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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 10:49

VDM

Aujourd'hui, voyage en groupe pour visiter un aquarium. J'ai eu une érection en regardant un poulpe. Ca s'est vu. VDM







Vous sous-estimez notre pouvoir, nous vaincrons, tentacules dans tentacules.
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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 10:17
Je suis actuellement en cours de cinéma, en 346, et là, je renifle.
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 20:20

 La tragédie des nez rouges.


Je vais encore parler de trucs dégueulasses, je sais, mais je crois que la discussion sur les excréments avec ma camarade littéraire, a de mauvaises répercutions sur ma santé mentale, et ma santé tout court.

Ce problème ne m’est pas purement personnel, il touche de plus en plus de monde.

Cher toi, je vais te parler du nez qui coule.

Parce que toi aussi, j’en suis sûre, tu es adepte du froid chaud.

Comme tu peux être adepte du sucré salé, plus communément appelé « sacré ».

En plus, si tu fumes, ou que tu es solidaires (j’entends par là que tu as des potes fumeurs, et des potentiels cancéreux. Oui Simone, en te gelant les miches avec eux, tu fais une bonne action. T’auras un sucre, solidaire ou pas hein), tu es la « Target » de ce fléau ravageur :

Tambours

Le nez qui coule.

Contrairement à ce qu’on pense, c’est pas le nez qui coule.

Non.

C’est UNE narine.

Alors vois comme le corps humain est bien fait.

Admettons.

Tu es en cours de phonétique portugaise, et là d’un coup, c’te pute de narine droite  se la joue chute du Niagara.

No problemo.

Tu penches la tête à gauche.

Malheureux que fais-tu ?

Ne penches pas ta tête en arrière mon ami.

Gnu ?

On t’a jamais raconté quand t’étais petit qu’en mettant ta tête en arrière, le sang allait couler de l’autre côté.

Légende urbaine tatata.

Sinon mon cerveau nagerait dans ma morve quoi.

(Remarque c’est peut-être déjà le cas.)

Généralement, c’est au moment où tu penches la tête à gauche que c’est l’autre qui coule.

No problemo tu dodelines de la tête.

Effet shaker.

Cocktail maison.

Miam.

Tu y as mis tellement de toi dans ce cocktail qu’on n’oserait le refuser.

Et puis de toute façon, tu n’es pas tellement d’accord sur la façon dont on prononce Jésus en portuguais.

Rhésous ?

Chésous ?

Non tu suces pas mon petit.

Sauf pour un chokobon à la limite.

Pourquoi tant de haine, pourquoi tant d’effort alors que tu pourrais te boucher ?

Barce que t’es en cours.

T’imagines s’il en reste un morceau ?

Miam.

Remarque les cocktails avec morceau, ça existe.

Passons.

Non c’est vrai ça, je suis une des premières à pratiquer le reniflement, le «  j’enfouis ma tête dans mon écharpe » ( en essayant de ne pas utiliser cette fameuse écharpe comme un mouchoir. Remarque, c’est doux.).

Je suis une adepte du masque tuba moi, alors respirer par la bouche, voilà quoi, j’ai déposé le brevet.

Une vraie Morue la Mo hein !

Oula, je t’arrête, je suis un Kraken, un animal marin, alors fais attention, un coup de tentacule arrive si vite dans la « guule » (pour la rime hein. Oui bon bah ca va hein).

Alors on adopte tous des techniques de combats.

Moi j’aime bien le reniflement énorme.

Mais tu sais, quand tu renifles, cette morve où va-t-elle à ton avis ?

Où qu’elle est la morve où qu’elle est ?

Où ça ?

Elle est là !!

Dans ton œsophage.

Miam.

Je sais, ce soir, c’est raffiné.

Mais je suis fatiguée alors parler crotte de nez, ça me détend.

Tu me diras parler caca et sexe pour une littéraire, c’est normal, on nous apprend à voir du cul partout.

Sérieux ?

Va y avoir plus de littéraires à P12 l’année prochaine.

Enfin, je dis ça…

Donc tu renifles parce que se moucher en cours, c’est dur.

C’est vrai ça, enfin pour moi, et pour d’autres apparemment, vu que je suis pas la seule à renifler en cours, et pas la seule en phonétique portugaise.

C’est la matière cachée, un peu comme le quai ¾ (ou 12/25 j’en sais rien) d’Harry Potter, y a que les élus qui peuvent y aller huhu…

Mais bon, tu peux aussi être un de ceux que les-nez-rouges-qui-reniflent envient secrètement :

Toi, Tu peux te moucher en cours.

T’as même pas peur.

Eh bah respect gars.

Nous, on a toujours peur du petit résidu, du bruit que va faire notre nez.

D’en avoir sur les doigts.

On est pas les pros du mouchoir.

On renifle, ça par contre, on est champions.

On a le nez rouge parce qu’on se mouche (quand même ) dans les toilettes, dans les couloirs, partout, mais pas en cours.

Le nez est plus ou moins rouge en cette période de l’année.

Après, ça dépend du matériel.

Tu vois Choumareur en saxo (dédicace) ?

Moi j’ai déjà testé du mauvais matos :

Le PQ de P12.

Eloignes toi malheureux.

Même si le rouge te va bien, conseil d’ami.

Le PQ de P12 c’est un peu comme se moucher avec du papier de verre.

Après y a le lotus.

Ah le bonheur d’un bon lotus.

Je suis pas contre les sous marques, nous à la zonmai, on est sponsorisé par la marque Inter Marché, mais y a des trucs qu’on peut pas « sous marqués ».

Et le lotus en fait parti.

Encore que, après considération au café solidaire, j’ai revu mes positions le Moutela n’est pas mauvais.

Encore que, la pâte noisettes à tartiner…

Donc le lotus, on y touche pas.

Si tu veux pas avoir le nez en mode courge, ou poivron, fie toi au Lotus.

Valeur sûre.

Bais bouches toi quand bême.

Et puis, tes potes te diront s’il en reste un peu.

Ou pas.

T’inquiète, je te parlerai de ces moments de honte extrême, comme la fameuse crotte de nez qui sort délicatement du nez, du pavot de chez Paul (vicieux…) coincé entre tes ratiches, de la raie du cul qui dépasse du jean(fichu mode du taille basse…), …

Mais pas ce soir.

Et bouches toi, je t’entends d’ici.

Quoi c’est Happy hours ce soir ?






 

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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 19:45


Voilà le Paris XII que j'aime.
voilà le Paris XII qui me donne l'espoir.
Paris XII en lutte.


MAJ ALBUM PHOTOS (dans la rue et printemps des chaises)

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 21:36
Bon, un petit article qui sert à rien pour te montrer à quel point je suis une fille superficielle et super technologique.
et comment je me la pète graave t'as vu.
Le petit nouveau à la maison (non non , je n'ai pas adopté un lépreux.)



on parie que demain, je me fais bizarrement frappée et péta mon portable..

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 21:06
Mon poussin.
Demain, je vais me lever tôt.
Car demain:
tadadam:
c'est le printemps des chaises.
mais qu'est ce qu'elle raconte?
Tu crois qu'elle est défoncée?
Non parce que ça fleurit pas les chaises.
c'est de la poésie poussin, dé la pouésie.
mais demain c'est aussi la manif, alors viens, s'il te plait.

Sinon, c'est bien beau tout ça mais on en est où?
On s'endort un peu j'ai envie de dire.
On est toujours là, dans l'amphi jaune (qui se vide faut se le dire), noyau grèviste qui résiste.
Mais là, il faut qu'on avance, qu'on commence, pardonne moi l'expréssion : à faire chier le monde.
Oui, je sais, je suis la première à dire en période de grève des transports "putain ils font chier", mais plus j'y pense, plus je me dis que la grève, ça marche aussi comme ça.
Non parce que regarde, depuis 6 semaines, on a emmerdé qui?
Pas grand monde en fin de compte.
faut commencer à taper plus gros, et à taper là où on peut nous voir.
Alors demain, je pense que le printemps des chaises va commencer à ouvrir la voie à une forme plus radicale de protestation, plus "musclée".
Donc voilà, le petit résumé, micro résumé si tu veux, de ce qui peut se passer en ce moment, à l'Université.


j'ai envie de te dire à demain, et te dire que je te kiffe.
Alors je te kiffe dé la mort qui ch'tue.
Bisous les Moules.
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 20:53
Sakezo ach so une jour, sakezo touchoure.
Guten tag  mes petites choux.
Cette areticle sera fur eine freund dé moi, qui a eu une accidente.
Ach so chen profiterai pour fous parler dè danger dé l'alcuul au volante.
ach so ché crois qué zette chournée a été oune chournée dé scheisse, entré l'AG et lé propositions fotées, et entre lé temps dé scheisse, ché pé té dire que chétait da da contente d'étre rendrer à la maison.
Alors, ché vé té prier d'afoir un petite penzée à la foiture dé Falère Milotte, perdute beaucoupe trop tôte.
oune minute fraulein und Mann fur das couracheuze foiture dé Lolotte qui nous manquéra tous, da da da.


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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 18:24

Aujourd'hui, nous entamons notre sixième semaine de grève.
Oui, déjà.
C'est fou ce que le temps passe vite.
trop vite.
La haie d'honneur pour le CA, pour le CEVU, l'affichage, le mois de février, 
c' est déjà bien loin..
Il s'en est passé des choses ces six dernières semaines.
Plus j'y pense, moins j'oublie.
C'est la vie, c'est la vie.
J'ai l'impression de plus avoir de vie.
Je vis, je pense, je suis
grève.
Rend toi compte, ce matin, devant mon café, je chantais "c'est la lutte finale!"


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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 00:31

Diphtongue sur ton « ow »

Alors le slow, ringard ou pas ?

Non parce qu’on a dépassé la Boom.

Je sais, tu kiffes chanter « dreaam are myy realityy ».

Mais n’abuse pas des bonnes choses.

Alors le slow.

Le slow, la première fois que j’ai « pratiqué », j’étais en classe de préhistoire (la classe, je sais) et c’était le temps de boom.

Y avait même des mammouths.

A l’époque, tu me diras, on n’était pas loin de la préhistoire, je considérais que le jogging (qui se boutonnait sur les côtés) était THE MUST HAVE for the boom.

De préférence, rehaussé par le port de basquets.

Et oui, la féminité, ça ne s’apprend pas :

Ça se vit.

Tu me diras, niveau classe, j’ai quand même dansé avec un mec qui avait sorti pour l’occasion ( je ne vois pas d’autre explication), sa paire de chaussons à motif écossais.

Et dire que maintenant, on doit s’habiller pour aller en boite…

Je dis ça, je dis rien.

Moi la classe, je l’ai depuis le jour où j’ai associé les sandales de mer en plastique à la bonne paire de chaussette.

Et oui, j’avais pas envie d’avoir froid en hiver.

Tu me diras, j’étais très précoce, 2009, la sandale se porte avec des collants.

Donc la boom, et le slow.

Tu comprendras bien vite qu’à 12 ans, les porteurs de boules, on s’en fout un peu.

Même s’ils ont des beaux chaussons.

Nous, on a juste envie qu’elles poussent, nos boules.

Alors on est là, à se dandiner sur les Venga Boys, et sur Britney.

Et là, c’est le drame.

Je me souviens plus trop ce qu’on passait pour les slows.

Atomic Kitten,Céline Dion je sais plus trop.

Mais la musique pour les slow, c’est du flan.

Aux pruneaux ?

Si tu veux, canard, si tu veux.

Et là, la température monte d’un cran.

Y a le beau gosse qu’est assis.

Merde merde merde, je l’invite.

Meuuh non, t’es une fille.

M’en fous, moi, ça m’a pas empêché d’aller les inviter à danser.

Les normaux hein.

J’ai pas tenté d’inviter les beaux gosses.

Trop timide dans mon jogging.

Alors tu bois.

Puis, les mains sont moites, et les corps, faute de se frôler, s’éloigne.

Distance de sécurité, stp.

Tes mains : sur mes côtes.

Un mètre  nous sépare.

Ta main.

Plus haut.

On s’éloigne de la piste lorsque Dj Moule balance le premier slow (c’est par vague, une fois partie, t’en as pour 10 minutes).

Tu bois.

 

Sur une chaise, aux toilettes.

Il faut trouver une occupation pour passer ce moment difficile de l’invitation à la ritournelle.

Pause clope ?

Pas à 12 ans.

Mais on met au point des techniques.

Moi j’ai commencé à fumer juste à cause des slows quoi.

Franchement.

12 ans, 16 ans, 20 ans, c’est la même chose.

Alors on va boire un verre, on va aux toilettes, on va prendre des chips.

C’est toute une géographie atypique les pistes de danse.

En périphérie, ou si tu préfères, en marge, y a les bancs.

Généralement, c’est pas couscous boulette (enfin, ça dépend..), mais plus couscous brochettes.

De préférence, les jambes croisées, un gobelet (d’Orangina, vite remplacé par le mojito) dans la main, et le regard qui traîne un peu.

-regarde là comment elle se colle à lui.

-putain il l’a pécho.

-chuis vénère, John John m’invite pas.

Vous buvez.

Bon, je passe le dialogue sur la vulgarité de Thérèse et les mains basses de Pierre Henri.

De toute façon, le slow, célibataire ou pas, je crois que ça reste quand même ringard, dans le mauvais sens du terme.

Déjà la musique.

Tu me diras, passer les berrus, c’est pas forcément romantique non plus.

Après, y a le slow tendancieux.

Ou l’art du :

Comment te dire ?

Ou bien :

Je crois que ça va être possible.

 Tu peux aussi la jouer fine :

Je sors d’une rupture douloureuse.

ou bien

j’ai déjà quelqu’un.

Tu peux aussi mentir.

J’aime les ornithorynques.

Pendant ces longues minutes, les toilettes vont devenir ton refuge.

Tu t’y sentiras bien, en sécurité.

Ou alors tu tentes le tout pour le tout.

Et là, tu es dans la merde.

Putain tu sais danser le disco, mais un slow voilà quoi.

Tango argentin, nickel.

Mais le slow.

Il tente un rapprochement :

Il te marche sur les pieds.

Bingo, je crois que ça y est.

C’est l’amour de ta vie.

Vous aurez des enfants et un skyblog avec des poèmes sur votre amour.

Pourquoi la chanson s’arrête ?

Une autre.

Là, c’est le moment où tu te prends un talon, balancé par les remplaçantes sur le banc.

On appelle le numéro 10.

Le numéro 10 rentre en piste, et c’est le buuuut !

Roulage de pelle à la chaîne, putain, c’est chaud ce soir, c’est chaud !

Mesdames et messieurs, regardez ce superbe râteau au ralenti :

Reeeestooons aaamiii.

Crochet du gauche.

Carton rouge, mains trop basses.

Le numéro 3 s’avance, la prend par la main. Il prend sa main, il prend sa taille.

 

Buuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut.

 

Les voilà partis !

Quelle dextérité !

Quel match !

Qualification en quart de final.

L’équipe jaune repart verte, les remplaçantes, verte de jalousie.

Je crois qu’au bout de toutes ces années, j’ai enfin compris.

Tout était de la faute du jogging.

Damned.

 

Non, mais c’est vrai que les slows, voilà quoi.

Y a toujours la nana qui va rester toute seule parce que, c’est la fatalité des booms, il y a un nombre impair de personnes, ou parce qu’il y a trop de fille et pas assez de mec.

Bois un coup, c’est pas fini.

Putain qu’est ce qu’elle est longue cette chanson de merde.

Allez, un coup pour la route.

De toute façon, tous des salauds !

Hips.

Allez met moi de la bonne musique.

Quoi pas Claude François ?

Et ta mère, c’est Dalida peut-être ?

 


 

 



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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 10:54

Je me "réveille" en douceur.

2 heure de sommeil.
La mine passée, le maquillage dégoulinant, le sourire se dessinant sur mon visage.

Je n’ai pas beaucoup dormi, mais j’m’en fous. De touut.

A vrai dire, je vais d’abord te parler de la coord’, rien qu’un peu.

Enfin je vais te raconter ma journée d’hier, car elle est, note cette référence musico-culturelle, « gravée dans la roche ! »

J’ai passé plus de 11h à la fac hier.

Mais tu commences à me connaître, moi les maths…

Bah ouais, de 7h15 à 21h30 (je crois).

Je crois aussi que je l’aime de plus en plus cette Fac, parce que je vois de moins en moins mes camarades littéraires (olala, tu pourras penser ce que tu veux, seules quelques personnes échappent à la règle, mais notre « promo » n’évoque chez moi aucun sentiment de sympathie).

Je crois qu’en ce moment, il se passe quelque chose de « oufissime ».

Alors hier, je me suis levée, en ayant dormi à peine 4h, à cause d’un concert de merde, faut dire ce qui est.

On rencontre plein de gens, on discute philosophie derrière la porte, politique autours d’une table du Krouss, on refait le monde à la cafet’, on parle chouquettes au café solidaire.

La liste pourrait être tellement longue, si tu savais.

Donc je reviens à mes moutons.

Levée 5h40.

C’est dur quand on se lève du côté droit du cadran, quand l’aiguille n’a pas encore dépassé le milieu.

C’est dur, mais au final, on y arrive.

Yes We can.

Donc, je vais passer pas mal de truc, je doute que t’expliquer comment je brosse mes dents où je coiffe mon poulpe t’intéresse.

Alors, me voilà à 7h05 sur la Dalle, il fait froid, et que je te l’avoue, je suis de mauvais poil.

Mets ça sur le concert de merde et sur la réflexion du matin même, lorsque j’ai pris le gâteau que j’avais fait pour le café solidaire :

-vous faites un goûter ?

Bref, le soutien familial est parti en vacaciones.

Bon, les gens commencent à arriver.

Je crois qu’on commence à angoisser, et surtout à s’exciter un peu.

Nous y sommes, ce fameux jour J.

Alors on installe le café solidaire.

C’est le bon plan quand même le café solidaire.

Tu rencontres des gens, tu sers, et

Tu bouffes.

Pour pas te mentir mon agneau, j’ai passé ma journée à courir, et à bouffer.

J’ai testé un peu de tout.

Attends, je t’arrête tout de suite.

Si j’ai tout goûté, c’était uniquement dans une optique de vente, je pouvais ainsi, mieux conseiller mon client.

Qu’est ce que t’as cru ?

Franchement ?

Alors on s’affaire derrière le café solidaire, et je crois que son nom lui convient bien.

Les filles ( et les mecs, enfin j’en vois deux, voire trois ) qui étaient derrière le stand, j’ai envie de vous dire merci.

Merci parce que j’ai passé un super moment avec vous.

Je me suis bien marrée avec les fameuses chouquettes de Jeanette, les Vercingétorix qui carduraient au café.

Que je te prévienne.

Boire du café du café solidaire ( !), ça peut nuire à ta santé.

Perso, je commence à sentir les effets sur mon estomac.

C’est mieux que du Cillit Bang, et ça te réveillerait un mort.

Mais j’men fous.

J’en bois quand même.

Alors hier, j’étais l’intermittente aux deux badges.

SO.

Orga.

Ça veut dire aussi : filtrage avec Valère Milot.

Un grand moment.

« ils sont où les badges ? qui veut des badges ? ils sont beaux ils sont beaux mes badges ! »

Un grand moment.

Alors après, ça passe vite quand on court un peu partout.

Entre pose clope, pose flotte, il est déjà 14h.

Ca commence à chauffer à l’intérieur.

Ils ont d’ailleurs développé un mouvement étrange pour applaudir.

Ça m’a fait marrer à chaque fois.

Tu lèves les mains bien haut, et tu fais les marionnettes.

Oui, tu peux même chanter « ainsi font font font les petites marionnettes, aisni font font fon, trois petits tours et puis s’en vont ».

Intermède musical de bon goût.

Bon, alors, on va faire un printemps des chaises, et on va, on verra à l’AG, commencer à bloquer la Fac.

J’étais, au début du mouvement, pas forcément pour, mais je me suis, au fur et à mesure, laisser convaincre.

Bon, je résume ça brèvemment, j’ai un peu honte, mais yé souis un poco dé mas fatiguée.

Par contre, pour l’After CNU, tu ne sauras rien …

 

 

Un énorme remerciement, voire une larme pour ce fabuleux discours prononcé en début de coord’, par Monsieur Broqua.

Ça a réchauffé le cœur de beaucoup d’étudiants.

Alors, un grand merci aux enseignants.

Merci.

 

Je ne regrette pas toutes ces journées passées à la FAC, ces réveils douloureux, ces mains gelées, ces cernes violets.

 

gnuf



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