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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 22:16

Le coiffeur.

Je sais pas ce qu’elles ont ( on peut jamais vraiment parler de « il » dans un salon de coiffure) avec la longueur de tes cheveux.

Putain, tu demandes une longueur, et jamais tu auras le résultat souhaité.

Trop court, trop long, mais souvent trop moche.

Et moi, cette pute a ruiné ma frange.

Steuplait quoi, elle m’a fait la même frange que Tina Turner quoi.

Je suis rentée à la maison avec mon bonnet, et j’ai fait une mission sauvetage de frange.

Donc oui, j’ai, comme dirait Crotte, couper ma frange dans un bateau.

-penche la tête Morgane. Ah bah voilà, elle est droite là, ta frange.

J’assume, comme l’année dernière, et, donc, ma frange bancale a fait son come back.

C’te pute de coiffeuse là, bitch.

Je vais la shampooiner avec du goudron.

Avec son peigne qui m’a baisé l’oreille et mes piercings, salooope.

J’aurais ta peau, et ton scalp.


 

 






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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 22:06
"C'est la structure prégénitale du petit pervers polymorphe"
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 21:59

Genre une femme, c’est 99% d’eau.

C’est bien remplie à 70% par du vin blanc oui !

Déjà, pendant une période du mois ( la fameuse période où comme dirait ma mère grand «  les anglais débarquent, comme en Normandie, tu rends compte ?!   Non mémé, la jeunesse est ingrate, pleine de boutons, et ne se rend plus compte, ouech t’as vu), une femme c’est bien 50% de sang, et 50% d’hormones survoltées.

C’est article est typiquement pour la gente masculins, tu t’en doutes direct.

Tu comprendras bien vite que les soirées entre meufs, anciennement connues sous le sacrosaint nom de « soirée pyjama », c’est que ça.

Enfin, « que ça »…

On parle aussi de vous, de vos poils dans le dos, et de cette célèbre phrase qu’on se répète en secouant notre verre de vin blanc : « putain, les mecs, ils ont quand même de la chance ». (sauf peut-être les gays…)

C’est bien connu, je t’apprends rien là mon poussin.

Bon, vu qu’on est dans le sujet, je vais juste au passage te restituer mon repas.

Donc aparté :

On a manger des moules ce soir (là, tu vois le rapport sale dégueulasse), et mamy inspecteur gadget poule d’eau nous a ramené un truc en plastique pour choper la moule, sans se salir.

Voici ce qu’a dit mon père après avoir essayer :

-Je préfère le contact rugueux de la moule.

Ma famille est un foyer d’inspiration.

Donc, on va parler moule ce soir.

Enfin moule, on va parler ragnagnas.

Oui, toi aussi, le mâle, tu te sens trop concerné par mon article.

Mais t’inquiète, peut-être que cet article te permettra de connaître, et surtout de comprendre pourquoi ta moitié, une fois par mois, te casse les couilles.

Remarque, je suis sûre qu’il n’y a pas qu’une seule fois par moi qu’elle te les brise sévère, la moitié.

Parce que tout ça là, les règles, l’épilation, vous, bande de couillus, vous connaissez pas.

En général, dès qu’on descend un peu et qu’on parle de cycle naturel (non pas le cycle des eaux…), on entend un « baaah, c’est quand même dégueulasse une meuf’ ».

On répondra toutes en chœur « meuuuh non, t’es con Léon, c’est la nature ».

Mettre ses doigts dans son nez, c’est naturel aussi.

Et tellement féminin.

Donc, les règles.

Ces fameuses ragnagnas.

J’ai mes trucs.

J’ai mes ours.

Moi, je me souviens de mes premières règles.

C’était à Noël.

J’te passe les détails, mais, toi, le mâle, je vais te dire THE phrase que tu n’entendras jamais (quoique) :

« MA FILLE EST UNE FAAAAAMME ».

Putain, toi t’as qu’une envie c’est de lui balancer ta culotte Winnie L’ourson à la gueule.

Mais c’est pas fini, Maman, ta chère mère, est si fière de toi, qu’elle va faire l’annonce à table, entre la dinde et les petits fours.

« vous savez  pas quoi ?? Morgane a eu ses règles ! »

joyeux noël!

Merci maman, c’est tout à fait ce que je voulais entendre.

En plus avec ces putains d’hormones de merde, toi, la chair de sa chair, t’as plus envie de passer sous silence ce moment sanglant de ta vie.

Mais bon, ça y est, t’es une « fâmme ».

T’as pas de seins, mais tu t’en fous, les règles, c’est vachement mieux que les cartes pokémon.

Trop de la balle quoi.

Le mieux, c’est l’après, le premier tampon.

On est toutes ( et tous, coquinoux) tombés sur le mode d’emploi.

Ce fameux mode d’emploi du tampon.

Tu découvres ton corps à cette époque, et pas que le grain de beauté que tu as entre les orteils.

Mais ce mode d’emploi va te torturer. Tu le regarderas avec attention, et après, tu feras un test :

Tu feras couler de l’eau dans le lavabo, et tu mettras ce fameux Graal cotonneux dedans, et, avec émerveillement, tu regarderas le tampon se gorger d’eau.

Mais le moment venu de mettre ton premier tampon est arrivé :

Tu as piscine.

Déjà, tu te trouves moches en maillot avec tes embryons de seins, alors une ficelle entre les jambes, je te dis pas.

Le premier truc que tu vas te dire c’est :

« putain merde, et si la ficelle pète ? »

Bah écoute, c’est pas forcément de la corde marine, mais ça résiste quand même, sinon nous serions des cimetières à tampons.

Après, le truc qu’est marrant quand tu sens que tu vas les avoir, c’est la question que tu vas poser en cachette à ta copine, en te levant :

« j’ai rien sur les fesses ? »

Ca fait partie du jeu tu comprends, nous les femmes, on vit super dangereusement tous les 28 du mois.

Moi, ce qui me fait marrer, c’est, dans les toilettes de filles (un lieu qui t’intrigue, le mâle), le bruit de la serviette hygiénique qui se décolle :

Scriiiiiitch.

Silencieux. Discret.

Enfin, on est toutes dans la même merde, on a toutes notre pochette à tampons, bien cachée au fond du sac.

Enfin, le sac de gonzesse, c’est une autre histoire...

 

C'est vrai?

Je bloque.


 

 

 







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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 21:31

-Oscar Wilde, c'est pas un cinéaste?

-Regarde, y a Philipe Manoeuvre!

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 09:23

Mon coup de cœur du moment :

Pinocchio de Winshluss.

J’ai envie de dire génial.

J’ai aussi envie de dire merci Rémi.

Cette BD m’a retournée.

On est bien loin du Pinocchio de Walt Disney.

On va dire que Winshluss va maltraiter les différents codes de bienséance des dessins animés, et des contes pour enfants.

Blanche Neige devient lesbienne, Monstro est un poisson victime de la radiation, et Pinocchio, une machine.

Il ne démystifie pas le mythe de Pinocchio, il le rend sale, victime de la décadence humaine.

La bonne conscience, Jiminy Criquet, est désormais un cafard au chômage.

Le graphisme est magique, et participe à la construction d’un univers malsain, en total décrépitude.

Je sais pas trop comment je pourrais expliquer une telle bande dessinée, je peux juste te dire que c’est le genre de BD qui te tient en haleine, et qui, une fois refermée, te fait poser plein de questions.

Oui, comme Boule et Bill, t’es mignon.

Donc ce Pinocchio sent le sang, les ordures, la débauche, le sexe. C’est dérangeant au possible, je crois que Winshluss a réécrit ce conte pour nous, grands enfants.

« tu vois mec, on est juste des figurants !!des figurants dans une superproduction capitaliste ! »

« même sa révolte est vidée de sens….parce que être en révolte contre la société c’est encore faire partie de cette société » à propos de la Mécanique du Vide de Jiminy Cafard.

 

 

 






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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 12:50

gnu

Salut mes moules!
je suis revenue.
et je me suis rien cassée.
Pour se remettre en jambe, et parce que tu as de la lecture, et moi, la flemme :

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 20:40

JOURNEE 8

Tu sens que c’est la dernière journée.

Tu te lèves léger, la veille, tu n’as que manger une petite fondue savoyarde.

Tu t’habilles pour la dernière fois ( non, demain, tu ne seras pas nu), tu mets cette putain de crème solaire que colle. Et, en haut des pistes, toi et ton bronzage, vous vous foutez de la gueule des nouveaux arrivants, tout blancs, et qui le resteront.

Car oui, selon les pisteurs, semaine de mauvais temps.

C’est con.

Donc aujourd’hui, je crois que le mâle en rut, est aux aguets.

Il cherche et il drague.

J’ai pu observer une technique particulière.

Reconstitution.

J’attends le télésiège tranquillement en écoutant ma musique.

Quelqu’un me rentre dedans.

-pardon, chuis désolé, ça va ??

Je me retourne, tranquillement. Mon gras a absorbé le choc. Un surfeur casqué.

-c’pas grave, tu m’aurais fait tomber, j’t’aurais filé un coup de planche.

-haha.

Note l’intensité dramatique de cette scène…

Je continue d’avancer, et là, comme de par hasard :

-ca vous gène pas que je monte avec vous ?

-non non

Et bien sûr, personne ne monte avec nous.

Bon, franchement ça va, il était cool, et il connait le bassiste de Tété.

-Ne pensez pas que c’était une technique de drague.

Mais bien sûr.

-non, moi je suis plus du genre de la panne de mobylette

Putain, si le télésiège s’arrête, je me vois mal en mode Jean Claude Duss.

Mais on arrive. Je descends, il descend. Mais il tombe.

Comment te dire ?

J’ai bien rigolé.

Après on a la tactique vicieuse.

Oui, toi, le mec là, avec ton snurf et ton manteau orange, je t’ai cramé.

C’est vrai ?

C’est pas faux. Tu me diras y a plus discret quand même que me suivre sur les pistes et s’arrêter dès que je m’arrête, ou s’arrêter avant un carrefour, regarder quelle piste je prends, ou mettre trois plombes à déchausser pour monter avec moi au télésiège.

Et puis, la doudoune orange, voilà quoi.

T’es repéré direct gars.

Donc voilà, on a optimisé la dernière journée.

On a passé 7h dans la voiture.

On a fait le ménage de l’appart, en prenant soin de ne rien oublier.-

-t’as fait le tour de l’appart’ ?

-oui papa.

Après, vu qu’on a rendu ce superbe duplex, décoré avec raffinement, à 8h30, tu te demandes où on a bien pu se changer lorsqu’à 17h, nous avons rendu nos skis ?

Eh bien, pareils à des clochards, nous nous sommes changés dans la cage d’escalier de notre immeuble.

Un grand moment, j’peux te dire.

Donc me revoilà, à Maisons-Alfort.

La montagne, ça vous gagne vraiment.

Arrêtes ??

 

 

 





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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 20:35

JOURNEE 7

Dernière soirée à l’appart.

Enfin, on va aller se bouffer une fondue dans un restau’ plutôt.

Corvée bagages, le truc toujours relou.

Retour à la réalité.

Le régime raclette, tartiflette, saucisson, pâtes, reblochon a porté ses fruits, je suis une vache.

Mais attends, une vache de montagne quoi.

Sa race.

Le jean me ramène à la dure réalité.

Je prie Saint Moret pour que l’altitude et le froid soient les seuls responsables du gonflement de mon corps.

Saint Marcelin n’est pas forcément avec moi, je le sens

Comme quoi, le programme de la semaine prochaine s’impose de lui-même :

Ce sera légumes, viande blanche, et sport.

Et révisions.

C’est vrai que j’ai des partiels à la rentrée.

Putain, ça va être marrant devant ma copie d’espagnol.

Devant ma dissert de 16ème.

D’ailleurs, si des brillants cerveaux passent par ici, il me semble que le sujet sur Rabelais c’est la fantaisie et le réalisme.

Me laissez pas dans la merde, s’vous plait.

Ayez pitié d’une pauvre gréviste énorme.

Fais pas ta radasse allez quoi, je demande pas 50 pages, 4 suffiront.

Sans la conclusion et l’introduction.

Dernière journée entière sur les pistes.

Adieu La Motte, adieu skieurs de merde qui couper ma trajectoire.

Adieu Marmottons, adieu Monique, adieu la combi.

Bonjour la voiture, bonjour la chambre mal rangée.

Réjouissant.

C’est marrant (ou pas) en allant m’en griller une sur le balcon. Je corrige.

En allant me les geler sur le balcon, je me tourner vers l’immeuble d’à côté, et là, tadam, une armée de fumeurs adossé à la balustrade.

Armée de toxico de la garrot d’après le café, de la garrot d’après l’apéro.

Cancéreux gelés dehors.

Qu’est ce qu’on ferait pas pour respirer l’air pur de la montagne ?

Programme du soir :

Pétard en famille (comme il y a deux jours), fondue savoyarde devant mes amies, les vaches.

Famille de toxicos.


 

 

 





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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 20:30

JOURNEE 6

Il fait moche, et je suis à l’appart pour la matinée, pour bosser ma linguistique.

Cherche l’erreur.

Je pourrais être sur les pistes.

Ça me saoule.

Ce matin, la passivation et les compléments de verbe me collent la nausée.

A vrai dire je commence à bien flipper pour les partiels de la rentrée.

Sachant que je me prends au minimum deux fois par jour « arrêtez la grève maintenant, ça sert plus à rien. Faut savoir s’avouer vaincu »

Merci Papa, c’est justement ces mots là que je voulais entendre…

Me remettre au boulot est limite douloureux. A vrai dire, je n’y arrive même pas.

Effet kiss pas cool de la grève que je continue d’assumer.

Tu vois, en face de moi, il y a une piste, couverte de neige qui m’appelle.

Allez juste deux heures sur la phrase passive, sur le GV, sur la transitivité…

Ça me semoule déjà.

Il est 09h44.

Fais chier, j’ai envie d’aller snurfer, tu peux pas savoir.

En bas du balcon, les marmottons s’agitent, touchent leur nez, et remuent des bras pour s’échauffer.

A gauche les pioux-pioux font le chasse neige sur une piste plate.

Bon, je vais essayer de bosser.

Besoin de vacance…

« LOL »

Il est actuellement 19h20.

Aujourd’hui, c’était la merde.

Temps pourri, la neige qui te brûle les joues, et…

La bonne gamelle.

Enfin les deux bonnes gamelles.

Première piste, du plat. Vitesse. Je me penche.

Et merde.

La tête la première.

Un peu sonnée, voire plus si affinités.

Je me relève.

Le plus douloureux, c’est les chutes sur du plat quand t’as bien pris de la vitesse.

Putain, j’me suis niquée une first time, mais attends, c’est pas fini.

15h, l’heure de la chute.

Tu sais mon bichon, que Mémé Mo souffre beaucoup de son dos de merde (minute plainte ON), qu’elle a limite, une jambe de bois, et qu’elle a une sorte de sciatique bizarre, qui lui pourrit la vie.

Donc mamie Mo descend la piste, et a le malheur de tendre sa jambe car il y avait une bosse

ET PAF !

Ca a fait des chocapic.

Putain, j’en ai chié, je te jure, j’aime pas trop me plaindre (c’est vrai ?), mais là, j’peux te dire que j’ai eu tellement mal que j’en ai pas parlé.

Pour que Mo ferme sa gueule, c’est que ça doit être quand même un peu douloureux.

Bien sûr, tu comprends, quand on se fait mal, c’est pas en bas des pistes.

Donc, j’ai traîné mon body jusqu’en bas.

Et je suis arrivée, j’ai posé mon cul dans la neige pour calmer mon cul.

Je te vois venir avec ton humour douteux à la Oncle Bens «  ah t’as vu, Mo, elle a le feu au cul ».

Comment te dire.

Donc me voilà à l’appart’, mon frère se prend pour une grue, retour à la normal.

Aspro, et ce soir, dodo.

J’ai mal au cul.

 


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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 20:24

JOURNEE 5

Au final mon chou, tu sais, toutes les journées à la montagne, sont construites sur un même canevas.

Tu te lèves tôt (astuce de mon frère pour avoir l’impression de te lever plus tard : « demain, on se lève à 10h moins trente. Moyen l’efficacité par contre..), tu te prépares, tu snurfs, tu manges, tu snurfs, tu te laves, tu manges et dodo.

Donc aujourd’hui, rien de bien différent.

Ah si !

L’odeur peut-être.

Saches que la montagne et l’altitude ont des effets sur le système intestinal masculin.

Alors, la prochaine fois, si tu aimes ton nez, tu refuseras le lit à côté des toilettes.

A vrai dire, tu éviteras tout court l’appartement après la raclette.

On te parle souvent de terrorisme et d’attaques chimiques. Eh bien saches que tout ça n’est pas si loin que ça.

J’ai appris hier, à l’odeur, à reconnaître le fromage de chèvre, et le reblochon.

Ça t’épate ?

Dire que les femmes ne pètent pas, ce serait de la démagogie.

Dire que l’altitude n’a aucun effet sur les intestins féminins, ça c’est la vérité.

Quand tu passes une soirée la tête enfouie dans une écharpe parce que tout l’air de l’appartement est impraticable, là, tu comprendras la soirée qu’on vécue mes narines.

Ah, y a rien de mieux que l’air pur de la montagne

Mais bien sûr.

C’est bien une phrase de mec ça.

Pourquoi ?

Parce qu’ils ont l’art de minimiser l’odeur de leur bombe, une fois lâchée.

« non, mais ça va, c’est pas si terrible que ça ».

Malheureusement, dans ma famille, j’ai l’impression qu’on est plutôt fière de ces choses là.

Je cite :

« ça pique le nez » ou « y en a jusque sur les murs » ou « va y avoir un code barre sur ton slip » ou « me dis pas que tu le sens pas Morgane, ça arrache le nez » ou « t’en veux un fumé ou au chèvre ? »

La poésie masculine a éblouit ma soirée.

Dialogue au niveau de la porte des toilettes après le passage d’un porteur de boules :

-T’y vas pas ?

-non, j’ai envie de ressortir vivant.

Bref.

On parle de Baudelaire, de Prévert, mais moi, j’ai deux poètes de la vie quotidienne qui demandent qu’à être connu.

Au moins, on les sentira venir de loin.

 


 





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