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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 19:43

Il est 19h11, je suis en train de me bouffer (manger ne pourrait pas décrire l’acte que je suis en train de faire) une boîte de maïs, et je mange à 20H30 ;

N’y vois là qu’une logique et un tactique de sauvegarde.

Un poulpe, c’est comme un ficus, ça se nourrit, et ça a besoin de lumière (photosynthèse, tout ça tout ça).

Bref

Tout ça pour dire quoi.

Là, c’est la feinte.

Tout ça pour rien dire.

Huhu, c’est fou ce qu’on s’éclate sur mon blog.

 

 

 

 

 

Non, je déconne.

Aujourd’hui, on a joué la portugaise en amphi, je crois que grâce à toute à l’heure, je peux enfin expliquer mes poils sur le torse.

Oui, je sui portugaise, et je suis sponsorisée par Swiffer.

Ta gueule Monsieur Propre, ici c’est Mariah qui parle.

Tu l’as connais la blague avec le mentos ?

T’as vu comment je fais bien la portugaise comique.

Bon, ça va hein, Jean Blaguin (Bloguin pour les puristes), HUMOUR HUMOUR.

Je sais pas pourquoi toute à l’heure, en faisant le ménage, j’ai pensé, comme beaucoup d’autres, « merde, ça sera comment quand on fera pour la dernière fois le ménage, quand ça sera fini ? »

J’en sais rien.

Mais si vous vous ennuyez, ma chambre a besoin d’un bon coup de karcher (…), d’aspirateur. Pardon.

Remarque, entre ma chambre et l’amphi, maintenant, je crois que c’est pareil.

Même rythme de nettoyage, tout les deux mois.

Je sais, je grossis.

Elle est toujours en bordel, même propre, ma chambre.

Mon aquarium est un vrai cendrier en fait.

Enfin, je dis ça, je mets pas mes cendres sur la moquette, j’ai un cendrier, merci.

Donc.

Et après ?

Après, ça va faire quoi ?

Bah reprendre.

Normal quoi.

Je crois que ces deux phrases me font limite mal.

On va retourner de l’autre côté, reprendre les cours, dans l’amphi jaune ( je suis CONTRE, l’amphi jaune est un symbole), on libera le Ficus, qui s’envolera vers Ficustown, où l’attend une autre vie).

Ca va faire « bizarre ».

Bizarre parce qu’on reverra le déhanché de Thelly, bizarre parce qu’on ne fera plus la bise à Dubost, bizarre parce qu’il n’y aura plus de grève party, bizarre parce qu’on ira pas prendre un excellent et délicieux (…) café au Café So’, ou une de leur spécialité : le thé à la vanille, bizarre parce qu’on aura exams en amphi jaune, bizarre parce qu’on n’aura plus d’AG, bizarre parce qu’on passera moins de temps à la Fac.

On a envie que ça s’arrête, ou plutôt, on a  envie de gagner.

Mais pas sûre qu’on ait vraiment envie que ça s’arrête.

Paradoxe du soir, te voilà mon pote !

Je crois qu’en ce moment, c’est tellement fou….

Du foot en 226, des garrots en 115, du bobsleigh dans les escaliers des gâteaux solidaires avec des messages pas trop solidaires, je citerai « MIAOU MIAOU » ou « VIENS », ou même « AU REVOIR ».

Perso, je crois que c’est la première fois qu’un gâteau me parle et même, me donne un ordre…

C’est tout ça la grève, dans ses bons côtés.

Après, instant victime, c’est pas forcément super cool tous les jours.

Entre la fatigue, les nerfs qui te disent « bye bye Chérie, je pète un câble, c’est fini », les réflexions qu’on se prend, et j’en passe. Voilà quoi.

Mais, lorsqu’en fin de journée dans l’amphi, mes yeux tombent et mon corps me dit stop, j’oublie tout ça.

C’est tout.

Pour le moment.

Je sais, la chute est pourrie, mais que veux-tu ?

On a jamais tout ce qu’on veut dans la vie, sinon, je….

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 23:59

The youth of today

J’ai envie de dire que je suis un cliché. Mais un cliché qui s’assume.

Faut dire, un poulpe qui fume et écoute de la drum dans le couloir de sa Fac, voilà quoi.

Mais je revendique ce droit, je suis, de toute façon, protégée par un SG qui va te buter la gueule si tu tentes de me fossoyer.

Enfin, j’espère.

Alors oui, j’assume le fait d’être un poulpe fossoyeur, anarchiste gréviste de merde.

Mais à 200%.

Alors, je t’emmerde.

Parce que bloquer la fac, c’est par forcément un jeu.

Te dire que je ne me suis pas un peu marrée, là, ce serait fossoyer.

Aujourd’hui, nous avons fait quelque chose de grand, quelque chose de fou.

J’ai les yeux qui tombent, les tentacules sèches, les jambes mortes, mais je suis fière de nous fière de ce noyau qui a bloqué la Fac.

En me levant ce matin, soit, à 5h15, je savais pourquoi je me levais.

Et ce soir, en me couchant, je serais fière.

Et Jean Paul Belmondo ( allez les fans de Belmondo, sur mon blog, hola), je suis pas couchée.

Donc le blocage.

Ça consiste en quoi ?

On ne bloque pas que les toilettes à nos cacamarades, non non non.

On bloque tout.

On est ouf dans notre tête, t’as vu.

O bloque aujourd’hui, alors on passe pas.

Y a plusieurs techniques qui vont s’offrir à toi, non gréviste :

-Je me résigne, y a les feu de l’amour dans 15 minutes, je louperai que le générique.

Sage décision.

-je suis en DAE (ou du même genre) et je passe. (bakchich, ou à la rigueur, tu suces.)

-tu passes.

Tu t’en fous, t’es un warrior, t’es fousse, toi !

Alors, tu frappes.

Pogo.

Non en fait, tu es fan de trash métal, et tu as envie d’aller en cours.

Tu hurles, de préférence, « liberté !! », et tu obliges tes parents à regarder Julie Lescaut le mercredi soir.

La liberté, très peu pour eux.

De toute façon, tu leur pisses à la raie à ces grévistes de merde.

Et c’est parti mon rikiki, tu frappes, mais tu passes pas non plus.

-tu infiltres.

Tu te déguises en clown, oui, comme à l’hôpital (ceux qui mange les enfants, non pas Kamel, les autres).

Le brassard rouge, c’est cool, c’est souvenir, et en plus ça va bien avec tes chaussettes.

Merci les gars en plus, bonne idée l’open Bar.

Tu es, comment dire, d’une « fraicheur douteuse ».

Tu préciseras en partant «  bon, bah, à bientôt ».

De toute façon, aujourd’hui, personne ne passe, c’est « soirée privée ».

Alors no way, c’est string rouge (pour Rémi) ou rien.

NO-THING.

Bon, alors après, y a pas que le blocage

Y a l’omelette.

Artisanale je te prie.

Tu peux y rajouter du sirop de tomate pour le goût, et du casier si ça manque de poivre.

Bon, après l’opération Ficus, l’opération canapé.

Opération bordel (je kiffe, tu comprends, moi qui dérange ma chambre en 30 secondes, je suis dans mon milieu).

Je suis en mission commando, je cours, je saute, je volète, avec la légèreté d’un « thon » (merci Pau) hors de l’eau.

Donc le blocage, ce n’est pas fumer des pets en écoutant du ska.

Non, tu confonds.

On boit du thé, pas de la binouze quoi merde !

Quoi cacher mon sandwich Pau parce qu’il y a la poulice ?

MASCARADE DEMOCRATIQUE !!

Putain Paul, sponsor de la grève, je vote POUR.

Donc, pour en revenir au blocage.

On a passé notre journée à la fac, et je l’aime ma fac, ma fac dégueu, ma fac bloquée, ma fac gréviste, sinon, ce matin, je serais restée au chaud, comme les 400 membres du groupe Paris XII se mobilise.

Merci pour leur soutien, sans eux, on n’aurait jamais pu y arriver.

Dis Mamy, pourquoi tu as Paris XII tatoué sur l’avant bras ?

C’est toute une histoire mon petit, mais avant, prends donc un de ces délicieux Werthers’ original.

Dis Mamy, pourquoi tu bloques ta chambre avec ton lit ?

L’habitude, l’habitude

 

  .

 

Bon, je suis fatiguée, il est 00h04.

Je suis en fait, morte.

Donc je ferais un blocage part II demain.

 

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 20:08

Les groupes facebook.

Je crois qu’on peut remercier facebook. Non, sérieusement.

Grâce à Facebook, je peux acheter mes amis, devenir fan de chokobon, savoir que Josette aimait faire des câlins sous la douches, et savoir que Jean Carlos est célibataire depuis une heure (ggrrr Juan !).

Alors merci Facebook.

Ah j’oubliais !

J’ai eu la curiosité de taper Sodomie ( oui bon, juste pour voir, tu m’avais demandé de me renseigner pour toi, mens pas), et ..

Et oui, effectivement, tu peux te joindre au groupe I Love Sodomie.

Je m’en vais de ce pas essayer avec Zoophilie.



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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 23:06

Comment rappeler à un poulpe sa vie sentimentale merdique ?

Tout est dans le repas de famille du dimanche soir.

On aborde des sujets graves ce soir.

D’un coup, on s’y attend pas, c’est balancé sur la table comme un poulpe dans une soupière :

-Et vous deux, le sida ? Vous savez comment on est contaminé ?

Comment te dire Papa ?

Ma vie sentimentale est celle d’un mollusque cuit.

A croire que le sort s’acharne.

Mes parents sont des fossoyeurs.

Cher Père, cher Mère, votre fille est un cas social sentimental.

Comment ça on attrape le sida en mangeant au Krouss ?

Si, si, je te jure, tu te rends pas compte.

On est au planning familial ce soir.

J’espère juste qu’ils ne vont pas sortir une banane pour me montrer comment on met une capote.

Non pas la démo, svp.

Pose-moi ce concombre Papa, s’il te plait, pour l’amour de moi-même, pose  moi-ça.

Oui.

TOUT DE SUITE.

Je crois que ce soir, le repas est sponsorisé par Sidaction.

Peut-être que le spectre de l’Abbé Pierre va débarquer au dessert.

Sœur Marie ?

La prochaine fois, j’espère qu’on parlera de tonton Hugues qui pratique la sodomie sur les vaches (NB à moi-même : pense aux mots clés, Mo ).



 

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 17:24




Bondour.
Aujourd'hui, deux revenants reviennent:
-Pierre le Poisson rose en Plastique, qui gonfle dans l'eau
-la frange, qui se soulève avec le vent.


bon dimanche
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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 02:20

Quand la maison devient hostile.

Samedi soir.

Le mot de trop.

« tu es une fausse littéraire alors »

Et tiens, dans tes dents.

Je ne sais pas si je m’accroche à cette phrase dans le simple but de lui en vouloir, j’en sais rien, mais y a des choses qui touchent.

Mettons ça sur le compte de l’ivresse bachique, mettons ça dessus.

Et dans ce cas, j’aimerai que l’ivresse ne soit pas source de vérité.

Mais y a des phrases qui restent, elles viennent hanter un dimanche matin.

Je crois que je ne veux plus les mêmes choses qu’eux.

Je crois que je grandis.

La maison devient le lieu de prises de bec pour n’importe quoi.

Les petits piques gratuits fusent.

Je sais qu’ils s’inquiètent pour moi, mais s’il savait à quel point tout ça m’inquiète aussi.

La fin du mouvement, la validation de mon année, le regard des autres, amère et désagréable, comme un mauvais gin fizz.

Mais, c’est marrant, je crois que la grève m’a donné plus de choses que je ne pensais.

J’ai connu des gens, et sur le plan humain, j’en sors grandie.

J’ai appris à me poser des questions, à réfléchir, à l’ouvrir, à ne pas me « justifier d’exister ».

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 02:11

 


 

 

  

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 03:00

Cher ami, c’est le printemps.

A moins que tu fasses toi aussi parti de ces « anarcho-traître » qui  font chier tout le monde en disant «  non le printemps, c’est le 21 !! ».

Si tu fais partie de ce groupe contestataire, je te demanderai de bien vouloir te taire.

Ou sinon, vote NPPV.

Fossoyeur !

Reprenons veux tu.

Alors, en ce moment, je hurle à la propagande « couplesque ».

Non faut qu’on m’explique là.

C’est quoi ce problème avec le printemps là, comme quoi, le printemps, c’est la saison des amours ?

 Et puis c’est quoi ce second truc là, comme quoi 25 % des couples se forment en manif’ ?

Bon, y  a bien c’te fossoyeur là, l’AJR.

Non en fait c’est pas le seul à avoir quitter le côté obscur de la Force.

Moi qui pensais qu’AJR,  c’était chasteté et dévotion entière à la Révolution, bah voilà quoi.

Fossoyeur !

Bon, remettons les choses au clair veux –tu Jean Pierre.

En temps que célibataire et gréviste (et poulpe) je suis la cible d’attaques.

Quoi ?

Non mais c’est vrai, je te fous un combo moi, mates ça :

Célibataire et gréviste quoi !

Je suis un double félon à la Patrie, une vraie pestiférée quoi.

Et je te parle pas des pressions que je subis par les palourdes quoi.

Heureusement que les bernard l’hermittes sont avec moi.

Et puis, le FLP (dont le SG tarde à écrire le Manifeste) est derrière moi aussi.

T’inquiète.

Le problème pour les célibataires, c’est pas d’être seul. Non.

C’est d’être entouré de couples, nuance.

Non parce que tout seul dans son aquarium, le poulpe est bien.

Mais hors de son bocal, le poulpe est confronté à la dure réalité : les moules ça marche par deux (voire plus pour les partouzeuses  ( là, je viens d’attirer grâce aux mots clés, des gens avec des pensées totalement  saines et pures…).

Bon, alors, en temps que célibataire, et en même temps, en temps que poulpe (putain, ça en fait du temps…), je peux te dire que le concept du printemps, je le déteste.

Non, mais les petits oiseaux là, donnez moi un fusil quoi, du kebab de colombe, je suis sûre qu’avec la sauce samouraï, ça passe ni-ckel.

Non, parce qu’il devient désormais dangereux de se balader dans les rues sans sentir la niaiserie à plein nez, alors méfie toi des jets de bave qui fusent pendant cette période de l’année.

Fossoyeuse !

Enfin, quoique, je crois que j’aime bien le printemps parce que c’est la saison où on critique encore plus.

Oui sache le, le ou la célibataire, passe sa vie à critiquer. En espérant parfois être un jour la cible de critiques, tu me suis ?

Bref, pour certains, le célibat est une période de solitude, de mélancolie.

Quenini oui !

Le célibat c’est comme de l’open bar tout le temps ;

C’est génial pendant longtemps, mais t’es vite saoulé.

Bon « vite », ça dépend des gens hein : y en a c’est au bout d’années, d’autres au bout de quelques jours.

Moi je le vis bien.

En fait, je crois que ça dépend des moments, et des gens que tu croises.

Tu vois, moi en temps que poulpe, je dois suivre le calendrier.

La période propice aux amours a lieu malheureusement tout les trois ans. Tous les quatre ans, l’année prochaine et, tous les cinq ans en 2011.

Ma vie est réglée à la migration prête.

Pour revenir au printemps, et à la grève.

Alors écoute, je suis en grève, mais pas en grève du sentiment

Je dois avouer qu’avec moi, le gros problème, c’est le contrôle continu qui pèche toujours (le poulpe est instable).

La niaiserie gratuite, je laisse ça aux autres quoi.

Moi, au printemps, y a que ma peau qui bourgeonne.

Aussi, je sais pas si on a la même conception du couple toi et moi.

Atta voir, j’vais te dire comment je vois ça.

Bon alors, déjà, dans le couple, y à toi et moi.

Pas nous. Enfin, pas encore.

Non, y a deux personnes, un « on » où y a toi, et à côté moi.

Tu n’es pas une partie de moi, je ne suis pas une partie de toi.

Non parce qu’y aurait scission aux toilettes, et rêves pas, les soirées pyjamas c’est no way quoi.

C’est quoi le truc de la moitié là ?

Tu es, je cite, « ma moitié ».

Non, mais Coco, t’es un Bigoo ou quoi ?

A moins que tu te sois fait fossoyé en deux, ou que tu sois, comme le scotch, double face, c’est pas possible.

Donc pour moi, dans un couple, il y a avant tout, deux personnes, pas une moitié d’un quart de quatre quart, pas de demi pinte de toi, pas de tiers Etat. Il y a deux personnes, différentes, qui existent.

Le problème je crois, c’est qu’on veut que l’autre soit conforme à l’idéal qu’on se fait de lui.

Alors tu comprends pourquoi quand tu rotes et te gratte le bide devant le curling, eh bah Mariah, elle gueule.

Son idéal ?

Un beau maçon avec une chpouniette, une truelle, une salopette en jean, et un corps recouvert de poils.

Sacrée Mariah.

Je viens de perdre mon lectorat portugais, alors autant allez jusqu’au bout et te sortir une blague super drôle : comment on appelle un portugais qui ment ?

Un mentos.

Tu pourras la sortir au repas chez Beau Papa et belle Maman Gonzales.

Ils vont t’adorer.

Donc le problème, c’est que « ton demi » ne sera jamais conforme, parce qu’il est avant tout : LUI.

A partir du moment où tu vas accepter qu’il est comme toi, sans l’être, et qu’il  sera susceptible de puer de la gueule le matin, de puer la cigarette, je crois que tu as passé le premier cap du couple, du poulpe pardon.

Non parce qu’au début d’une relation, il est parfait.

Mais c’est progressivement la découverte de l’autre qui va faire mourir l’idéal que tu avais crée. Le gros problème c’est ça : vouloir le rendre conforme à ce qu’on attend.

Ensuite, y a le problème de la priorité.

Non.

C’est pas parce qu’on est en couple qu’on doit devenir la priorité.

On est deux, on a deux vies différentes, qui se joignent, certes, mais deux routes avec pleins d’intersections, c’est pas une autoroute à deux voies.

On a bien envie de passer en route prioritaire, mais c’est pas forcément toujours possible, après on l’accepte, ou pas.

J’ai pas envie d’être une priorité, lundi, je vois Mo, mardi, je lui envoie un texto, et samedi, adieu la soirée potos autours d’une pizza, je vois Mo.

Le célibat, c’est la liberté, mais c’est le double effet KissCool.

On prend justement goût à cette liberté totale, mais je crois qu’on devient un peu égoïste.

Et vachement sélectif.

On veut ça, pas ça, et ça, mais ça, hors de question.

On veut partager, mais on veut que ce soit selon nos règles à nous.

On a été le maître pendant un certain temps, et là, c’est fini.

On veut plus faire de concession, soit parce qu’on en a trop chié pendant tous ce temps, entre les histoires avortées, les râteaux, les crampes, ou parce qu’on a trop bien vécu le fait d’être seul.

On envisage plus tellement le couple en fait, on trouve ça même bizarre, on se voit plus mis en situation de séduction.

Ça nous fait bizarre. On trouve même ça anormal.

Sur le marché sentimental, c’est de plus en plus dur d’investir en bourse, la bonne personne, le bon moment, c’est de plus en plus compliqué.

La concurrence est dure, on nous juge tout le temps.

Le moindre poil oublié sur une jambe, l’œil tombant, l’haleine, l’auréole, c’est con, mais on y pense tous un peu.

Moi j’avoue que plus le temps passe, plus ces détails me sont insignifiants.

L’auréole, on pratique tous.

La morve au nez, aussi.

Après y  a la sacro sainte phrase qui sert trop souvent d’excuse :

« mais on est jeune, faut profiter !! »

Qu’est ce que j’ai pu l’entendre cette phrase.

Qu’est ce que j’ai pu la sortir aussi.

Je vois pas je devrais me mettre avec quelqu’un  parce que je suis jeune.

Non, expliquez moi, parce que depuis trois ans, je l’ai rodée cette maxime.

Ça me fait douter parfois, je me demande si, au final, je loupe pas un truc.

Ca arrive comme des relents de bière, ça prévient pas, et ça sent pas bon…

Au final, je suis bien dans cette seconde peau qu’on appelle le célibat.

Certes, y a des jours avec, des jours sans, des trucs qui manquent.

Et puis le Poulpe est pas à deux ans près.

Parfois, c’est long, mais bon, au final, on est une bikeuze ou pas quoi.

Fossoyeuse !






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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 22:34
Bon, je vous entends déjà jaser:
elle écoute de la musique de meuf'!
Ca suffit oui.
Juste l'album en écoute ici, parce que le concert était génial.
Je suis la fille aux milles concerts.
Et, je n'écoute pas que de la musique de meuf'.
J'écoute Clauclau.
Je sais :
J'écoute aussi de la musique de merde.


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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 01:50
Cher Moule. Camarade Moule. Seigneur Moule.
un petit bonsoir, à 01h51, je devrais plutôt dire bonjour, mais j'en ai marre de faire les blagues à la "bon bah, à l'année prochaine"..
Donc voilà, je suis Ko, dans un état, prochedu végétal ( de l'algue, je précise), et je sens que mon Poulpe réclame son aquarium
Il m'a tué le Poulpe aujourd'hui.
Oui, ça vire à la skizophrénie tout ça, je valide, tu fossoies, tout le monde est content.
donc voilà, j'ai retouché les photos avec Jésus, elles sont un cadre, mais avec le fond noir du diapo, tu te doutes qu'on ne les vouaille pas ( ah français correct quand tu nous tiens).
de quoi?
Les bordures.
excuses en plus, la qualité du diapo est pourrave.
sur ce.
Camarade, mon poulpe te salue
pOup pOup
LE FLP vaincra


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