été taggué nu, alors on compense, on appelle ça Fesse de Bouque.

Au début, c’était marrant.

Maintenant,  c’est out of Africa.

De toute façon, ton pseudo c’est Jean Ramona va pas bien.

Mais tu diras pas pourquoi, nan nan.

 Bah non tu comprends, c’est intime, mais tu peux l’écrire, c’paaas pareil tu vois.

Genre internet c’est intime.

Si, si je t’assure.

D’ailleurs au passage, pourquoi on peut pas être dans plusieurs relations en même temps ?

Mais tu comprends rien ou quoi ??

C’est  « compliqué » …

Et les zoophiles, ils ont pas accès à Fesse de bouque ?

Non parce que dis-moi si on peut devenir fan de Zoophilie sur Torture d’eau douce en Patagonie, ça m’intéresse.

T’es trop conne ^^

No way de toute façon, toi tu mets ta vie en streaming.

 Et c’est super intéressant de te voir te brosser les dents pendant 10 minutes.

Et puis ton dentiste est content.

De toute façon, sur Youtube, t’as plein de commentaires trop gentils :

Anonyme dit « putain comment t’es trop bonne. Tu veux voir ma brosse à dents ? »

De toute façon, Biatch, c’est un compliment.

Non ?

Apparemment, regarder Prison Break en VO espagnole n’améliore pas ton anglais.

De toute façon, Mickael c’est l’homme de ma vie et il est aussi pas gay que Bill de Tokyo Hotel !!

Oui tu fais ton coming out sur skyblog, et tu es devenu gothique alors bon.

Et puis, l’avis des gens, tu te le carres où je pense.

Non tu ne dis pas de gros mots, sinon tu as moins d’argent de poche.

Ton indépendance ?

De toute façon tu t’en fous, tu vas fuguer lundi et mettre une tente au fond du jardin (t’en fous, t’as le wifi et le bluetooth), et demain, tu te suicides en te coupant les veines avec le coupe ongle, comme Kurt Cobain , le chanteur des Rolling Stone.

Tu as le t-shirt, comme celui  du Che, un chanteur hippy.

Même qu’il a chanté get up stand up.

Quoi ta mèche ?

Mets la à gauche sinon ça veut dire que t’es gay. Hihi. T’es chou.

Bon je dérive là.

Back to the main subject.

T’as vu, je suis bilingue, comme quoi, les films de cul en VO portugaise sous-titrés en polonais ça marche.

 

Mais MSN, c’est les premières rencontres super sérieuses qui durent 2 semaines.

Non mais t’as rien compris mon coeur, je t’aime comme une guedine. Je pourrais scalper mon chien et vendre ma petite conne de sœur. Pour toi mon ange, je m’épilerai le maillot en forme de cœur.

Si c’est pas romantique.

Le romantisme n’est pas mort, on l’a « update ».

J’ai fait un skyblog qui s’appelle « mon cœur et moi ».

De toute façon, on s’aimera pour la vie.

Forever.

On fait ses courses sur internet, on achète ses premières relations sur Ebay, ses première sodomies sur Meetic, son premier baggy sur le cite de l’Indien Boutique, le lot de 50 strings Snoopy sur un cite de déstockage massif.

 Je vais plagier G. Elmaleh « c’est mignooon ! ».

Non, sans déconner, on a tous eu 12 ans, et on a tous passé une heure à guetter que Romain et Romane se connectent pour pouvoir leur dire :

-kikou ca vaaa ? 

-mouarf.

-méé pkkkk ?

-jpeux pas tdire, cé tro perso.

- xD

 

Moi je trouve ça marrant, tiens, l’autre jour, j’ai constaté qu’un mec venait me parler une fois par an : pour me souhaiter bonne année.

Non, moi, je trouve ça marrant en fin de compte.

Je  ne suis pas contre Facebook( et encore moins pendant les cours d’informatiques), ni MSN, mais peut-être plus contre l’utilisation qu’on en fait.

C’est vrai ?

Et ma grand-mère s’appelle Charles Hingals et elle va couper du bois.

(private joke)

Mais tu vois on ne peut pas marquer partout « à utiliser avec modération »

Mais c’est qui  Modération ?

J’ai pas compris, mais je mets quand même exptdr.

 

Tout ça pour dire que sans internet, on pète légèrement un câble quand même.

Que MSN, ce n’est pas la vraie vie. NAANN ??

Si.

La minute humanitaire

Pense à Mamadou (putain, on va me traitrer de raciste maintenant), bon, pense à Roger dans son HLM (putain, je suis au ministère de l’intégration et je fais de la discrimination positive (double parenthèse oulala. Nouveau terme politiquement correcte qui remit dans le contexte veut dire autant de chose que Bravitude ), bon, pense à ceux qui n’ont qu’une orange (et sans l’option bluetooth) et qui sont quand même au final

Heureux.

Alors arrêtes de flirter avec Jean Denis parce qu’il a12 ans et une petite bitte.

N’empèch’ que moi, à mon époque, les anti-sèches, on se les envoyait pas par le mode bluetooth..

Ta gueule !

 



T’es moche, j’te bloque.

Ah sacré Clément !

Tu peux me traiter de connasse prétentieuse aussi et te laisser en anonyme.

C’est vrai qu’Internet c’est le Monde de l’anonymat.

Tu fais de la merde, je te le dis, mais lalala, tu sais pas qui je suis.

On laisse tous un jour un commentaire sous un pseudo à la con du genre «  le vengeurdu94 ». Mais c’est marrant.

Enfin je trouve quoi.

LOL.

 

Et t’inquiète si tu mets un comm’, je t’en mettrais 50.

 

 

Bon, moi je vous laisse, je vais sur Facebook, j’ai un quizz à faire pour savoir quelle Barbie je suis.



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