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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 18:38

j’vais te parler un peu, et rapidement de la manif de toute à l’heure.

Déjà, y avait pas beaucoup de monde.

Première conclusion.

Ca fait un peu mal de voir le peu d’étudiants de P12 mobilisés aujourd’hui, m’enfin bref, passons.

Surtout qu’aujourd’hui, t’as loupé un truc.

Dah ! C’était une manif musicale !

Ca m’a refait pensé (cherches pas le lien, subis le) aux collos, où on écoutait Tracy Chapman, Tryo, et Noir dés’.

Sans rire, c’était un peu ça.

J’ai repris en cœur les chansons à la con, qu’on entend depuis plus d’un mois et dont certains (je ne vise personne.. hein Valère ?) ont encore du mal à se souvenir.

Donc aujourd’hui, c’était l’Hymne de nos campagnes.

J’ai trouvé ça fun, j’sais pas trop pourquoi.

Trois pas en avant, trois pas en arrièreuh, c’est la politiqueuh du gouvernement.

On chante toujours les mêmes, mais ça ne tombe pas (trop) dans la monotonie.

Allez les étudiants, on se dandine sur un Homme pressé, et on reprend en chœur :

 

Paris 12 la binouze !

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 10:49

Je sais mon chpoupinou, tu prends sans doute ça pour de la fainéantise de te coller des vidéos partout, quenini.
J'avoue que je passe du temps à écrire mes articles, tu t'en doutes, vu les tartines que je te fais subir.
Donc là, j'ai quelques trucs qui germent, à droite à gauche, donc ça viendra.
Putain comment je me la pète, j'ai honte.
alors bisous mon chpoupinou, et merci de passer ici chaque jour, ça fait plaisir de sa mère qui ch'tue.


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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 22:29

-Tu fais rien en ce moment !?
-Je fais la grève, nuance.

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 19:38







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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 19:25
Oui, tu veux que je te dise, je suis grèvée.
J'en ai RAZ LE BOL.
Raz le bol de la nonchalance de certains étudiants.
Raz le bol des petites gueguerres à la con en amphi.
Raz la coupe au bol des gens qui viennent me demander sur msn "salut ca va ?"
et ta mère?
Le temps passe trop vite, et je t'avoue, je commence à avoir peur de demain.
J'avais peur de demain parce que je n'avais aucune idée de ce que serait mon avenir ( je te parle en terme de profession ), et maintenant, je crois que j'ai peur d'un demain qui s'est rapproché.
d'un demain des partiels finaux
c'est un peu comme un mauvais lendemain de fête, ou un dimanche pourri qui dure un peu tu vois.
Y a les hauts, les bas, les Hauts de Hurlevent, le creux de la vague, y a Brice de Nice...
Là, on est plus dans le creux.

-tu vas à la Fac ?
-non, je vais faire la grève.
Alors, on va au café solidaire, on boit un café un peu fort mais qui réveille.
ca fait du bien.
on va en cours si on a cours.
on fume
on va aux conférences
on prend un cookie au café solidaire
on fume
on boit un café
la grève est, malheureusement, devenue une sorte de routine, c'est triste à dire, mais en ce moment, je vois ça comme ça.
je prend le métro, je vais faire la grève.
je suis pas la militante modèle, loin de là, je soutiens la grève, je suis à la Fac tous les jours depuis un mois.
putain, rien qu'en y pensant un mois déjà.
et une pointe d'optimisme
demain, c'est crèpes au café solidaire


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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 20:49


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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 19:05

Scatologie mon amie.

 

La question existentielle de la journée.

Je ne vais pas faire dans la dentelle, mais tu me diras, le sujet s’y prête pas forcément.

So what’s up ?

Je te préviens, ça va pas être glamour du tout, mais alors là.

Je te materne un peu mon bichon, mais là, je suis en train de me marrer devant mon écran en pensant à ce que je vais te raconter.

Je sais, tu ne brilleras pas en société si tu poses cette question, j’te préviens.

Alors.

Je vais te parler d’un phénomène étrange qui se passe aux toilettes.

Le caca sur la lunette des toilettes.

So glamour.

Ah ! je t’avais prévenu hein !

Non parce que faut qu’on m’explique là.

Tu y arrives toi à « déféquer » sur la lunette des toilettes ?

Parce que moi, perso…

J’vois pas vraiment comment c’est possible.

Non parce qu’y en a qui sont vraiment balèzes quoi, ils arrivent même à faire ça sur le rebord à côté du mur.

Non, je dis bravo, ça m’épate quoi.

Tu me diras, déjà, faut être vachement détendu pour « couler un bronze » dans les toilettes de la BU, je te dis pas l’intimité.

Bon après tu peux maîtriser le Perfect aussi.

Enfin, on n’a pas tous les mêmes facilités hein.

Je t’entends d’ici dire

Beuark elle est vraiment dégueulasse, elle parle caca.

Oh ça va hein, merde quoi.

Ca vole pas haut, je sais, mais je me demande comment y en a qui font ça.

Je sais pas, c’est peut-être un problème physiologique d’orientation.

j’arrête, j’ai compris.

Ma poésie t’éblouit, je sais mon bichon.

Non, mais sincèrement, si vous avez des réponses sur ces virtuoses des toilettes, je vous écoute.

Bon, après c’est peut-être un caractéristique propre aux étudiants de P12.

 

bon ça reste franchement dégueulasse, mais comme phénomène de société, y a pas plus intéressant.

Quoi ??


 

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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 21:21

Y a pas d’âge pour…

Bon, alors comme la plupart des gens qui se sont rendu dans les salles noires, je suis allée voir le film dont on  ne retient jamais le titre en entier l’étrange histoire de Benjamin Button.

Et donc, comme la plupart des gens, j’ai adoré.

c'est un livre ouvert ce film.
un histoire qu'on raconte.
des pages que l'on tourne.
du papier qui sent bon.
un conte que la mère racontait à sa fille
un conte que la fille raconte désormais à sa mère
Bon, ça remue un peu tout ce film.

On se trouve pas si jeune que ça.

Certains se sentent grandir en voyant ce film.

Ça parle du temps, du temps qui passe, du temps qui avance, du temps en retard, du corps en avance, du corps en retard, du temps qui recule.

Ah ! cette fabuleuse notion de temps.

Si insaisissable.

On passe toute notre vie à essayer de le trouver, ce temps.

Pour tomber amoureux.

Pour terminer son exposé.

Pour réviser un contrôle.

Pour rester avec les gens qu’on aime.

Pour tout simplement le sentir passer, filer entre nos doigts, ce Temps.

Se saisir de la moindre minute, et la rendre unique.

C’est beau. C’est lavé avec Mirelaine.

Et si dans nos histoires d’amour, on était jamais à l’heure ?

Benjamin Button, c’est l’histoire d’un corps, en retard.

D’un corps qui recule.

D’une montre qui recule.

De boutons.

De gâteaux.

De mouvement.

De danse.

La vie.

Face ç la rigidité presque frigide de la danse classique, on a un film en mouvement.

Construit sur des morceaux de vie, qui reviennent, au moment de la mort.

On a constamment ce va et vient entre présent, passé qui fusionnent.

La Mort est là, elle se balance sur le vieux rocking-chair, elle fait de la moto, elle danse sur la scène de la vie.

C’est pas un film de trois heures plein de rides, de longueurs, où, justement, on voit le temps passer.

C’est l’Amour aussi.

Je sais, tu t’en fous, toi ce que t’aime dans la vie, c’est le heavy metal et M. Manson.

Ça montre qu’on peut s’aimer à n’importe quel âge.

C’est vrai ?

Ça renverse un peu tout.

La notion de vieillesse qui devient une nouvelle jeunesse ( topos récurrent qu’on retrouve dans le langage de plein de petits vieux).

Le petit vieux joue aux soldats de plombs.

Ça sent pas le rance des maisons de retraite, souvent de vrais mourroirs, non ça sent pas le vieux, ça sent la vie.

J’ai te posé une question facile.

 

Qu’est-ce qui marche à quatre pattes le matin, à deux le midi et à trois le soir ?

 

Et si on inversait, rien que pour voir.

Je trouve que ce film soulève beaucoup plus de questions que la majorité des films hollywoodiens.

Le corps, l’Amour, la Vie, le Temps, la Mort.

On se rapproche tous finalement de ce quelque chose qui arrive en fin de chemin.

Même mémé Bottox ?

Même mémé Bottox et papy implants.

Il montre ce décallage, et illustre plutôt bien, il me semble, cette phrase : 

Je suis restée jeune dans ma tête.

 

Parce qu’au final « on portera tous des couches ».





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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 11:37

bon.
j'vais pas épiloguer pendant une demi heure comme je le fais si bien à chaque fois, dis pas le contraire (mais quel hypocrite! ). Je vais te parler d'un problème qui survient généralement pour te pourrir ton dimanche.
Je te parle pas uniquement du lave vaisselle à vider à 09h du mat', ou du rochefort que je me suis mis sur les doigts, non non non.
Je vais te parler de ce dimanche où tu te réveilles (Dieu seul sait pourquoi. c'te bastard) à 7h59.
Déjà, en voyant 59, tu te dis merde, pourquoi pas pile quoi.
Tu sens que ça craint, et t'as pas encore compris que c'était pas 8h59, ce qui est acceptable pour un dimanche matin, mais bien 07h59.
Déjà, tu sens que ton dimanche va être comme ce réveil, à 07h59.
Je crois qu'en fait, si on se réveille tôt, c'est pour apprécier le plus longtemps possible, cette journée de merde, délicieuse, et délicate.
Alors qu'est ce que tu peux bien faire à 07h59?
Déjà, tu vas attendre 08h.
c'est mieux.
-tiens, déjà huit heure? c'est fou ce que le temps passe vite dis moi.
Attend voir coco.
La journée de merde commence par une remise en question, une vraie tabula rasa de ta vie.
LA pire, surtout un dimanche matin, à 8h putain de sa mère, en jogging, avec le maquillage qui a coulé pendant la nuit.
Dans le Hit parade des questions de merde que peut se poser l'être humain, dans toute sa complexité:
-pourquoi je suis ici?
Bon, alors écoute, j'vais pas partir dans de la philosophie du dimanche, cherches un peu tu trouveras ta place. J'y ai pas encore eu le droit ce matin, mais la journée n'est point terminé.

-qu’est ce que je vais faire de ma vie ?

Alors celle là, elle est vicieuse. Alors ce matin, je me suis demandée si je n’allais pas devenir prof. Ou cosmonaute.

C’est kiffe kiffe quoi.

Bon, j’vais te passer en revue tout ça, sans forcément y répondre, c’est mon dimanche pourri, alors j’ai le droit de pourrir un peu le tien.

-ma vie sentimentale est merdique.

Passe passe.

-j’ai envie de voyager, de prendre mon indépendance.

Je peux demander l’avis du public ?

-je me trouve moche.

Le 50 / 50 s’il vous plait.

-la grève.

Je switch.

Et toutes ces questions de merde qui te tournent autours comme une mouche à merde.

Je sais, ne le dis pas, ma poésie t’éblouit.

Donc bon, disons que tu vas bien resté bloqué sur ces questions un peu de temps.

Mais, mais ?

Il est déjà 8h30.

Et si je descendais pour aller noyer mon ignorance dans un café, et oublier ma vie avec des tartines ?

Alors tu descends en mode mollusque (note cette métaphore krakenesque) pour voir qu’en bas, t’attend une heureuse surprise, une délicate attention.

Le lave-vaisselle

A vider.

Ne cache pas ta joie bon sang !

Tu es heureux, c’est génial de vider le lave-vaisselle.

Fayot.

Et le truc que t’es en train de souhaiter aussi fort qu’avoir des SMS illimités, c’est que personne ne vienne te déranger pendant

Que tu ranges

Cette putain de  vaisselle de merde.

Je pensais pas qu’on en avait autant

De vaisselle.

Mais là, tu sens la couille, parce que c’est un dimanche de merde.

Ça loupe pas.

Felix Papout que tu  aimes d’un amour profond et filial (je précise hein. Tu fais ce que tu veux.) , descends en pyjama.

Te tapes la bise.

Et pose cette putain de question qu’on se sent tous obligé de poser :

-t’as bien dormi ?

Comment te dire Papounet ?

Bon, alors tu manges vite fait, et tu pries qu’il ne te parle pas.

Mais bien sûr, tu comprendras bien vite que tous tes espoirs sont vains.

Parce que c’est

Un dimanche

De merde.

 

Il est 12h.

Je m’arrête là, on verra bien ce soir, si j’ai tué personne.

J’ai envie de mettre VDM derrière tout ce que je vais faire aujourd’hui.


 

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 20:39
j'ai envie de parler de cette nuit.
d'une part parce que c'était ouf, et d'autre part, parce que c'était ouf.
Aucune logique, je sais.
C'est ces soirées là qui te montrent les bons côtés de la grève, et les très bons côtés de la FAC.
Je ne suis plus un numéro, je m'apelle Morgane.
Alors, sans doute, tu te demandes ce que je raconte.
Que j'éclaire ma pauvre bredis.
Cette nuit, j'ai fait la fête avec des étudiants, là, je ne t'apprends rien, et des enseignants.
là, tu te demandes si je te raconte un gros mensonge.
eh bah non.
je peux te dire qu'on s'est bien marré, je pourrais pas résumer ce qu'il s'est passé hier.
Je pourrais te dire que je n'ai jamais joué à action ou vérité avec des profs'.
Je bois.
je pourrais te dire que Jeannette a violé le malibu.
ce feu malibu.
je peux te dire qu'à 6h30, j'ai pris le métro, pour aller terminer la soirée par un after dans un café, avec monsieur M. et une Pauline en grande forme.
* vient de se rendre compte qu'elle connait beaucoup de Pauline.
alors, je peux te dire que je valide cette soirée à 200%.
je m'en souviendrai toute ma vie,
Jeannette aussi...
alors ok, j'ai passé ma journée dans mon lit, j'ai une mine défaite, mais j'ai passé un vendredi soir de ouf.


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