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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 11:28

Je crois que ça y est : c’est Noël.

J’espère que t’as envoyé ta lettre mon renne en guimauve, car cette année, le père Noël n’est pas une ordure, oui madame !

Si tu n’as pas remarqué que c’était déjà Noël, je crois que tu es aveugle.

Je  ne peux pas ajouter « comme Gilbert Montagné », car je viens de le voir conduire une voiture en mode nous sommes le monde, nous sommes les enfants, et puis ensemble tout est possible.

Donc là, tu vois, je suis en plein doute sur cette mascarade oculaire. Sacré Gilbert, il en aura vu des vertes et des pas mures…ou pas.

Donc donc donc, j’ai compris que c’était Noël quand j’ai eu droit à un combo publicitaire : Ferrero Rocher, Lindt, et Labeyrie.

Remarque j’ai commencé à sentir le truc venir quand ma mère a sorti les décorations de Noël, ou quand j’ai vu que la voisine avait sorti le père Noël gonflable de deux mètres.

Y en a pour tous les goûts dans la rue.

T’as ceux qui se la jouent Versailles, avec les lumières et tout ce qui est susceptible de clignoter. D’autres qui font dans le classique avec le fameux père Noël en train de monter à l’échelle. Je me demande si le moins pire c’est le traineau clignotant ou le père Noël gonflable…

Le must have sera le bonnet rouge avec des étoiles qui clignotent,  porté comme un chapeau.

 

Ah, Noël, cette mascarade familiale où tu retrouves l’oncle, la tante, ou le cousin navet que tu n’aimes pas.

Le problème c’est que, sous prétexte que c’est Noël, tu dois, d’une part, aimer tout le monde et gazou gazou, et d’autre part, te taper le repas de famille où tu te retrouves à monter des légos.

Toi, tu as un chèque.

Un chèque, c’est cool, mais bon, à part faire de l’origami avec, le soir de Noël, bah, tu le regardes et tu le remets dans l’enveloppe.

C’était plus magique quand t’avais des Barbies sous le sapin.

Mais bon, maintenant, t’es plus obligé de t’asseoir à cette putain de « table enfant ».

Ah ! la table réservée aux enfants. Limite quand t’as ton premier poil, tu le sors à table, pour éviter cette putain de table.

Dans la famille, on a jamais été trop table enfant, je sais juste qu’on nous fout toujours en bout de table, sur les sièges en plastique.

Nous, Noël, c’est une mascarade.

Parce que forcément, il fallait que mon oncle et ma tante aient la bonne idée de dire que le père Noël existe.

Et pourquoi pas Mamy Nova.

Donc, dans l’effervescence des cousins qui s’agitent autours du sapin, il y a moi et crotte, et nous faisons partis de cet infâme complot.

C'est-à-dire qu’à 23h, nous les faisons monter pour voir si le père Noël passe au dessus de la maison.

Eh bah on l’a jamais vu ce bastard.

Et pourtant, on s’applique, le nez collé à la vitre.

Rien n’y fait.

Le père Noël est mort sodomisé par le renne Rodolphe.

Mais ça, je peux pas leur dire.

Remarque : je vais pas me plaindre, j’ai juste à monter, leur dire de bien regarder, cuver mon champagne dans le canapé, et redescendre après avoir été appelés «  PUTAIN LE PERE NOEL EST PASSE ! »

T’arrive en bas, et tu regardes cette bande de mythomanes t’assurer que « non non, on l’a pas vu ».

Et mon cul, c’est une bûche de Noël ?

Je critique, je critique, mais j’aime bien Noël, c’est kitchounet, mais je sais pas, je suis restée une grande gamine, j’ai arrêté de jouer aux Barbies, et maintenant, c’est moi qui monte les Playmobil des cousins.

Y a une certaine magie qui subsiste  même si au final, je m’en fous de tout ça.

Je vais pas te sortir «  oh c’est une bonne occasion de voir des gens ».

Bah ouais, m’enfin, pourquoi attendre Noël pour les voir ?

Je fais pas dans la nouveauté, j’avoue, m’enfin bon. Et puis, tu vas recevoir je sais pas combien de messages qui te souhaitent un Noyeux Joël.

Mais c’est comme l’anniversaire, c’est quand on t’oublie que justement tu te rends compte qu’au final c’est important.

Bon, même si j’ai pas forcément été une gentille fille, je crois que j’ai eu un gros cadeau un peu en avance, faute d’avoir eu mon calendrier de l’avant piraté. Un cadeau qui pue, mais vraiment beaucoup. Vraiment.

Donc voilà, c’est Noël, y a des pubs pour le foie gras, des pères Noël partout, presque de la neige, et puis le sapin made in china dans le salon.

MERDE, MERDE

J’ai fait une boulette.

Candide lecteur que tu es, j’ai rien dit :

Le père Noël existe.

Et lécher son coude, c’est possible.

 

 

Tu sais que c’est Noël parce que tout le monde te le dit sur Fb, je cite « noyeux Joël les gens », un grand classique dont on ne se lasse pas, oui madame, comme Larusso.

Après t’as ceux qui aiment pas Noël. Je pense qu’ils ont été violés par le père Noël (sacré tonton Claude) dans leur tendre enfance.

Je sais, c’est d’aussi bon goût que le nutella sur de la pizza.

 

MON RANOUKOEL :

 

Olala.

Je n’ai pas mal aux cheveux, mais j’ai des trous noirs.

La magie de Noël.

Que je te raconte un peu mon Noël.

Même si je trouve que faire croire aux enfants que le père noel existe, c’est aussi cruel que de dire à un enfant que c’est possible de se lécher le coude. Je sais pas si  cet article sera très français, j’ai des remontées d’alcool.

J’évite de répéter ce qui se passe comme quoi on monte pour essayer de voir le père noel et blabla.

J’en viens aux faits .

Après une demi bouteille champagne, une bouteille de rouge ( sisi…), je me rends compte, perchée sur un vélo d’appartement que :

 

 

 

Avec l’alcool, en avant les histoires. Je suis visionnaire, j’ai prédit qu’il y allait avoir du playmobil : bingo.

L’hôpital !

Quelle chance !

Le père Ranoukoel est une ordure.

A côté, y a Numérobis qui monte sa pyramide, et moi, je me tape 1h d’architecture en mode Miguel Do Santos.

Mais les Chtampfeurs ont plus d’un playmo dans leur hotte.

Les petits fours sortis, Dj Mo se dirige vers la sono.

Et c’est parti :

Il venait d’avoir 18 ans, il était beau comme un enfant.

You never gnagna hount dog, yeah rock n’roll.

-Papa, arête de me faire tourner.

Ca tourne, huhu. Je suis en mode kikoo lol en plus, alors je te dis pas l’état avec trois grammes dans le sang : KIKOO LOL quoi.

Après, je peux pas te raconter la soirée en entier parce que je m’en souviens plus.

Je sais juste que je me suis tapée deux missions clopes, et que je n’arrive pas à trouver mon paquet de tabac ce matin. Donc j’espère qu’il est tombé dans une matrice invisible et qu’il a disparu sur l’île de Lost avec Sawer.

J’ai la bouche sèche, la gorge défoncée, et j’ai tué mes mains en montant l’hôpital.

Je suis un peu fatiguée, mais j’enchaîne aujourd’hui avec mami Poule d’eau.

Je suis quelqu’un de matinal mais j’ai un peu mal là.

 

 

Ne dis rien, cet article pue la bûche pas cuite. Je sais.

 

 

 


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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 18:23

Micro article pour micros mômes.

Après la mise en cage de nos charmants enfants, dans des « parcs », voilà maintenant : la mise sous  cellophane.

Efficace et pratique, c’est un moyen radical pour vous mettre à l’abri des joies et des hurlements de bébé.

Puisqu’on met bébé en boite, j’ai envie de proposer le même truc, adaptable sur les chaises roulantes pour Pépé et Mémé.

A l’abri du vent, ils dureront plus longtemps.

De plus, vous pourrez désormais les laisser dehors, faute de les laisser dans la voiture en plein soleil.

Cependant, n’oubliez pas de faire des petits trous pour permette à Bébé, à Pépé, et à Mémé, de respirer.

Après, si vous avez peu qu’ils aient froid, y a toujours le congelo, c’est efficace et radical.

Ps : sous sa protection anti pluie, il sera prêt à être congelé. N’oubliez pas de préciser la date sur le cellophane, car même si ça congèle bien, ça se périme vite et la viande perd de sa tendresse.

 

 

Bebe-Confort---Poussette-Loola---Protection-pluie.jpg

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 10:16
Elles s'appellent Punkita, elles sont belles, elles sont sold out en noir, et mon coeur saigne. Ca fait une heure que j'appelle tous les mangos de France et de Navarre et de Dom Tom pour les trouver, mais impossible. Je souffre devant mon écran en bavant, en mode obsédée de la chaussure à boucle .... j'ai mal. Il me les faut.

13619337_02.jpg

Et ils ne les font plus. Donc j'ai très mal.
Note cette cambrure parfaite. Je pourrais t'en parler comme je pourrais parler des formes d'une femme. Elles sont en daim, douces au touché, et il n'y en a plus en noir mais en jean. La musique de Dalida ne parvient pas à me faire oublier. Il me les faut putain. Je suis en mode Benjamin Gates, à la recherche de ce sacré Graal qui pourrait habiller mes pieds.  Et là, j'ai mal. Mais regarde les !
Elles sont parfaites. Putain pourquoi je fais du 41... En mode moundir: Pourquoiiii???
J'ai mal, mon coeur saigne, et se dispercent les miettes de mon âme sur le parvis de la boots à boucle.

Je pleure en silence.

Et comme je suis vraiment une vraie de vraie fille qui aime les fringues( je te parlerai de mon rapport monomaniaque avec certains articles plus tard), forcément, j'ai envie de trucs en particulier en ce moment:

la veste officier H&M par exemple, sold out aussi, ou disponible en taille 34 sur ebay, taille de mon cousin de 6 ans.


PS je veux aussi ça, en noir ou n argenté:
Jeremy Scott for Adidas.

18164.jpg

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 23:31












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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 23:40

Mes nuits ressemblent à ma chambre.

Elles sont remplies de moments en fuite.

Y traînent de vieilles chaussettes et des feuilles.

Ca s’envole quand je souffle dessus.

J’aimerais ranger mes nuits comme j’aimerais ranger ma chambre.

Viennent s’entasser aux pieds de mon lit, des gens, des livres, un cendrier.

Je fume la nuit, et je crache du rêve en volute.

Mes cauchemars sont ces cartons qui s’entassent aux pieds de mes rêves.

Mon inconscient est une chambre remplie de boîtes fermées.

Insomniaque, mes rêves ont besoin d’un grand tri.

J’ai aspiré mes angoisses et j’ai oublié de jeter le sac de l’aspirateur.

La poussière est tombée sur mes cartons d’instants. J’ai fini par en oublier certains en haut de l’armoire.

Dans le noir, je cherche à tâtons des bouts d’ennuis, des soucis d’instants.

Je trébuche sur un bon moment, mais je ne m’endors pas.

Sous la couette comme un gosse, j’attends que la nuit passe.

Je n’ai pas peur, je n’ai juste pas sommeil.

Il est tard et je ne dors pas encore.

Les somnifères ont l’affreux goût de l’oubli.

Je ne veux pas oublier.

Je ne veux pas dormir.

Le temps est un somnambule sinistre, et l’horloge, son bourreau.

Je l’ai vu, il l’a tué hier, il l’a tué maintenant, et demain, il fera son boulot.

Sous les draps de mes nuits, je ne dors pas.

J’attends.

J’ai oublié un rêve, il s’est échoué sur le parvis de la moquette.

Je le ramasserai demain, apeuré et tremblant entre des feuilles de papiers.

Freud m’a dit que mon rêve parlait beaucoup.

A moi, il ne m’a rien dit.

Le marchand joue dans le bac à sable.

Il racle mon esprit de son râteau.

Il remue la poussière sous mes yeux.

La nuit a noyé mon esprit et fait tomber mes yeux.

Dodo, l’enfant de l’eau, l’enfant n’dormira pas tôt.

J’ai encré la nuit, et dans un ronflement, j’ai perdu un rêve, et retrouvé un souvenir.

 

 

Il est minuit Madame, il faut aller au lit.

 

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 22:49



Parlons de notre « quota » de semence lacrymale.

Si certains pleurent une fois par an, d’autres s’en donnent à cœur joie, et la moindre situation est prétexte à de chaudes larmes

Perso : j’ai jamais pris leur température.

Car nous ne sommes pas tous sujet à ces inondations faciales.

Je te parle de LARMES pas d’autre chose mon chou…

Sur cet autre plan, nous ne sommes pas tous égaux non plus.

Demande à Laetitia qui travaille à Boulogne, tu verras qu’elle te répondra autre chose que Marie Gertrude, caissière dans le Larzac.

Donc, faut-il pleurer pour quelque chose de noble ou simplement parce que ce bébé labrador est  tout simplement trop mignon ?

A cela, je vais te dire :

Le zoophile pleurera en voyant Kiki le labrador remuer de la queue.

A vrai dire, je crois que ça fait un bien fou de pleurer. J’appelle ça « purger le radiateur ».

C’est marrant mais y a toute une mystique lacrymale.

Par exemple, est-ce que tu as déjà vu ton père pleurer ?

Si oui, c’est une grosse tapette.

Non, je rigole mon crocodile en terre cuite.

Sauf si bien sûr, il  a pleuré en regardant Rex le berger allemand se faire tirer dessus pour sauver Günter son maître, dans le cas présent, c’est une grosse tapette, à couilles imberbes, ou un zoophile.

Je sais, je devrais relire la définition de zoophile, mais j’aime trop avoir des gens bizarres dans mes stats.

Bon, reprenons.

C’est vrai qu’il est plutôt rare de voir un homme pleurer. Je t’avouerais qu’en temps que nana, je trouverais plutôt bizarre.

Ou comme dirait Zao, chanteuse de talent, c’est carrément « chelou ».

Alors sous prétexte qu’ils ont des couilles, par convention, ils auraient pas le droit de pleurer ?

Encore le truc du sexe fort : celui qui ne pleure pas, mais celui qui, dans le monde des nichons, est la cause de beaucoup d’ « inondations faciales », dans les deux sens du terme.

(Je ne suis pas une perverse, je précise. c’est toi qui lit ce que tu veux lire. BITE)

Demandons à Pascal le Grand frère s’il a déjà pleuré :

-Pascal, as-tu déjà pleuré ?

-oui, quand Marceline m’a craché dessus.

Donc :

Preuve en est :

1) Pascal est une grosse tapette.

2) les hommes pleurent.

Mais les hommes, contrairement à certaines d’entre nous (qui sont à l’origine de notre honte et de l’appellation non méritée « pleurnichardes »), pleurent, mais à l’abri des regards.

Je n’ai par exemple, jamais vu mon père pleurer. C’est un fait : un père ne peut pas pleurer.

Ou du moins, il pleure, mais c’est comme moi, mes parents, et la cigarette, on reste dans le déni.

Pourquoi est- ce toujours aux hommes d’être forts ? Pourquoi sont-ils toujours les épaules sur lesquelles on va lamentablement morver ?

Le Mâle est THE figure protectrice, c’est sans doute vieux jeu, mais, je suis quelqu’un de vieux jeu, j’écoute Brigitte Bardot et Michel Sardou, steuplait..

Les hommes apparemment, ont une espèce de fierté, d’orgueil à ne jamais pleurer, à ne jamais dire qu’ils pleurent.

L’homme ne pleure pas, tu comprends, il a pas envie de passer pour une grosse tapette.

Le Mâle est aussi sec qu’un spéculos, et aussi sec que le sol en Afrique.

Limite, quand tu verras une larme, tu auras envie de la garder, de la boire.

Si, si, leurs larmes à eux, viennent du cœur. Un vrai millésime.

Ils les gardent et les retiennent, et sans doute, dans ce sens, leurs larmes sont plus pures que les nôtres.

L’homme ne pleure pas pour rien. Mais il est fourbe, il ne te dira pas qu’il a pleuré quand Mirelle Mathieu s’est fait larguée. Non.

Et même si, homme et femme sont, à 90%, faits de flotte, l’homme transforme sa flotte…

Il est très très fourbe le coquinou.

En ce sens, si nous sommes des radiateurs, ils sont des « cocottes minutes à retardement »( je cite, l’idée n’est pas de moi, ni de Joel Grobouchon, c’te grosse tapette).

Pas que je dise que nous chouinons à longueur de journée, MAIS, avouons le, une fille ça pleure. Et pas qu’une seule fois par an.

Regarde, eux, ils vont pas pleurer devant Turbo (quoique), mais nous avec le nombre de films (de filles justement !) qu’on se regarde à longueur de temps, avoue qu’on nous titille plus la larme !

Je sais c’est aussi français que « c’est chelou ».

Après, je vais pas te faire un catalogue des moments où nous sommes amenées à pleurer.

Les peines de cœur, les labradors, les bébés phoques qui sont tués pour faire des manteaux, les gazelles qui sont assassinées tout les jours sur Arte par Nalla (c’te catin, la gazelle quoi…)…

Et j’en passe.

Le mec n’est pas open : note la comparaison houleuse :

En matière annale, il est aussi fermé du cul qu’il l’est de la larme.

Essaye pour voir, et approche toi de lui avec une courgette en lui susurrant des mots comme « ce soir baby, je te titille la prostate, c’est la fête à ton cul, et pas au mien ! », et bah je peux t’assurer que ta courgette, tu vas pas la mettre là où tu pensais…

Non madame, tu vas la mettre….

 

 

 

Dans la ratatouille que tu lui prépareras avec amour.

 

 

Esprit pervers cher lecteur…

 

J’ai sans doute la larme facile, et je ne m’en cache pas. Pleurer, c’est cathartique, ça te purge.

Et puis, en plus, si t’es émo et que tu pleures noir, tu pourras faire de belles photos pour ton skyblog.

Ce n’est pas que je ne sois pas quelqu’un de fort, toi-même tu as touché mon corps budy buildé (…), c’est juste que pleurer me fait un bien fou.

Y a différente façon de pleurer, différents moments.

Des fois, ça te surprend, tu pleures devant un truc con, genre une pub pour Câlin «  putain, l’ostéoporose aura ma peau ! », ou devant des trucs plus ou moins grave.

Y a jamais de mauvaises raisons de pleurer.

Je pleure en m’énervant, en chouinant, et dans ces moments là, heureusement que le ridicule ne tue pas…

Et puis, toi le Mâle sans cœur ni larme, je suis sûre que tu trouves ça choupi (comme Kiki le labrador oui) une fille qui va pleurer.

Sauf si elle le fait tout les jours, ok.

Mais même Bob Marley le dit «  no woman no cry » !

Bon ok, y a aussi «  Boy don’t cry », mais je fais pas trop confiance aux grosses tapettes qui ont influencé la coupe de Bill de Tokyo Hotel.

Mais ce que je veux dire, c’est que les larmes, c’est un écoulement de ce qu’il y a à l’intérieur, comme le sébum oui !

N’oublie pas et surtout :

Pense à une fleur…

J’arrête.

Je ne suis pas en train de dire que nous sommes des fleurs fragiles, loin de là.

 Mais, nous pleurons plus que vous.

Ok, sans doute moins que Steevy d’accord.

Mais qu’importe.

Je ne suis pas en train de généraliser non plus, il y a des filles qui ne pleurent pas : regarde Amélie Mauresmo, elle ne pleure pas. je sais, exemple de merde

Arrêtons de penser que pleurer, c’est ridicule.

Bon, ok :

Après, je suis pas forcément du genre à jouer ma Chimène en public, je trouve ridicule ce besoin de s’afficher.

Parce qu’en plus, quand on pleure, généralement, ça s’accompagne de morve et de spasmes incontrôlés. Bon, bien sûr, il y a les vraies larmes, celle qu’on voit dans Confessions Intimes, ces larmes sont belles et passent très bien à l’écran.

Je trouve que la larme est quelque chose qui ne se partage pas forcément.

Après, c’est sans doute mon côté à ne pas trop parler de moi (genre…), mais j’en sais rien, j’aime pas trop montrer mes faiblesses.

Bon, je l’avoue, mes spots lacrymaux préférés sont : la moquette de ma chambre, le carrelage de la salle de bain, et en regardant Sauvez Willy.

Je sais, c’est honteux.

Mais j’aime les baleines, les lapins, et le rose.

 

 

 

 

 

En conclusion :

Pleurer, «  ce n’est pas sale ».

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 19:53





Aujourd’hui mon bichon braisé, je vais te faire part d’une découverte musicale. Découvert par mon mélomane scatophile, alias ma bien chère Crotte (non, je ne parle pas de mon anus et de ma matière fécale, mais de mon frère), j’écoute en boucle :

Florence and the Machine.

Ca sonne comme un mélange étonnant de Patti Smith, et de Kate Bush.

Ca swingue de la mort qui tue.

Je suis vraiment sur le cul, car, amatrice de musique, je suis vraiment archi(mède) fan de ce groupe, et j’en écoute des groupes, je peux te dire.

Ca change vraiment, et ca transporte, vraiment. Vraiment

Mon gros coup de cœur du moment. Avec Little Joy.

 

Ecoutez moi ça, ça déchire.

 

 

 

 

 

 









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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 16:27

 

 

 

 



Le temps change les relations humaines.

Je suis à l’automne de mes relations sociales. Je ne sais pas si vous avez déjà eu cette impression de ne plus avoir rien à dire à quelqu’un qui a partagé votre vie pendant des années ?

Comme une chanson que vous avez écoutée à un moment précis de votre vie, qui vous rappelle des joies, des peines, et cette chanson, ce n’est pas que vous ne pouvez plus l’écouter, non.

Cette chanson ne vous évoque que quelques choses de lointains, de flou, d’opaque.

L’amitié est une belle chanson, qu’on aimerait fredonner toute notre vie.

Mais la mélodie se délaye dans le présent.

Et là, d’un coup, c’est le choc sismique, le choc temporel.

On essaye d’intégrer le passé dans le présent car on a signé une espèce de pacte ridicule «  ami pour la vie ».

On essaye de recoller quelque chose que le temps a rompu.

L’amitié, c’est une gymnastique qui se travaille.

Il y a cependant ce lien qui persiste, cet argument d’autorité qui relie une personne à une autre.

Mais ce n’est pas parce qu’hier, on était amis, que demain, on le sera aussi.

Les relations humaines changent, et mutent, un peu comme les pokémons si tu veux.

Pourquoi se sent-on obligé de garder ces amis d’enfance rencontrés à la maternelle, entre une marelle et un toboggan ?

La nostalgie ? Le besoin de se retrouver soi même dans un passé révolu ?

Pourquoi cette sorte d’obligation ?

En matière amicale, comme en matière fécale, je ne me suis jamais sentie obligé de renouer un contact alors que je n’avais plus rien à dire à telle ou telle personne.

Passé cette franchise un peu cruelle, sans doute, je ne veux plus m’accrocher à des cendres.

Il faut vivre avec le passé, sans pour autant le faire revivre à chaque fois.

Le passé est un souvenir, et vivre dans la nostalgie de ce souvenir ne fait guère avancer.

C’est comme une mauvaise blague faite il y a bien longtemps, et qui ne produirait en nous qu’un sourire forcé.

Il ne faut pas oublier le passé, mais il ne faut pas se sentir obliger de le faire revivre, sous prétexte qu’il a été fait de bons moments.

Le passé est une page, qui ne peut être réécrite au présent.

Si je dis ça maintenant, c’est parce que je constate qu’il y a quelques temps, j’ai essayé de faire revivre ce passé qui n’avait plus cours.

Je me suis souvenue.

Mais les gens changent.

Je ne suis plus la Morgane du collège, j’ai changé.

Comme eux, comme lui, comme elle.

Demain, je n’ai pas envie de me forcer de faire revivre maintenant.

Le passé ne nous entrave pas pour autant, il permet juste de construire un présent, un présent différent.

Aujourd’hui, j’ai envie de me souvenir, de faire revivre le passé, mais je n’ai pas envie de transformer mon passé en présent.

Une amitié, et c’est sans doute cruelle, peut être comparée à un aliment.

Un aliment moisit, comme une amitié.

Un aliment n’aura jamais le même goût qu’il a maintenant car il est justement consommé à un instant précis.

Si j’aime manger ma viande bleue aujourd’hui, et que demain je la préfère carbonisée, je n’ai pas envie de la manger crue demain car hier, je l’aimais comme ça.

L’amitié, si je continue avec mon steak, ce sera le steak que je mangeais avec de la moutarde hier, avec de la sauce au poivre demain, avec du nutella aujourd’hui.

J’ai 19 ans aujourd’hui, j’ai laissé des amis sur le banc du souvenir.

Je ne regrette rien si c’est fini.

Ca a été intense, et après, peu importe si ça dure, tant que c’est intense.

Je ne veux pas d’amitié délayée.

Peu importe si ça ne dure qu’un hiver, tant que ça m’a réchauffé le cœur.

Sans doute vais-je paraître pédante, et auras tu l’impression que je me sers des gens comme je me servirais d’aliment pour remplir mon frigo, sans doute.

C’est déjà assez compliqué de faire vivre le présent, alors je te dis pas ce que c’est de faire vivre le passé.

Mais dans ce cas là, tu n’as rien compris.

Et tant pis pour toi, tant pis pour moi.

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 21:38

RAS

Le syndrome de la page blanche

Pour toi public, je vais faire croustiller mon clavier ( un peu le même principe que le crumble le clavier).

Bon, je suis pas très présente sur le blog en ce moment, parce que je n’ai pas forcément grand-chose à dire. J’ai pas envie de te faire un article quoi de neuf, la famille, les enfants, les amours, le chat. Non. J’ai pas envie de faire du remplissage comme je l’ai fait pour ma dissert. Et puis, je t’ai habitué à mieux. Pas que j’ai l’orgueil de t’avoir fait kiffer, mais pas envie de te décevoir, en blablatant sur un sujet que j’aurais trouvé.

Ce n’est pas l’envie qui m’en manque, car pour moi bloguer, c’est un peu devenu quelque chose d’important. Mais juste rien à dire, ou rien qui me convienne.

Donc, je préfère te laisser dans le silence. Les silences sont parfois éloquents.

Je sais, toi tu update le blog, et les silences, ça te casse les houilles.

Je sais mon lapin.

Mais t’inquiète, c’est juste une petite sortie, rien de plus.

Un entracte de 5 minutes.

Je sais, c’est un peu faible de faire un article pour dire qu’en ce moment, ça manque de MAJ, m’enfin, j’ai besoin de me justifier, de justifier mon silence.

Tout va bien, j’ai juste froid aux mains.

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 23:38
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